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Le port d’Alger ne reçoit plus de marchandise non conteneurisée

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  • Le port d’Alger ne reçoit plus de marchandise non conteneurisée

    ALGERIE. Les navires assurant le transport de produits alimentaires, de bois et de rond à béton ainsi que de toute marchandise non conteneurisée, et ceux qui transportent les véhicules (car-carries) ne peuvent plus décharger leurs marchandises au port d’Alger à compter de jeudi 1er octobre 2009.

    La décision avait été prise par le gouvernement algérien au début de l’été afin de résoudre le problème de la congestion du port d’Alger, qui coûte chaque année à l’Etat 700 M$ (481 M€) versés aux armateurs dont les bateaux attendent en rade.

    Désormais, les car-carries seront acheminés vers les ports de Djejdjen (à l’Est), et Mostaganem (à l’Ouest).

    Les autres catégories de marchandises seront réceptionnées dans les ports d’Oran et Arzew situés à l’Ouest du pays, de Ténès et Béjaïa pour le centre, et de Skikda etAnnaba pour l’Est.

    Jeudi 01 Octobre 2009
    Amal Belkessam, à ALGER
    © Copyright Econostrum

  • #2
    Le port d’Alger cherche à se désengorger

    A compter du 1er octobre 2009, les marchandises non conteneurisée ne pourront plus être déchargées au port d’Alger. Celui ci subit de véritables embouteillages coûteux pour les compagnies.

    ALGERIE. Les autorités algériennes ont annoncé que les navires transportant des produits alimentaires et des marchandises diverses non conteneurisés, des véhicules non conteneurisés et des cargaisons de rond à béton et de bois ne seront plus autorisés à décharger ces produits au port d’Alger.

    Les intervenants sur la chaîne du transport maritime (armateurs, importateurs, transitaires…) sont priés de s’adresser aux entreprises portuaires du pays pour prendre connaissance des nouvelles dispositions pratiques découlant de cette mesure qui entrera en vigueur à compter du 1er octobre 2009.

    Les car-ferries seront orientés vers les ports de Djendjen , dans la wilaya (département) de Jijel située à l’Est du pays, de Mostaganem et de Ghazaouet à l’ouest du pays.

    Les autres produits concernés par ce déroutement seront acheminés vers les ports d’Oran, Mostaganem, Arzew et Ghazaouet à l’ouest, Ténès et Béjaïa au centre et Djendjen, Skikda et Annaba à l’Est.

    Les ports d’Algérie sont au bord de l’asphyxie. Celui d’Alger, par lequel transite plus de la moitié du commerce hors-hydrocarbure du pays, a vu le nombre de bateaux en rade atteindre les 49 la semaine dernière.

    La longueur du temps passé en rade et en opérations de déchargement à quai se répercute négativement sur les finances du pays. Le ministère des Transports a récemment annoncé que le taux de fret, les primes d’assurance élevées, les taxes de congestion et les surestaries occasionnent des pertes énormes.

    Il faut savoir que chaque jour passé en mer coûte entre 1000 et 1400 € par navire !

    Mobilisation du personnel portuaire

    Prises à la gorge, les autorités n’ont pas attendu le 1er octobre prochain pour prendre d’autres mesures d’urgence.

    C’est ainsi que tous les bateaux à cargaison homogènes ont été orientés vers d’autres ports du pays. Seuls les navires transportant des conteneurs continuent d’attendre en rade qu’une place soit libérée à quai.

    Les équipes de contrôle de qualité et celles de la manutention portuaire (dockers, conducteurs de Clarks…) ont été renforcées avec comme objectif d’activer 24 heures sur 24.

    Le jeudi, premier jour du week-end algérien, devient une journée de travail obligatoire pour les contrôleurs alors que les dockers de l’Epal ainsi que ceux du Dubaï Port World en charge de la gestion du port à conteneurs font travailler leur personnel de manutention le vendredi (deuxième jour du week-end algérien).

    Apportant leur concours à l’entreprise de désengorgement du port d’Alger, les douanes ont relancé les ordres de transfert de marchandises vers les entrepôts publics.

    Du côté des importateurs situés à Alger, des craintes se font jour à propos des frais supplémentaires occasionnés pour le transport des marchandises.

    Ces importateurs appréhendent également la perspective d’élargissement de leurs réseaux à d’autres ports.

    Mais n’ayant encore reçu aucune notification officielle des mesures annoncées, ils préfèrent attendre avant de réagir. Les responsables du port d’Alger, sollicités par nos soins, n'avaient toujours pas fait suite à nos demandes de précisions à ce sujet hier soir mardi 21 juillet 2009.

    Mardi 21 Juillet 2009
    Amal Belkessam, à ALGER
    © Copyright Econostrum

    Commentaire


    • #3
      L'utilité de la mise en service de l'autoroute est-ouest aura vraiment tout son sens avec la facilitation du transport de marchandises en connexion avec les différent ports du pays et autres centres logistique.

      c'est vraiment le chantier qui va bouleversé l'économie du pays.

      Commentaire

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