L'Arabie Saoudite achètera une grande quantité d'armements à la Russie, si celle-ci refuse de livrer des systèmes de missiles antiaériens S-300 à l'Iran, lit-on jeudi dans le quotidien Vedomosti.
Comme l'ont fait savoir au Financial Times les diplomates étant au courant des détails des négociations, le coût du paquet saoudien qui fait l'objet des négociations est de 2 milliards de dollars et il sera d'environ 7 milliards, s'il est complété de systèmes de missiles antiaériens ultramodernes S-400. Le contrat de livraison de S-300 à l'Iran ne dépasse pas un milliard de dollars.
Une source proche de la direction du ministère russe de la Défense a confirmé au quotidien Vedomosti que les négociations avec l'Arabie Saoudite sur les livraisons d'armes se poursuivaient depuis 2005 (sur les chars T-90S, les véhicules de combat d'infanterie BMP-3, les hélicoptères Mi-36 et Mi-17, les systèmes de missiles antiaériens Pantsir, Bouk M-2E et S-400). Les premiers contrats peuvent être conclus avant la fin de l'année, en premier lieu, sur les hélicoptères.
Un porte-parole de Rosoboronexport (agence russe en charge des exportations d'armes) s'est abstenu de tout commentaire sur les négociations avec l'Arabie Saoudite et sur leur lien avec le contrat de livraison de S-300 à l'Iran. Cependant, une source bien informée dans l'industrie de l'armement a indiqué que la livraison de systèmes S-300 à l'Iran peut être effectuée dans les plus brefs délais, car la cargaison est pratiquement prête à l'expédition, mais sa livraison est retardée sur les directives d'en haut. Si le contrat avec l'Iran est annulé, les S-300 seront rachetés en puisant dans le budget et ils compléteront l'arsenal des forces armées russes, a-t-il dit.
Selon l'expert du Centre d'analyse des stratégies et des technologies Konstantin Makienko, le lien entre le contrat saoudien et la non-livraison des S-300 à l'Iran est possible, car l'Arabie Saoudite sait profiter des importations d'armements en vue de la promotion de ses intérêts par les pays exportateurs. Mais les achats par les Saoudiens de systèmes de DCA ultra-modernes S-400 sont importants pour ce pays, car son espace aérien est, en fait, contrôlé par des conseillers militaires américains et britanniques qui assurent le maniement des armes livrées par leurs pays respectifs.
Comme l'ont fait savoir au Financial Times les diplomates étant au courant des détails des négociations, le coût du paquet saoudien qui fait l'objet des négociations est de 2 milliards de dollars et il sera d'environ 7 milliards, s'il est complété de systèmes de missiles antiaériens ultramodernes S-400. Le contrat de livraison de S-300 à l'Iran ne dépasse pas un milliard de dollars.
Une source proche de la direction du ministère russe de la Défense a confirmé au quotidien Vedomosti que les négociations avec l'Arabie Saoudite sur les livraisons d'armes se poursuivaient depuis 2005 (sur les chars T-90S, les véhicules de combat d'infanterie BMP-3, les hélicoptères Mi-36 et Mi-17, les systèmes de missiles antiaériens Pantsir, Bouk M-2E et S-400). Les premiers contrats peuvent être conclus avant la fin de l'année, en premier lieu, sur les hélicoptères.
Un porte-parole de Rosoboronexport (agence russe en charge des exportations d'armes) s'est abstenu de tout commentaire sur les négociations avec l'Arabie Saoudite et sur leur lien avec le contrat de livraison de S-300 à l'Iran. Cependant, une source bien informée dans l'industrie de l'armement a indiqué que la livraison de systèmes S-300 à l'Iran peut être effectuée dans les plus brefs délais, car la cargaison est pratiquement prête à l'expédition, mais sa livraison est retardée sur les directives d'en haut. Si le contrat avec l'Iran est annulé, les S-300 seront rachetés en puisant dans le budget et ils compléteront l'arsenal des forces armées russes, a-t-il dit.
Selon l'expert du Centre d'analyse des stratégies et des technologies Konstantin Makienko, le lien entre le contrat saoudien et la non-livraison des S-300 à l'Iran est possible, car l'Arabie Saoudite sait profiter des importations d'armements en vue de la promotion de ses intérêts par les pays exportateurs. Mais les achats par les Saoudiens de systèmes de DCA ultra-modernes S-400 sont importants pour ce pays, car son espace aérien est, en fait, contrôlé par des conseillers militaires américains et britanniques qui assurent le maniement des armes livrées par leurs pays respectifs.
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