LES CHINOIS CASSENT LES PRIX : La FAW à 43 millions de centimes et des camions à 60 millions
Les marques automobiles chinoises sont en pôle position au Salon international de l'automobile d'Alger qui a ouvert ses portes mercredi dernier.
En effet, le constructeur chinois FAW propose des citadines au prix imbattable de 43.000 dinars et un camion à 600.000 dinars, ainsi qu’une ristourne de 400.000 dinars sur toutes les gammes des véhicules lourds. Dans un environnement économique devenu maussade pour les concessionnaires, les véhicules chinois, avec leurs prix défiant toute concurrence, pourraient rafler la mise. «Paradoxalement, les Chinois seront les grands bénéficiaires des mesures prises par le gouvernement pour restreindre l'importation de véhicules», a relevé un concessionnaire. Et d’ajouter : «la majorité des Algériens ne pourront pas payer cash des voitures dont le prix dépasse les 100 millions de centimes, si on prend en considération la faiblesse du pouvoir d’achat». Il s’avère, donc, que les Algériens, captivés par les économiques chinoises, seront contraints de faire le choix du prix, peut-être au détriment de la qualité.
Les Chinois récupèrent les ristournes dans les services après-ventes
«La durée de vie d’une voiture chinoise, en Algérie, est de 4, voire 5 an de moins par rapport aux véhicules occidentaux. Il faut prendre en considération les réseaux routiers nationaux qui sont dans un état lamentable, surtout ceux urbains», note un visiteur. Un autre citoyen relève que «le coût de maintenance d’une voiture chinoise reste trop élevée par rapport aux autres marques européennes. Les constructeurs chinois récupèrent les montants des ristournes dans les services après-vente. Je ne dis pas que c’est une arnaque…mais c’est là que réside la tactique marketing chinoise». Dans tous les cas de figures, le SIAA est l’occasion de l’ultime chance qui se présente aux concessionnaires pour booster le volume des ventes qui, pour rappel, a subi des baisses très importantes durant le premier semestre de 2009, due essentiellement au ralentissement économique mondial et les nouvelles mesures instaurées dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009. Ces décisions, très contestées par tous les concessionnaires présents au salon, risquent de faire chuter les ventes de voitures neuves de près de 40%, selon le président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A). En 2008, l'Algérie, qui a importé plus de 250.000 véhicules pour un montant de 3,5 milliards de dollars, veut mettre fin à une croissance vertigineuse, avec une moyenne de 200.000 unités supplémentaires par an. Du fait, la stratégie du gouvernement cherche ainsi à se mettre en position privilégiée pour mieux négocier l'implantation d’usines de fabrication ou de montage de voitures et ce, dans le seul but de réduire la facture d'importation de véhicules.
Le Financier
Le péril jaune
L’ex petit poucet chinois est en train de devenir un véritable rouleau compresseur, qui écrase tout sur son passage. Certains parlent de l’empire chinois. D’autres oublient le pays émergeant pour l’appeler carrément l’ogre chinois. Après le textile en Europe où ils ont failli mettre à genoux toute une industrie, et le bâtiment, la voiture chinoise est en train de se frayer une place parmi les grandes. Rien ne l’arrête désormais. Ni la suppression du crédit auto, ni la présence en nombre de concessionnaires, ni les grandes marques, ni la crise mondiale, ni la nature des régimes, ni le risque d’ailleurs de banqueroute ou de «subprime auto». Qui ne tente rien, n’a rien. C’est une devise. La leur désormais. Le risque, il existera toujours, même en restant les bras croisés. Autant le prendre. En Algérie, concessionnaires, et marchés d’occas de l’automobile, tout le monde est emballé dans le même sac. Le prix de la petite chinoise, affiché à 43 millions de centimes lors du Salon de l’auto d’Alger, a provoqué la «jaunisse» aux plus téméraires des calculateurs. Un joli cadeau pour Mao, soixante ans après la révolution communiste. Sacrés Chinois.
Le Financier
Les marques automobiles chinoises sont en pôle position au Salon international de l'automobile d'Alger qui a ouvert ses portes mercredi dernier.
En effet, le constructeur chinois FAW propose des citadines au prix imbattable de 43.000 dinars et un camion à 600.000 dinars, ainsi qu’une ristourne de 400.000 dinars sur toutes les gammes des véhicules lourds. Dans un environnement économique devenu maussade pour les concessionnaires, les véhicules chinois, avec leurs prix défiant toute concurrence, pourraient rafler la mise. «Paradoxalement, les Chinois seront les grands bénéficiaires des mesures prises par le gouvernement pour restreindre l'importation de véhicules», a relevé un concessionnaire. Et d’ajouter : «la majorité des Algériens ne pourront pas payer cash des voitures dont le prix dépasse les 100 millions de centimes, si on prend en considération la faiblesse du pouvoir d’achat». Il s’avère, donc, que les Algériens, captivés par les économiques chinoises, seront contraints de faire le choix du prix, peut-être au détriment de la qualité.
Les Chinois récupèrent les ristournes dans les services après-ventes
«La durée de vie d’une voiture chinoise, en Algérie, est de 4, voire 5 an de moins par rapport aux véhicules occidentaux. Il faut prendre en considération les réseaux routiers nationaux qui sont dans un état lamentable, surtout ceux urbains», note un visiteur. Un autre citoyen relève que «le coût de maintenance d’une voiture chinoise reste trop élevée par rapport aux autres marques européennes. Les constructeurs chinois récupèrent les montants des ristournes dans les services après-vente. Je ne dis pas que c’est une arnaque…mais c’est là que réside la tactique marketing chinoise». Dans tous les cas de figures, le SIAA est l’occasion de l’ultime chance qui se présente aux concessionnaires pour booster le volume des ventes qui, pour rappel, a subi des baisses très importantes durant le premier semestre de 2009, due essentiellement au ralentissement économique mondial et les nouvelles mesures instaurées dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009. Ces décisions, très contestées par tous les concessionnaires présents au salon, risquent de faire chuter les ventes de voitures neuves de près de 40%, selon le président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A). En 2008, l'Algérie, qui a importé plus de 250.000 véhicules pour un montant de 3,5 milliards de dollars, veut mettre fin à une croissance vertigineuse, avec une moyenne de 200.000 unités supplémentaires par an. Du fait, la stratégie du gouvernement cherche ainsi à se mettre en position privilégiée pour mieux négocier l'implantation d’usines de fabrication ou de montage de voitures et ce, dans le seul but de réduire la facture d'importation de véhicules.
Le Financier
Le péril jaune
L’ex petit poucet chinois est en train de devenir un véritable rouleau compresseur, qui écrase tout sur son passage. Certains parlent de l’empire chinois. D’autres oublient le pays émergeant pour l’appeler carrément l’ogre chinois. Après le textile en Europe où ils ont failli mettre à genoux toute une industrie, et le bâtiment, la voiture chinoise est en train de se frayer une place parmi les grandes. Rien ne l’arrête désormais. Ni la suppression du crédit auto, ni la présence en nombre de concessionnaires, ni les grandes marques, ni la crise mondiale, ni la nature des régimes, ni le risque d’ailleurs de banqueroute ou de «subprime auto». Qui ne tente rien, n’a rien. C’est une devise. La leur désormais. Le risque, il existera toujours, même en restant les bras croisés. Autant le prendre. En Algérie, concessionnaires, et marchés d’occas de l’automobile, tout le monde est emballé dans le même sac. Le prix de la petite chinoise, affiché à 43 millions de centimes lors du Salon de l’auto d’Alger, a provoqué la «jaunisse» aux plus téméraires des calculateurs. Un joli cadeau pour Mao, soixante ans après la révolution communiste. Sacrés Chinois.
Le Financier
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