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Nappes phréatiques du Sud: Six siècles de réserves d’eau

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  • Nappes phréatiques du Sud: Six siècles de réserves d’eau

    Selon des études scientifiques menées à ce sujet, la zone Sud du pays en aura pour six siècles. Les nappes phréatiques regorgent d’eau et il faut juste savoir les gérer et les exploiter.

    Malgré les pertes qu’elles ont engendrées, les importantes chutes de pluies qui se sont abattues ces dernières semaines à travers le territoire national ont toutefois apporté le sourire aux lèvres des responsables du département en charge de l’eau et font présager une bonne saison de labours-semailles pour les agriculteurs. Et pour cause, les chiffres établis par le ministère des Ressources en eau parlent d’un taux de remplissage des barrages de 65%, un taux jamais atteint en cette période de l’année depuis 30 ans.

    Pourtant, en faveur du secteur de l’hydraulique, ces précipitations qui arrivent à point nommé ne signifient nullement pour Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, qui était jeudi en visite de travail dans la wilaya de Tiaret, que les pouvoirs publics pourront baisser les bras pour autant. «Même si on a enregistré une bonne pluviométrie ces dernières années, on ne sait jamais ce qu’il en sera pour les années à venir. Pour cela, il faut continuer sur les programmes tracés afin d’achever les projets en cours et en lancer de nouveaux». Dans la foulée, Sellall a annoncé que des avis d’appels d’offres ont été lancés pour la construction de cinq barrages dont un à Frenda, dans la wilaya de Tiaret.

    Evoquant la stratégie concernant les mesures de précaution que son département a adoptée au cas où le ciel serait moins clément, le ministre a rassuré que quatre barrages sont prévus à cet effet pour alimenter les trois régions du nord du pays. Ainsi, il est prévu qu’en cas de retour de la sécheresse, les barrages de Taksebt (Tizi Ouzou) et Koudiat Acerdoune (Bouira) desserviront la région du Centre, Beni-Haroun (Mila) celle de l’Est et celui de Gargar (Relizane) pour approvisionner la région de l’Ouest en eau potable. Quant au Sud du pays, le ministre des Ressources en eau a rassuré : «Le Sahara ne pose pas de problème en matière de disponibilité d’eau. Car selon des études scientifiques menées à ce sujet, la zone Sud du pays en aura pour six siècles. Les nappes phréatiques regorgent d’eau et il faut juste savoir les gérer et les exploiter».

    Concernant la tournée qui l’a conduit à Tiaret, une wilaya à forte vocation agricole et pastorale, Sellal a eu à se rendre au barrage de Dahmouni, situé à 20 km à l’est de la ville de Tiaret, d’une capacité initiale de 41,00 hm3 et destinée à l’irrigation des surfaces agricoles dans la plaine de Sersou. Sur place, le ministre a donné instruction à ce que la desserte de la rive droite de Nahr Ouassel, (alimentant le barrage en question) soit achevée dans les plus brefs délais. L’autre escale du ministre a été celle de la station d’épuration des eaux usées des villes de Tiaret, Souguer, Aïn Bouchekif et Dahmouni. Cette station est destinée à traiter quelque 13 millions de m3 d’eaux usées, qui se déversent actuellement dans le barrage de Dahmouni et le ministre a promis de débloquer la somme de 100 millions de DA dans la semaine en cours pour la réalisation d’une unité de déshydratation mécanique des boues. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a inspecté l’avancement des travaux de dragage de vase qui réduit la capacité du barrage de Bekhedda, conçu pour contenir 42 millions de m3 d’eau. Le dernier ouvrage hydraulique inspecté par le ministre a été la retenue collinaire de Oued Taht, dans la commune de Frenda, destiné à l’irrigation de 100 hectares.

    Le Jour d'Algérie
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