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Rapport Goldstone : Ce qu’Israël veut, l’ONU le veut
Samedi 03 octobre 2009 à 12:46
Encore une fois Israël l’emporte triomphalement, et échappe aux canaux de la justice internationale pour répondre de ses crimes de guerre, aidé en cela par les Arabes et les Palestiniens.
Pour la petite histoire, le juge Sud africain Richard Goldstone a soumis au conseil des droits de l’Homme des Nations Unies en septembre dernier un rapport d’enquête sur les crimes de guerre perpétrés par Israël lors de sa dernière agression contre Gaza, recommandant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI). Une résolution devait être votée hier par le conseil onusien. Mais, ça aurait été pécher par excès d’optimisme, que de le croire.
Israël qui a actionné ses sempiternelles mises en garde contre sa sécurité menacée a eu gain de cause, après que le conseil des Nations Unies ait décide, sous le poids des pressions, de reporter à sa session de mars 2010 le vote d’une résolution sur le rapport d’enquête. Et qui a été derrière l’ajournement de cette résolution, qui aurait honoré, ne serait-ce que symboliquement, le sang des centaines de martyrs de Gaza ?
Israël, les Etats-Unis et tous ceux qui sont dans leur sillage, bien évidemment. Mais, ils ne sont pas les seuls. L’Organisation de la Conférence islamique (OCI), les groupes africain et arabe et le mouvement des non-alignés ont appelé à l’ajournement. Et comble de l’ironie, l’autorité palestinienne a recommandé cette manoeure dilatoire.
Rien ne presse, en somme ! Que des femmes, hommes et enfants de Gaza soient tués, blessés et estropiés de la manière la plus barbare qui soit, ceci ne semble pas émouvoir outre mesure leurs frères, les tenants du processus de paix. Ou peut-être cela s’inscrit-il dans leur politique infatigable de main tendue à l’Etat hébreu. Peu importe ses crimes et ses agressions contre un peuple désarmé, affamé, assiégé, du moment qu'il continue à faire la pluie et le beau temps : faire miroiter des lendemains meilleurs, avec un hypothétique Etat palestinien, dénué de tous les attributs d’un Etat, et fulminer de mettre un coup d’arrêt à un processus de paix, déjà moribond et n’ayant produit, depuis des années qu’il existe, aucun résultat.
Comment peut-on attendre de l’Occident et d’Israël de tenir compte des pays arabes et de la partie palestinienne, si on est aussi prompt à capituler et à renoncer à nos droits les plus élémentaires ?
Un parallèle est à cet effet éloquent. Regardons l’affaire Gilad Shalit, l’otage israélien détenu par le Hamas. Israël et l’Occident, notamment la France, se démènent dans tous les sens pour obtenir sa libération. Pour avoir seulement pu arracher une vidéo, le montrant vivant, Israël a libéré une vingtaine de palestiniennes, qui croupissaient dans les geôles israéliennes.
Shalit est un citoyen franco-israélien, et qui, plus est, appartient à l’armée israélienne. Les 1400 victimes de Gaza, sont pour la plupart, des civils palestiniens, qui ont péri sous les bombes au phosphore blanc et les obus prohibés et meurtriers. Le premier est protégé, défendu et valorisé par les siens, les seconds sont oubliés et lâchés par les leurs…c’est honteux et indigne.
© Copyright GlobalNet
Encore une fois Israël l’emporte triomphalement, et échappe aux canaux de la justice internationale pour répondre de ses crimes de guerre, aidé en cela par les Arabes et les Palestiniens.
Pour la petite histoire, le juge Sud africain Richard Goldstone a soumis au conseil des droits de l’Homme des Nations Unies en septembre dernier un rapport d’enquête sur les crimes de guerre perpétrés par Israël lors de sa dernière agression contre Gaza, recommandant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI). Une résolution devait être votée hier par le conseil onusien. Mais, ça aurait été pécher par excès d’optimisme, que de le croire.
Israël qui a actionné ses sempiternelles mises en garde contre sa sécurité menacée a eu gain de cause, après que le conseil des Nations Unies ait décide, sous le poids des pressions, de reporter à sa session de mars 2010 le vote d’une résolution sur le rapport d’enquête. Et qui a été derrière l’ajournement de cette résolution, qui aurait honoré, ne serait-ce que symboliquement, le sang des centaines de martyrs de Gaza ?
Israël, les Etats-Unis et tous ceux qui sont dans leur sillage, bien évidemment. Mais, ils ne sont pas les seuls. L’Organisation de la Conférence islamique (OCI), les groupes africain et arabe et le mouvement des non-alignés ont appelé à l’ajournement. Et comble de l’ironie, l’autorité palestinienne a recommandé cette manoeure dilatoire.
Rien ne presse, en somme ! Que des femmes, hommes et enfants de Gaza soient tués, blessés et estropiés de la manière la plus barbare qui soit, ceci ne semble pas émouvoir outre mesure leurs frères, les tenants du processus de paix. Ou peut-être cela s’inscrit-il dans leur politique infatigable de main tendue à l’Etat hébreu. Peu importe ses crimes et ses agressions contre un peuple désarmé, affamé, assiégé, du moment qu'il continue à faire la pluie et le beau temps : faire miroiter des lendemains meilleurs, avec un hypothétique Etat palestinien, dénué de tous les attributs d’un Etat, et fulminer de mettre un coup d’arrêt à un processus de paix, déjà moribond et n’ayant produit, depuis des années qu’il existe, aucun résultat.
Comment peut-on attendre de l’Occident et d’Israël de tenir compte des pays arabes et de la partie palestinienne, si on est aussi prompt à capituler et à renoncer à nos droits les plus élémentaires ?
Un parallèle est à cet effet éloquent. Regardons l’affaire Gilad Shalit, l’otage israélien détenu par le Hamas. Israël et l’Occident, notamment la France, se démènent dans tous les sens pour obtenir sa libération. Pour avoir seulement pu arracher une vidéo, le montrant vivant, Israël a libéré une vingtaine de palestiniennes, qui croupissaient dans les geôles israéliennes.
Shalit est un citoyen franco-israélien, et qui, plus est, appartient à l’armée israélienne. Les 1400 victimes de Gaza, sont pour la plupart, des civils palestiniens, qui ont péri sous les bombes au phosphore blanc et les obus prohibés et meurtriers. Le premier est protégé, défendu et valorisé par les siens, les seconds sont oubliés et lâchés par les leurs…c’est honteux et indigne.
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