Voilà j'ai trouvé des extraits interessants tirés des travaux d'un ethnologue americain :
THE PEOPLE OF THE AURES MASSIF
M. W. Hilton-Simpson
The Geographical Journal, Vol. 65, No. 1. (Jan., 1925), pp. 24-28.
I) Introduction
1) Le contexte
Il ya trois ans j'ai lu un papier durant une soirée (publié dans Geographical Journal, Janvier 1922) au cours de laquelle j'ai essayé de montrer comment la géographie du massif de l'Aurès, au SE de l'Algérie, avait fait de cette zone d'accès restreint un "îlot" de la culture antique.
Ses frontières interdites et façonnées de roches escarpées l'ont, dans une large mesure, tenu à l'écart de l'intru étranger. Pourtant, à diverses époques ses habitants les Shawiya issus de l'ancien peuplement berbère(ou lybien), ont adopté certains arts, l'artisanat et les coutumes, soit auprès des conquérants successifs du pays voisins ou des autres peuples du bassin méditerranéen, en conservant leur culture propre. Ces arts, l'artisanat et les coutumes, une grande partie dans la forme primitive dans lequel ils ont d'abord été mis en place, semblent avoir persisté dans les vallées reculées de l'Aurès, à ce jour.
Après avoir lu mon article deux orateurs, les professeurs JL Myres et M. Henry Balfour, ont souligné que beaucoup de lumière peut être jeté sur la vie à l'époque antique et dans diverses époques de l'histoire, et même de la préhistoire, de la région méditerranéenne par une étude de l'ethnographie actuelle des Shawiyas. Ces remarques ont considérablement élargi ma vision. Jusqu'à cette époque, j'avais eu trop tendance à attribuer tout ce que je trouve d'origine apparemment ancienne à l'influence de Rome.
Pendant le séjour de mes deux hivers ultérieure »chez les Berbères j'ai essayé de rassembler autant de détails des métiers anciens, des coutumes et du folklore, que j'ai pu obtenir, et, pendant les intervalles entre les voyages, j'ai essayé de tracer les origines de leurs pratiques au moyen de longs travaux à la maison. Ces recherches sont encore loin d'être terminée, mais, en grâce à eux, j'ai été amené à croire que plusieurs actes de la vie moderne Shawiya renvoie bien avant l'époque pré-romaine.
Quand ma femme et moi étions sur le point de reprendre notre travail dans les collines de l'Aurès l'hiver dernier une occasion inespérée se pose de l'obtention d'une série animée d'images, illustrant certains de ces anciens arts et métiers, ce qui pourrait être déposé devant les ethnologues et les étudiants d'histoire ancienne pour l'étude. Nous avons fait connaissance avec M. le juge Haeseler, un jeune voyageur américain, qui a pris un B. Sc à Harvard et titulaire du diplôme d'Oxford en anthropologie. Il nous a dit qu'il avait été soigneusement formés à l'utilisation de la caméra cinématographique, et qu'il entendait se consacrer à l'édification d'une "bibliothèque" des films ethnographiques à des fins scientifiques et éducatives.
Il a été décidé qu'il devrait commencer cette carrière en nous accompagnant dans les Aurès. Haeseler était de prendre les photos, et je devais être responsable de leur exactitude ethnographiques, tandis que ma femme était prête à utiliser ses pouvoirs de persuasion auprès de ses amis maintenant très nombreux parmi les femmes Shawiya, qui, étant musulmannes, pourrait bien s'attendre à voir dans les appareil photo une menace.
THE PEOPLE OF THE AURES MASSIF
M. W. Hilton-Simpson
The Geographical Journal, Vol. 65, No. 1. (Jan., 1925), pp. 24-28.
I) Introduction
1) Le contexte
Il ya trois ans j'ai lu un papier durant une soirée (publié dans Geographical Journal, Janvier 1922) au cours de laquelle j'ai essayé de montrer comment la géographie du massif de l'Aurès, au SE de l'Algérie, avait fait de cette zone d'accès restreint un "îlot" de la culture antique.
Ses frontières interdites et façonnées de roches escarpées l'ont, dans une large mesure, tenu à l'écart de l'intru étranger. Pourtant, à diverses époques ses habitants les Shawiya issus de l'ancien peuplement berbère(ou lybien), ont adopté certains arts, l'artisanat et les coutumes, soit auprès des conquérants successifs du pays voisins ou des autres peuples du bassin méditerranéen, en conservant leur culture propre. Ces arts, l'artisanat et les coutumes, une grande partie dans la forme primitive dans lequel ils ont d'abord été mis en place, semblent avoir persisté dans les vallées reculées de l'Aurès, à ce jour.
Après avoir lu mon article deux orateurs, les professeurs JL Myres et M. Henry Balfour, ont souligné que beaucoup de lumière peut être jeté sur la vie à l'époque antique et dans diverses époques de l'histoire, et même de la préhistoire, de la région méditerranéenne par une étude de l'ethnographie actuelle des Shawiyas. Ces remarques ont considérablement élargi ma vision. Jusqu'à cette époque, j'avais eu trop tendance à attribuer tout ce que je trouve d'origine apparemment ancienne à l'influence de Rome.
Pendant le séjour de mes deux hivers ultérieure »chez les Berbères j'ai essayé de rassembler autant de détails des métiers anciens, des coutumes et du folklore, que j'ai pu obtenir, et, pendant les intervalles entre les voyages, j'ai essayé de tracer les origines de leurs pratiques au moyen de longs travaux à la maison. Ces recherches sont encore loin d'être terminée, mais, en grâce à eux, j'ai été amené à croire que plusieurs actes de la vie moderne Shawiya renvoie bien avant l'époque pré-romaine.
Quand ma femme et moi étions sur le point de reprendre notre travail dans les collines de l'Aurès l'hiver dernier une occasion inespérée se pose de l'obtention d'une série animée d'images, illustrant certains de ces anciens arts et métiers, ce qui pourrait être déposé devant les ethnologues et les étudiants d'histoire ancienne pour l'étude. Nous avons fait connaissance avec M. le juge Haeseler, un jeune voyageur américain, qui a pris un B. Sc à Harvard et titulaire du diplôme d'Oxford en anthropologie. Il nous a dit qu'il avait été soigneusement formés à l'utilisation de la caméra cinématographique, et qu'il entendait se consacrer à l'édification d'une "bibliothèque" des films ethnographiques à des fins scientifiques et éducatives.
Il a été décidé qu'il devrait commencer cette carrière en nous accompagnant dans les Aurès. Haeseler était de prendre les photos, et je devais être responsable de leur exactitude ethnographiques, tandis que ma femme était prête à utiliser ses pouvoirs de persuasion auprès de ses amis maintenant très nombreux parmi les femmes Shawiya, qui, étant musulmannes, pourrait bien s'attendre à voir dans les appareil photo une menace.
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