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1,6 million d’étudiants et après?

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  • 1,6 million d’étudiants et après?

    ILS FONT LEUR RENTRÉE UNIVERSITAIRE AUJOURD’HUI
    1,6 million d’étudiants et après?

    04 Octobre 2009 - Page : 3
    Lu 157 fois
    Alors que les réformes sont axées sur le côté quantitatif, la qualité de l’enseignement laisse à désirer.

    C’est la rentrée universitaire. 1164.137 étudiants rejoignent aujourd’hui les enceintes de l’enseignement supérieur. Parmi ces étudiants, pas moins de 134.981 sont de nouveaux bacheliers. Avec 57, 7% de réussite, le taux des filles titulaires du Bac est supérieur à celui des garçons. Pour les prendre en charge, les autorités ont prévu un plan réparti sur deux volets: l’encadrement pédagogique et les capacités d’accueil.
    Pour l’encadrement, pas moins de 35.000 enseignants seront à pied d’oeuvre. Ainsi, chaque enseignant s’occupera de 30 étudiants. Pour rester dans l’arithmétique, il est prévu la création de 7184 postes de formation en magistère. Aussi, le système Licence-Master-Doctorat (LMD) sera élargi. Preuve en est, un ensemble de 2240 postes de graduation de troisième degré LMD seront ouverts. Les sciences médicales ne seront pas en reste. A cet effet, il est prévu l’ouverture de 2450 postes de spécialisation. Côté infrastructures, la rentrée universitaire verra l’ouverture d’un centre universitaire, de 4 écoles nationales, de 56 cités universitaires à l’échelle nationale.
    A cet effet, la formation doctorante bénéficiera de 83 écoles spécialisées. La lecture de ces chiffres pourrait donner le vertige et même une overdose de satisfaction. En ce sens, les autorités n’ont pas manqué de faire retentir «les clairons de la renommée». Pourtant, la réalité de l’Université algérienne est tout autre. En matière de performances, cette dernière fait preuve d’inaptitude à se conformer aux normes pédagogiques internationales. Et ce n’est surtout pas le dernier classement mondial, établi par Ranking Web of World Universities, qui en apportera le démenti.
    Fait à la mi-septembre dernier, ce classement a infligé une gifle cinglante à l’enseignement supérieur. Pour rappel, l’université Djillali-Liabès, du nom de l’illustre intellectuel algérien assassiné par «les loups qui habitent la nuit», a été confinée à la peu glorieuse 4116e place mondiale. Pour sa part, l’université Houari- Boumediene, auréolée du mythe de la plus grande du genre à l’échelle africaine, figure au 7008e rang mondial. Et c’est tout l’arsenal des réformes mis en place qui a essuyé un véritable camouflet.
    Lequel camouflet renvoie à une réalité des plus amères. Malgré toutes les mesures prises, la rentrée universitaire est reportée sine die. En tout cas, la qualité de l’enseignement laisse à désirer. A ce titre, l’Université algérienne présente le spectacle désolant de l’institution sevrée de «sa crème». Durant les année 90, l’obscurantisme a frappé la sphère intellectuelle algérienne de plein fouet.
    De ce fait, l’élite s’est retrouvée confrontée à une situation aussi cruelle qu’absurde: abdiquer ou disparaître. Aujourd’hui encore, l’Université fait face au retour, programmé ou non, de l’intégrisme sous toutes ses formes. Cela donne la mesure du fossé qui sépare l’intellectuel de la société. Cette situation a pour conséquence de préparer le terrain aux acteurs fondamentalistes de tous bords, pour répandre leurs discours et élargir leur champ d’action.
    Face à cette situation, l’impératif est de réhabiliter le rôle de l’intellectuel dans la société, celui de l’éclaireur qui libère l’esprit du dogme.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    La farandole des chiffres

    La farandole des chiffres

    Chaque année, des milliers d’étudiants arrivent en bout de cursus, diplôme en main, mais ce diplôme, simple document administratif, ne leur permet pas de décrocher un job. Loin s’en faut. Ce qui fait de ces étudiants, sauf pour ceux dont les parents ont leurs entrées dans le système, d’“éminents chercheurs”.

    La rentrée universitaire a lieu aujourd’hui, après des vacances inhabituellement longues. Comme chaque année, la farandole des chiffres sera certainement au rendez-vous.
    En effet, l’administration de l’enseignement supérieur se fera forte d’aligner encore des statistiques pour montrer que l’État y va fort de ses deniers afin de former pour le pays tant d’étudiants, tant de places pédagogiques, tant de lits, tant de professeurs… Ne dit-on pas pourtant que les statistiques, c’est l’art de mentir avec précision ?
    Évidemment, il ne s’agit pas de faire peu cas des efforts, bien réels, des pouvoirs publics à assurer une formation universitaire à tous les bacheliers. Cela va de soi. Aujourd’hui, c’est cette formation même qui fait débat. Tous les observateurs honnêtes conviennent qu’elle n’est pas de qualité, qu’elle est en deçà des standards universels et, surtout, qu’elle est en déphasage avec les besoins du monde du travail et de la société, en général.
    Chaque année, des milliers d’étudiants arrivent en bout de cursus, diplôme en main, mais ce diplôme, simple document administratif, ne leur permet pas de décrocher un job. Loin s’en faut. Ce qui fait de ces étudiants, sauf pour ceux dont les parents ont leurs entrées dans le système, d’“éminents chercheurs”. Des chercheurs d’emploi, s’entend.
    Pendant ce temps, nos entreprises, notamment dans le secteur privé, se rabattent sur les expatriés, comme alternative à l’incapacité de l’institution universitaire à être le moteur de la croissance dans un monde où l’économie fait loi.
    Il est clair que le quotient intellectuel de nos étudiants n’est pas en cause. Ce sont les objectifs pédagogiques, les contenus des programmes, les méthodes d’enseignement qui sont trop archaïques, trop obsolètes pour permettre à l’université d’être de son temps. L’instauration du système LMD, la mise en place de grandes écoles pourraient être une solution ? À condition qu’il ne s’agisse pas d’une énième entourloupette politique.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      1,6 million d’étudiants et après?
      c'est plutot 1,16 million
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Parmi ces étudiants, pas moins de 134.981 sont de nouveaux bacheliers


        sur 1,16 millions d etudiants , c est de la braderie ...

        soit la majorité n ont pas le bac, soit majortié des etudiants double ... soit une grande partie sont des doctorants qui passent 6- 8 ans en etudes . les etudes superieurs durent entre 2 et 5 ans en general
        Dernière modification par upup, 05 octobre 2009, 00h22.

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        • #5
          posté par upup

          soit la majorité n ont pas le bac
          upup à l age de raison ?? ou bien chez -toi ( Maroc ) on accède à l université sans bac ???
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            pas de bac, pas d université.

            vos chiffres sont incohernts.

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