Crise économique
«Consommer marocain»
Voila le nouveau dicton de la rentrée que commencent à véhiculer un certain nombre d’«ir»responsables marocains. Face à la chute extrêmement inquiétante et prévisible des maigres réserves en devises dont à tant besoin notre pays, nos éminences grises proposent maintenant de consommer local. Consommer marocain, oui, mais quoi ? Ne doit-on plus ouvrir de robinet d’eau, ni allumer d’ampoule d’électricité, ni jeter nos ordures ménagères et encore moins tirer la chasse d’eau des WC, et surtout ne plus téléphoner ni griller de cigarettes ? Tous ces gestes anodins et quotidiens sont sanctionnés de sorties irrémédiables de devises car les sociétés gestionnaires sont étrangères (Véolia, Vivendi, Redal, Lydec, Altadis...). Nos brillants dirigeants ont bradé les meilleures entreprises nationales à des groupes étrangers voraces et prédateurs sans avoir réalisé les préjudices néfastes et très douloureux que notre pauvre pays, à l’économie vacillante, va devoir irrémédiablement affronter tôt ou tard. Surtout que nos besoins alimentaires essentiels et notre énergie sont payés en devises. Pourquoi les quelques grands groupes nationaux aux capitaux colossaux et aux dirigeants d’une intelligence si pointue et aiguisée n’ont-ils pas investi ces champs économiques stratégiques et vitaux laissés à des prix dérisoires au capitalisme étranger ? Le Maroc a-t-il les moyens de sa politique ultra libérale menée tambour battant avec perte et fracas par des «ir»responsables politiques ? Assurément pas. Le choc sera extrêmement douloureux, certes seulement pour l’écrasante majorité de la population qui paie déjà très cher le prix de ces choix, vraiment irresponsables.
YASSINE BEN ABDESLAM
«Consommer marocain»
Voila le nouveau dicton de la rentrée que commencent à véhiculer un certain nombre d’«ir»responsables marocains. Face à la chute extrêmement inquiétante et prévisible des maigres réserves en devises dont à tant besoin notre pays, nos éminences grises proposent maintenant de consommer local. Consommer marocain, oui, mais quoi ? Ne doit-on plus ouvrir de robinet d’eau, ni allumer d’ampoule d’électricité, ni jeter nos ordures ménagères et encore moins tirer la chasse d’eau des WC, et surtout ne plus téléphoner ni griller de cigarettes ? Tous ces gestes anodins et quotidiens sont sanctionnés de sorties irrémédiables de devises car les sociétés gestionnaires sont étrangères (Véolia, Vivendi, Redal, Lydec, Altadis...). Nos brillants dirigeants ont bradé les meilleures entreprises nationales à des groupes étrangers voraces et prédateurs sans avoir réalisé les préjudices néfastes et très douloureux que notre pauvre pays, à l’économie vacillante, va devoir irrémédiablement affronter tôt ou tard. Surtout que nos besoins alimentaires essentiels et notre énergie sont payés en devises. Pourquoi les quelques grands groupes nationaux aux capitaux colossaux et aux dirigeants d’une intelligence si pointue et aiguisée n’ont-ils pas investi ces champs économiques stratégiques et vitaux laissés à des prix dérisoires au capitalisme étranger ? Le Maroc a-t-il les moyens de sa politique ultra libérale menée tambour battant avec perte et fracas par des «ir»responsables politiques ? Assurément pas. Le choc sera extrêmement douloureux, certes seulement pour l’écrasante majorité de la population qui paie déjà très cher le prix de ces choix, vraiment irresponsables.
YASSINE BEN ABDESLAM
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