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L'arriére-saison

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  • L'arriére-saison

    L'arrière-saison


    L'arrière-saison, aux portes du temps
    Figée sur les arbres, brulés aux volcans
    Scintille sur l'eau d'un lac envoutant,
    Baigne mon âme, dans un mouvement

    Face a mes doutes, j'imagine l'abstrait
    Abstraction, des réactions, rien de suspect
    J'emporte dans mon baluchon, un livre
    Qui conte l'histoire des saisons ivres...

    D'un mouvement de bras, tout s'éclaircit
    Suffisait-il d'oser pénétré le bruit ?
    S'intercaler dans les calcaires du vent
    Me laisser porter, sans calcul savants

    Simplement effleurer de l'âme l'inconscient
    Et un clignement de cils, en s'endormant
    Sur les presqu'iles d'un espoir dénoué
    Trop longtemps agripper a la fatalité

    Mes amis avaient tous dit la vérité,
    Mais c'est seul que doit désormais m'en aller
    Frappant de mes galops assoupis
    La terre de laine, désolé, je m'enfuis...

    Mortifiant les hièbles ébènes désarticulées
    Hyènes assiégé et chevaux tout défoncés
    Rien n'emporte plus haut le cri des damnés
    Sinon la joie de vous offrir mon sourire réincarné

    Un oncle invertébré m'a pris dans ces bras
    Tissant de sa mémoire rouillé, une toile de vie
    Dessinant le visage de ma mère d'un geste étroit
    Celle qui engendre a vraiment tout les droits...

    Je donnerais mes définitions en protèges cahiers
    Et mauves, de saturnes a ma maison saturée
    De gribouillages, d'enfants mal éduqué
    Hominidés, race supérieur, et conneries héritées

    Je fait une halte, sur mes désirs morts nés
    Et sans parlé du sang, j'ai les mains souillées
    J'ai lavé mon honneur, l'ai essuyé sur la lune
    Les brunes ne comptent pas pour des prunes...

    Le lierre sur mon corps, comme un verdict
    Lichen dégoulinant sur ma peau toute bleue
    Me rappel que touareg et pensées strictes
    Ne font ni bon ménage ni ne plaisent aux cieux

    Je n'ai pas échoué, j'ai vaincu les frontières !
    Bibendums de sodium je vous garde une prière !
    Prend soin de changer ta peau et ce cœur de pierre
    Quant a moi l'arrière-saison me délivre d'hier...


    Chaarar,
    Dernière modification par Chaarar, 04 octobre 2009, 19h39.
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    salutmon grand.. comme toujours c'est magnifique, maerci pour le partage..
    Quand on aime, ou bien l’on n’a point de peine, ou bien l’on aime jusqu'à sa peine.
    Saint augustin

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    • #3
      Hi chaarar
      je te jure ke j'ai reli 3 fois ton poeme et à chaque fois je suis transportée par la force des mots sachant ke la destination est differente à chaque lecture

      j'adore ce passage
      Je donnerais mes définitions en protèges cahiers
      Et mauves, de saturnes a ma maison saturée
      De gribouillages, d'enfants mal éduqué
      Hominidés, race supérieur, et conneries héritées
      merci poete du desert t trop fort!

      Commentaire


      • #4
        C'est magnifque comme tout ce que tu écris , avec une telle profondeur, merci de le partager.

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        • #5
          Merci a vous trois mes ami(e)s

          ça fait chaud au coeur de vous savoir tout prés
          Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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          • #6
            @ Charaar,


            J'aime la profondeur qui se degage a travers tout le poeme , les mots sont mesures et pesants mais si bien balances!!
            S
            Dernière modification par suzanna, 04 octobre 2009, 20h01.
            " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
            NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

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            • #7
              Merci pour ton passage Suzanna
              Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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              • #8
                Merci Chaarar de nous emporter avec toi dans ce périple qui vibrant d'intimité. Tes vers tissent une superbe toile entre nature et états d'ame.

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                • #9
                  Merci de ta lecture

                  ça fait plaisir de voir que dans la lecture certains vont plus loin que les mots....le parralléle nature-élément est essentiel dans mon écriture en effet.

                  Merci, et merci a tous
                  Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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