Voila une bien triste nouvelle en ce qui concerne un des miens. Espérons que la libération de Bernard se fasse dans les meilleures conditions.
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Un groupe irakien peu connu a menacé de tuer un ingénieur français enlevé en Irak si la France ne mettait pas fin à sa "présence illégitime" dans ce pays, selon la chaîne de télévision Al Arabia.
La chaîne installée à Doubai a diffusé mercredi un enregistrement vidéo du groupe "Brigade de la vigilance pour l'Irak" faisant apparaître un homme assis devant des activistes qui braquent des fusils sur sa tête. L'homme dit se prénommer Bernard.
Des hommes armés ont enlevé le 5 décembre à Bagdad un ingénieur que des responsables français et irakiens ont ensuite identifié sous le nom de Bernard Planche.
Installé en Irak depuis plusieurs mois, Bernard Planche était employé par l'organisation non gouvernementale AACCESS, qui oeuvre dans le secteur économique et social. Selon les autorités irakiennes, il travaillait à la station d'épuration de Roussafa, dans l'est de Bagdad.
Le gouvernement français avait fait savoir après le rapt qu'il faisait son maximum pour obtenir la libération de Bernard Planche - assurance que le président Jacques Chirac avait aussi donnée à la fille de l'ingénieur, Isabelle Planche.
Dans la vidéo, l'otage déclare à la caméra en anglais: "Je m'appelle Bernard, j'ai 52 ans. Je suis originaire de Lyon, France. Je travaille (...) comme ingénieur depuis deux ans." La chaîne a fait doubler ses paroles en arabe.
"Je remercie tous ceux qui veulent m'aider, je remercie ma famille et présente des excuses pour les problèmes que je leur ai causés", dit-il encore.
LES SERVICES FRANCAIS "MOBILISES"
Al Arabia a ajouté: "Le groupe a appelé le gouvernement français à mettre fin à ce qu'il considère comme une présence française illégitime en Irak, sans quoi l'otage serait tué."
Il s'agit de la première revendication connue de l'enlèvement de Bernard Planche.
En France, le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy "a rappelé que les services français étaient mobilisés depuis le jour de l'enlèvement de Bernard Planche", a fait savoir le Quai d'Orsay.
"Nous examinons avec attention les images diffusées par Al Arabia", a dit le chef de diplomatie française en rappelant que Paris demandait la "libération immédiate" de l'otage français, "dont l'enlèvement n'était justifié par rien".
Le ministre a aussi noté que "la discrétion s'impose" dans cette affaire.
La France n'a pas déployé de soldats en Irak et ne participe d'aucune manière à la formation de policiers irakiens. Quelque 90 ressortissants français sont répertoriés à Bagdad, dont une quarantaine qui dépendent du ministère des Affaires étrangères et une quinzaine de journalistes.
Quinze enlèvements au moins ont eu lieu en Irak ces trois derniers mois, après une trêve apparente observée durant l'été.
source : DOUBAI (Reuters)
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Un groupe irakien peu connu a menacé de tuer un ingénieur français enlevé en Irak si la France ne mettait pas fin à sa "présence illégitime" dans ce pays, selon la chaîne de télévision Al Arabia.
La chaîne installée à Doubai a diffusé mercredi un enregistrement vidéo du groupe "Brigade de la vigilance pour l'Irak" faisant apparaître un homme assis devant des activistes qui braquent des fusils sur sa tête. L'homme dit se prénommer Bernard.
Des hommes armés ont enlevé le 5 décembre à Bagdad un ingénieur que des responsables français et irakiens ont ensuite identifié sous le nom de Bernard Planche.
Installé en Irak depuis plusieurs mois, Bernard Planche était employé par l'organisation non gouvernementale AACCESS, qui oeuvre dans le secteur économique et social. Selon les autorités irakiennes, il travaillait à la station d'épuration de Roussafa, dans l'est de Bagdad.
Le gouvernement français avait fait savoir après le rapt qu'il faisait son maximum pour obtenir la libération de Bernard Planche - assurance que le président Jacques Chirac avait aussi donnée à la fille de l'ingénieur, Isabelle Planche.
Dans la vidéo, l'otage déclare à la caméra en anglais: "Je m'appelle Bernard, j'ai 52 ans. Je suis originaire de Lyon, France. Je travaille (...) comme ingénieur depuis deux ans." La chaîne a fait doubler ses paroles en arabe.
"Je remercie tous ceux qui veulent m'aider, je remercie ma famille et présente des excuses pour les problèmes que je leur ai causés", dit-il encore.
LES SERVICES FRANCAIS "MOBILISES"
Al Arabia a ajouté: "Le groupe a appelé le gouvernement français à mettre fin à ce qu'il considère comme une présence française illégitime en Irak, sans quoi l'otage serait tué."
Il s'agit de la première revendication connue de l'enlèvement de Bernard Planche.
En France, le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy "a rappelé que les services français étaient mobilisés depuis le jour de l'enlèvement de Bernard Planche", a fait savoir le Quai d'Orsay.
"Nous examinons avec attention les images diffusées par Al Arabia", a dit le chef de diplomatie française en rappelant que Paris demandait la "libération immédiate" de l'otage français, "dont l'enlèvement n'était justifié par rien".
Le ministre a aussi noté que "la discrétion s'impose" dans cette affaire.
La France n'a pas déployé de soldats en Irak et ne participe d'aucune manière à la formation de policiers irakiens. Quelque 90 ressortissants français sont répertoriés à Bagdad, dont une quarantaine qui dépendent du ministère des Affaires étrangères et une quinzaine de journalistes.
Quinze enlèvements au moins ont eu lieu en Irak ces trois derniers mois, après une trêve apparente observée durant l'été.
source : DOUBAI (Reuters)
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