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http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=10344
Pour les autorités canadiennes chargées des affaires étrangères et du commerce international, l’accent est de plus en plus mis sur le fait que le Royaume dispose d’une économie qui "continue d’évoluer et de s’adapter à la mondialisation grâce à d’importantes réformes visant à moderniser l’économie, à améliorer l’infrastructure publique et à encourager l’investissement des capitaux privés".
"S’il continue sur sa lancée, celle d’accorder la priorité à la modernisation de son économie, lit-on dans un document officiel du ministère des affaires étrangères, le Maroc devrait devenir un partenaire de plus en plus important dans nos relations économiques et commerciales bilatérales".
Pour Ottawa, une telle perspective est de plus en plus claire, surtout depuis une décennie, dans ses échanges avec "un des plus vieux partenaires du Canada", bien que le volume de ces échanges reste bien en deçà des potentialités de coopération entre deux peuples qui sont du même poids démographique (32 millions d’habitants environ).
Avec un excédent commercial favorable au Canada d’un plus de 60 millions de dollars dégagé, selon les données de 2004, par près de 160 millions de dollars d’exportations canadiennes et de 93 millions de dollars d’importations de produits marocains, la tendance de la relation entre les deux pays est à la diversification des secteurs d’échanges, avec notamment, du côté marocain, "un intérêt constant d’une année à l’autre pour les technologies et les produits canadiens novateurs".
Dans une analyse de la structure de ces échanges, le ministère des affaires étrangères d’Ottawa table sur des prévisions du Maroc d’importer plus de gaz naturel, de favoriser davantage l’exploration pétrolière et gazière, secteur à l’expertise canadienne reconnue, tout en soulignant des secteurs qui enregistrent un rythme soutenu d’exportations canadiennes vers le Royaume : produits chimiques, environnement, exploitation minière, zoogénétique, équipement médical, technologies de l’information et télécommunications.
L’ambition du libre échange
Ces secteurs, nouveaux porteurs pour Ottawa vers un pays où "les industries devront se transformer afin de relever les défis découlant de son accord d’association avec l’Union européenne (UE) et de son accord de libre-échange avec les Etats-Unis", s’ajouteront aux secteurs traditionnels des importations marocaines : blé dur, légumineuses, papier, filaments synthétiques, préparations médicales, cosmétiques... En échange, le Maroc livre au Canada principalement des agrumes (clémentines et oranges notamment), des produits pétroliers raffinés, certains minerais et produits de confection textile.
De fait, la tendance au raffermissement des liens économiques entre les deux pays, légitime une plus grande ambition, comme celle exprimée en mai dernier par un sénateur canadien, M. Consiglio Di Nino (conservateur), qui, comme membre du comité des affaires étrangères du Sénat, a appelé à la conclusion d’un accord de libre-échange avec le Maroc, à l’instar de celui conclu par le Royaume avec le principal partenaire commercial du Canada, les Etats-Unis.
Comptant donc sur les obligations contractées par le Maroc, en tant que membre de l’OMC, en tant que partenaire de libre-échange avec les USA, et signataire d’accord d’association avec l’UE, mais aussi en tant que pays résolument engagé dans d’importantes réformes de modernisation de son économie, le Canada a donc pour objectif de confirmer plus que jamais sa stratégie de coopération avec le Royaume telle qu’annoncée pour le terme 2003-2010. Une stratégie qui, selon l’ACDI (agence officielle de la coopération canadienne), met l’accent sur les investissements dans trois domaines prioritaires : l’éducation de base, la formation professionnelle et la participation des citoyens.
Articulée comme une "vision programme", la coopération canadienne avec le Maroc, encouragée par la tendance à la hausse et à la diversification des échanges commerciaux et par la profonde démarche de réformes structurelles initiées résolument par le pays, annonce son intention de "renforcer et de consolider le régime de gouvernance au Maroc afin de favoriser l’augmentation du niveau actuel de sécurité humaine dans le cadre d’un processus de développement durable et équitable".
Autrement dit, le cas du Maroc représente pour la coopération canadienne le type de partenaire avec lequel la Fédération peut déployer un maximum de programmes par lesquels elle entend illustrer, aux yeux de la communauté internationale, et des pays du sud en particulier, les choix et valeurs qu’elle défend dans les instances onusiennes : solidarité, coopération équitable et promotionnelle du développement humain depuis la bonne gouvernance jusqu’à la préservation de l’environnement planétaire en passant par la modernisation des moyens et structures de production de richesses et de compétences humaines.
http://www.lopinion.ma/article.php3?id_article=10344
Pour les autorités canadiennes chargées des affaires étrangères et du commerce international, l’accent est de plus en plus mis sur le fait que le Royaume dispose d’une économie qui "continue d’évoluer et de s’adapter à la mondialisation grâce à d’importantes réformes visant à moderniser l’économie, à améliorer l’infrastructure publique et à encourager l’investissement des capitaux privés".
"S’il continue sur sa lancée, celle d’accorder la priorité à la modernisation de son économie, lit-on dans un document officiel du ministère des affaires étrangères, le Maroc devrait devenir un partenaire de plus en plus important dans nos relations économiques et commerciales bilatérales".
Pour Ottawa, une telle perspective est de plus en plus claire, surtout depuis une décennie, dans ses échanges avec "un des plus vieux partenaires du Canada", bien que le volume de ces échanges reste bien en deçà des potentialités de coopération entre deux peuples qui sont du même poids démographique (32 millions d’habitants environ).
Avec un excédent commercial favorable au Canada d’un plus de 60 millions de dollars dégagé, selon les données de 2004, par près de 160 millions de dollars d’exportations canadiennes et de 93 millions de dollars d’importations de produits marocains, la tendance de la relation entre les deux pays est à la diversification des secteurs d’échanges, avec notamment, du côté marocain, "un intérêt constant d’une année à l’autre pour les technologies et les produits canadiens novateurs".
Dans une analyse de la structure de ces échanges, le ministère des affaires étrangères d’Ottawa table sur des prévisions du Maroc d’importer plus de gaz naturel, de favoriser davantage l’exploration pétrolière et gazière, secteur à l’expertise canadienne reconnue, tout en soulignant des secteurs qui enregistrent un rythme soutenu d’exportations canadiennes vers le Royaume : produits chimiques, environnement, exploitation minière, zoogénétique, équipement médical, technologies de l’information et télécommunications.
L’ambition du libre échange
Ces secteurs, nouveaux porteurs pour Ottawa vers un pays où "les industries devront se transformer afin de relever les défis découlant de son accord d’association avec l’Union européenne (UE) et de son accord de libre-échange avec les Etats-Unis", s’ajouteront aux secteurs traditionnels des importations marocaines : blé dur, légumineuses, papier, filaments synthétiques, préparations médicales, cosmétiques... En échange, le Maroc livre au Canada principalement des agrumes (clémentines et oranges notamment), des produits pétroliers raffinés, certains minerais et produits de confection textile.
De fait, la tendance au raffermissement des liens économiques entre les deux pays, légitime une plus grande ambition, comme celle exprimée en mai dernier par un sénateur canadien, M. Consiglio Di Nino (conservateur), qui, comme membre du comité des affaires étrangères du Sénat, a appelé à la conclusion d’un accord de libre-échange avec le Maroc, à l’instar de celui conclu par le Royaume avec le principal partenaire commercial du Canada, les Etats-Unis.
Comptant donc sur les obligations contractées par le Maroc, en tant que membre de l’OMC, en tant que partenaire de libre-échange avec les USA, et signataire d’accord d’association avec l’UE, mais aussi en tant que pays résolument engagé dans d’importantes réformes de modernisation de son économie, le Canada a donc pour objectif de confirmer plus que jamais sa stratégie de coopération avec le Royaume telle qu’annoncée pour le terme 2003-2010. Une stratégie qui, selon l’ACDI (agence officielle de la coopération canadienne), met l’accent sur les investissements dans trois domaines prioritaires : l’éducation de base, la formation professionnelle et la participation des citoyens.
Articulée comme une "vision programme", la coopération canadienne avec le Maroc, encouragée par la tendance à la hausse et à la diversification des échanges commerciaux et par la profonde démarche de réformes structurelles initiées résolument par le pays, annonce son intention de "renforcer et de consolider le régime de gouvernance au Maroc afin de favoriser l’augmentation du niveau actuel de sécurité humaine dans le cadre d’un processus de développement durable et équitable".
Autrement dit, le cas du Maroc représente pour la coopération canadienne le type de partenaire avec lequel la Fédération peut déployer un maximum de programmes par lesquels elle entend illustrer, aux yeux de la communauté internationale, et des pays du sud en particulier, les choix et valeurs qu’elle défend dans les instances onusiennes : solidarité, coopération équitable et promotionnelle du développement humain depuis la bonne gouvernance jusqu’à la préservation de l’environnement planétaire en passant par la modernisation des moyens et structures de production de richesses et de compétences humaines.
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