Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Une industrie automobile se dessine en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Une industrie automobile se dessine en Algérie

    L’Algérie qui est le plus important marché automobile du Maghreb ambitionne de se doter d’une industrie automobile dans les prochaines années.
    mardi 6 octobre 2009.

    L’Algérie s’est contentée jusqu’à présent d’être le réceptacle des constructeurs automobiles qui y voyait un marché intéressant avec un parc qui frôle les 4 millions de véhicules. Les importations de ce secteur toutes marques confondus ont atteint les 3 milliards de dollars. Le gouvernement a décidé de dire stop à cet état de fait en resserrant l’étau sur les concessionnaires automobiles les enjoignant à changer leur stratégie pour un partenariat gagnant-gagnant. L’instauration d’une taxe sur les ventes de véhicules neufs, l’interdiction des crédits à la consommation ainsi que la décision de déparquer les car-carriers ailleurs qu’au Port d’Alger sont autant de garde-fous mis en place par les pouvoirs publics pour mettre fin à une mainmise total des concessionnaires sur le marché de l’automobile algérien qui brillait par son côté commercial mais restait terne sur le plan industriel. Pourtant, les opérateurs qui se sont installés en Algérie ont été chouchoutés au début. Pour de nombreux analystes, l’interdiction en 2005 de l’importation de véhicules de moins de trois ans était un cadeau sur plateau d’argent à ces entreprises mais l’Algérie s’attendait à un retour d’ascenseur de leur part qui devait se concrétiser par des investissements directs dans des unités de fabrication. Il n’en fut rien à la grande déception des autorités algériennes qui ont décidé de lettre le holà dans un marché qui devenait incontrôlable. Mais si les grandes marques n’ont pas souhaité investir se contentant d’améliorer leur réseau de distribution et le service après vente dans le meilleur des cas, il n’en est pas de même pour certains labels qui ont décidé de se lancer dans des projets en Algérie. Selon le réseau européen Anima sur les investissements en Méditerranée, une industrie automobile algérienne est en train de se dessiner et ses premiers contours prennent la forme de réseaux locaux de sous-traitance. Il s’agit là d’un premier pas pour « développer l’assemblage et pérenniser le marché », note l’étude d’Anima. Le gouvernement œuvre également à donner un nouveau souffle au fleuron de l’industrie mécanique algérienne, la Société nationale des véhicules industriels qui s’atèle actuellement à nouer des partenariats avec de grands constructeurs privé pour asseoir son activité d’assemblage, souligne encore la même source. Certains investisseurs sont allés plus loin. L’on assiste ainsi à l’implantation de groupes étrangers à l’image du chinois Zonda, le brésilien Rondon, le français BTK et last but not least l’iranien Khodro qui fabrique des véhicules avec une motorisation japonaise et dont on dit beaucoup de bien. Ces entreprises se sont associées à des privés algériens dont Cevital SNVI, Famoval et Fandi Motors.

    Le Financier

  • #2
    L’Algérie qui est le plus important marché automobile du Maghreb ambitionne de se doter d’une industrie automobile dans les prochaines années.
    On a le droit de rêver!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Un prérequis simple, commencer d'abord par nettoyer le marché et abolir la pièce détachée contrefaite. Lancer un embryon d'industrie dans ces conditions revient à cracher en l'air.

      Commentaire


      • #4
        Un prérequis simple, commencer d'abord par nettoyer le marché et abolir la pièce détachée contrefaite.
        c'est ce qui est entrain de se faire, c'est pas pour rien que la LFC 2009 à fait tout le bruit qu'on entend.


        sur quel papier? carbonne ou transparente

        sur du PQ , juste à ton niveau
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

        Commentaire


        • #5
          "sur du PQ , juste à ton niveau"

          Merci azouz, cette réponse, il l'a bien meritée.
          Dernière modification par hassiba1976, 08 octobre 2009, 10h19.

          Commentaire


          • #6
            Stp Hassiba,

            je pense qu'il l'a bien cherché .


            Amicalement .
            Dernière modification par azouz75, 08 octobre 2009, 11h58.
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

            Commentaire


            • #7
              Je ne pense que cela soit réaliste,

              cela n'est pas faisable sans une vrai stratégie d'industrialisation claire, nette et précise.

              à supposé que nous allons investir dans ça, seront nous compétitif ? je crains que non. est ce que cela sera une entreprise étatique ? si c'est le cas, je considère pour ma part que sa sera un échec dès le départ. Il n'y a qu'à voir la manière dont les autres entreprises étatiques sont gérées.

              Le salue de l'Algérie ne viendra pas de grosse entreprise étatique (car trop lente, non réactif) à mes yeux. Le seul espoir est le privé, mais la encore faut il rappeler qu'il faut un minimum de facilitées.

              Commentaire


              • #8
                Une industrie autombile sans PME qualifiées : c'est du pipo.

                Comment construire un véhicule rentable avec 90% de fournitures importées. D'abord mettre les fondations c'est à dire commencer par les équipements automobile, puis passer à l'assemblage. Pour cela, il faut d'abord commencer par maîtriser le marché en abolissant les pièces contrefaites. Autrement c'est voué à l'échec.

                Commentaire


                • #9
                  D'abord mettre les fondations c'est à dire commencer par les équipements automobile, puis passer à l'assemblage.
                  Non, aucun équipementier n'investira autour du "néant", définir le projet et les deux vont de pair, ça n'existe nul part des équipementiers qui produisent pour le plaisir de ...........................produire.


                  Il faut lancer le projet du constructeur et les équipementiers se grefferont autour petit à petit .
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                  Commentaire


                  • #10
                    Pas nécessairement azouz75,

                    Un équipementier qui ne travaille que sur le marché international peut aussi exister sans necessairement avoir sur le marcher local un constructeur. C'est le cas de la chine dans les années 80/90 où ses équipementiers ne travaillés que pour des constructeurs étrangés exclusivement.

                    Si on y regarde bien, c'est encore mieux, car tu aura directement un équipementier compétitif sur le plan international, et de facto on pourra produire des véhicules compétitifs d'un point de vue coût.

                    Commentaire


                    • #11
                      Un équipementier qui ne travaille que sur le marché international peut aussi exister sans necessairement avoir sur le marcher local un constructeur.

                      je ne connais pas beaucoup de PME qui ont démarré par l'exportation. Et même si cela existe ( dans les pays sous-traitant en raison de leur bas salaires,ça reste une exception.

                      Pour le cas de l'Algérie , je reste persuadée que les équipementiers s'installeront et en grand nombre si un projet de construcion est lancé.
                      .


                      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X