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Algérie:Lafarge autorisé à construire une cimenterie détenue à 100% par sa maisonmère

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    Lafarge autorisé à construire une cimenterie en Algérie détenue à 100% par sa maison-mère


    Après plusieurs mois de négociations, le groupe français Lafarge a obtenu récemment l'accord du gouvernement algérien pour construire une cimenterie d'une capacité de 2,5 millions de tonnes à Oum El Bouaghi, a appris TSA auprès d'un proche de ce groupe. L'investissement, dont le montant n'a pas été dévoilé, sera réalisé à 100% par le cimentier français, selon la même source.

    Lafarge a obtenu l'accord du gouvernement pour réaliser seul cette cimenterie. Il échappe ainsi à l'obligation de céder 51% du projet à des partenaires nationaux résidant en Algérie, comme le prévoit la nouvelle loi sur les investissements étrangers. « Lafarge a fait valoir le fait que sa demande d'investissement en Algérie datait de 2008, c'est à dire avant que le gouvernement ne prenne les nouvelles mesures sur l'investissement étranger », explique notre source. L'Algérie a décidé fin 2008 de garder la majorité (plus de 51%) du capital dans les projets d'investissements impliquant des étrangers. Interrogé par TSA, une porte-parole de Lafarge s'est refusé à tout commentaire.

    Arrivé en Algérie, début 2008, grâce au rachat des deux cimenteries d'Orascom Cement, le groupe Lafarge veut ainsi renforcer ses positions sur le marché national du ciment. "Les cimenteries algériennes sont les plus rentables et les meilleures en termes de cash-flow pour le groupe Lafarge dans le monde", explique notre source. En Algérie, le marché du ciment se caractérise en effet par des prix élevés, une forte demande et des paiements en cash avant même la livraison de la marchandise. Ailleurs, les clients disposent souvent de délais importants avant de régler leurs factures.

    Mais la décision du gouvernement d'accorder une dérogation à Lafarge pourrait ouvrir une brèche et pousser d'autres groupes étranger à effectuer des démarches similaires auprès du gouvernement. D'ailleurs, le français Axa tente depuis quelques semaines de faire valoir auprès des autorités algériennes que sa décision de s'implanter en Algérie datait elle aussi d'avant l'entrée en vigueur de la loi sur les investissements étrangers. Et comme la loi dite des « 51/49 » n'est pas rétroactive, l'assureur français estime que le gouvernement algérien peut lui accorder une autorisation de créer une filiale qu'il détiendra à 100%.

    TSA
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