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LE CARNAGE ROUTIER CONTINUE: Les bus de la mort
Comment peut-on octroyer un permis de transport en commun à une personne immature?
13 morts et 36 blessés mercredi dernier à El Hamdania (w. de Médéa), 6 blessés dimanche entre Berrouaghia et Blida, 4 personnes tuées et une autre blessée dans un accident survenu dans la nuit de samedi à dimanche près de Naâma... Les accidents de la route ont fait au total 24 morts et 116 blessés les trois derniers jours de septembre à travers tout le pays.
Trop, c’est trop! Le carnage routier se poursuit. Il y a à peine quelques jours, 13 personnes ont été tuées et 63 autres blessées. C’est le bilan froid, impitoyable et trop lourd d’un effroyable accident de la circulation survenu lors de la collision entre deux bus de voyageurs, le 30 septembre dernier à l’aube. L’accident s’est produit entre Tiaret à M’sila. Un bus, allant de Tébessa vers Oran, a percuté de plein fouet un autre assurant la navette Oran-Sétif, après que le chauffeur du premier car eut effectué un dépassement dangereux. Ailleurs, deux jours plus tard, près d’Oggaz (w. de Mascara), un terrible accident a eu lieu, causant la mort d’une femme et blessant gravement six autres personnes.
Les habitants d’Oggaz ne sont pas près d’oublier l’effroyable accident ayant coûté la vie à 23 personnes à la suite d’une collision entre deux bus, l’année dernière, presque au même endroit.
Il est d’autant plus regrettable lorsque ce macabre décompte se fait suite à des accidents de bus des voyageurs. Le nombre de morts et de blessés est alors plus important. Les causes dénoncées par la Gendarmerie nationale et la Protection civile et les voyageurs victimes, sont «la vitesse et le non-respect du Code de la route.»
A cela s’ajoutent le mauvais état de certaines voies de circulation et la vétusté des véhicules surtout des transports publics privés. Ceux-ci sont pourtant assujettis à un contrôle technique annuel obligatoire, instauré du moins à tous les véhicules.
Mais le maillon faible reste quand même le facteur humain.
En effet, comment peut-on octroyer un permis de transport en commun à une personne immature? Comment faire prendre conscience à un jeune homme de moins de trente ans dont les facultés de prudence et de précautions ne sont pas suffisamment développées.
Jeudi dernier, 37 élèves scolarisés dans la commune d’Ibn Ziad (w. de Constantine) qui se trouvaient à bord d’un bus de ramassage scolaire, ont été blessés dans un accident survenu à 7h20 du matin sur le chemin reliant la ville d’Ibn Ziad à celle d’Oued El Athmania, lorsque le conducteur du bus a perdu le contrôle du véhicule.
A Berrouaghia, la collision frontale entre deux bus de transport de voyageurs, entre cette ville et Blida au niveau du village de Guezagza est là, pour en témoigner encore une fois.
Abdelkrim AMARNI
L'Expression
13 morts et 36 blessés mercredi dernier à El Hamdania (w. de Médéa), 6 blessés dimanche entre Berrouaghia et Blida, 4 personnes tuées et une autre blessée dans un accident survenu dans la nuit de samedi à dimanche près de Naâma... Les accidents de la route ont fait au total 24 morts et 116 blessés les trois derniers jours de septembre à travers tout le pays.
Trop, c’est trop! Le carnage routier se poursuit. Il y a à peine quelques jours, 13 personnes ont été tuées et 63 autres blessées. C’est le bilan froid, impitoyable et trop lourd d’un effroyable accident de la circulation survenu lors de la collision entre deux bus de voyageurs, le 30 septembre dernier à l’aube. L’accident s’est produit entre Tiaret à M’sila. Un bus, allant de Tébessa vers Oran, a percuté de plein fouet un autre assurant la navette Oran-Sétif, après que le chauffeur du premier car eut effectué un dépassement dangereux. Ailleurs, deux jours plus tard, près d’Oggaz (w. de Mascara), un terrible accident a eu lieu, causant la mort d’une femme et blessant gravement six autres personnes.
Les habitants d’Oggaz ne sont pas près d’oublier l’effroyable accident ayant coûté la vie à 23 personnes à la suite d’une collision entre deux bus, l’année dernière, presque au même endroit.
Il est d’autant plus regrettable lorsque ce macabre décompte se fait suite à des accidents de bus des voyageurs. Le nombre de morts et de blessés est alors plus important. Les causes dénoncées par la Gendarmerie nationale et la Protection civile et les voyageurs victimes, sont «la vitesse et le non-respect du Code de la route.»
A cela s’ajoutent le mauvais état de certaines voies de circulation et la vétusté des véhicules surtout des transports publics privés. Ceux-ci sont pourtant assujettis à un contrôle technique annuel obligatoire, instauré du moins à tous les véhicules.
Mais le maillon faible reste quand même le facteur humain.
En effet, comment peut-on octroyer un permis de transport en commun à une personne immature? Comment faire prendre conscience à un jeune homme de moins de trente ans dont les facultés de prudence et de précautions ne sont pas suffisamment développées.
Jeudi dernier, 37 élèves scolarisés dans la commune d’Ibn Ziad (w. de Constantine) qui se trouvaient à bord d’un bus de ramassage scolaire, ont été blessés dans un accident survenu à 7h20 du matin sur le chemin reliant la ville d’Ibn Ziad à celle d’Oued El Athmania, lorsque le conducteur du bus a perdu le contrôle du véhicule.
A Berrouaghia, la collision frontale entre deux bus de transport de voyageurs, entre cette ville et Blida au niveau du village de Guezagza est là, pour en témoigner encore une fois.
Abdelkrim AMARNI
L'Expression