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"Villes sans bidonville" : Tiflet et Kasbat Tadla assainies
A ce jour, 37 villes ont reçu leur label.
Le programme «Villes sans bidonville» avance, lentement, mais sûrement. Selon le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, Tiflet et Kasbat Tadla ont rejoint la liste des cités ayant reçu leur label, ce qui en fait d'elles les trente-sixième et trente-septième villes sans bidonville.
Plus de 2.500 habitants ont bénéficié d'opérations de recasement ou de restructuration et ont connu une amélioration notable de leurs conditions d'habitat, dont près de 1700 habitants issus de la ville de Tiflet et près de 800 habitants de la ville de Kasbat Tadla.
Le programme « Villes Sans Bidonville » est un projet de synergie locale. Sa mise en œuvre dépend du degré d'implication et de mobilisation des différents acteurs locaux. Il y a lieu, de ce fait, de louer les efforts fournis par tous les acteurs locaux ayant contribués activement à cette réalisation que ce soit l'Autorité locale, les Communes, les ONG et la population concernée. Le programme «Villes Sans Bidonville » qui a atteint sa cinquième année, enregistre, actuellement, un taux de réalisation global de 48%, ce qui dénote de la difficulté de l'Etat à assainir. Et pour cause, l'informel et la corruption minent ce programme. En effet, sur les 1,5 millions de la population habitant initialement les bidonville, seulement 711.000 personnes ont été relogées et près de 400.000 citoyens sont concernés par des opérations de résorption en cours ou en attente de transfert.
Les 389.000 personnes restantes font l'objet soit d'un processus de contractualisation en cours, soit d'une prospection d'assiette foncière pour le projet de relogement ou soit d'avancement d'études techniques, précise le ministère dans un communiqué. Espérons toutefois que les villes assainies ne verront pas la construction de nouvelles baraques, sous l'oeil des autorités locales. A rappeler que le programme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des hautes orientations Royales visant l'amélioration des conditions d'habitat pour les plus démunis. Vu son importance, il bénéficie du soutien de plusieurs organismes internationaux.
Repères
Bilan à fin juin 2009
138.000 baraques démolies dont 11.000 détruites durant le premier semestre 20
Réalisation d'environ 21% des prévisions des plans d'actions contractualisés au titre de 2009
Par Nadia Dref
Le programme «Villes sans bidonville» avance, lentement, mais sûrement. Selon le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, Tiflet et Kasbat Tadla ont rejoint la liste des cités ayant reçu leur label, ce qui en fait d'elles les trente-sixième et trente-septième villes sans bidonville.
Plus de 2.500 habitants ont bénéficié d'opérations de recasement ou de restructuration et ont connu une amélioration notable de leurs conditions d'habitat, dont près de 1700 habitants issus de la ville de Tiflet et près de 800 habitants de la ville de Kasbat Tadla.
Le programme « Villes Sans Bidonville » est un projet de synergie locale. Sa mise en œuvre dépend du degré d'implication et de mobilisation des différents acteurs locaux. Il y a lieu, de ce fait, de louer les efforts fournis par tous les acteurs locaux ayant contribués activement à cette réalisation que ce soit l'Autorité locale, les Communes, les ONG et la population concernée. Le programme «Villes Sans Bidonville » qui a atteint sa cinquième année, enregistre, actuellement, un taux de réalisation global de 48%, ce qui dénote de la difficulté de l'Etat à assainir. Et pour cause, l'informel et la corruption minent ce programme. En effet, sur les 1,5 millions de la population habitant initialement les bidonville, seulement 711.000 personnes ont été relogées et près de 400.000 citoyens sont concernés par des opérations de résorption en cours ou en attente de transfert.
Les 389.000 personnes restantes font l'objet soit d'un processus de contractualisation en cours, soit d'une prospection d'assiette foncière pour le projet de relogement ou soit d'avancement d'études techniques, précise le ministère dans un communiqué. Espérons toutefois que les villes assainies ne verront pas la construction de nouvelles baraques, sous l'oeil des autorités locales. A rappeler que le programme s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des hautes orientations Royales visant l'amélioration des conditions d'habitat pour les plus démunis. Vu son importance, il bénéficie du soutien de plusieurs organismes internationaux.
Repères
Bilan à fin juin 2009
138.000 baraques démolies dont 11.000 détruites durant le premier semestre 20
Réalisation d'environ 21% des prévisions des plans d'actions contractualisés au titre de 2009
Par Nadia Dref
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