Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sondage sur l'école Algérienne : 20% des Algériens jugent le niveau bon

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sondage sur l'école Algérienne : 20% des Algériens jugent le niveau bon

    Un sondage d’ecotechnics réalisé pour El Watan

    Seuls 20% des Algériens jugent que le niveau de l’école est bon


    L’école vue par les Algériens. Voilà un sujet bien corsé qui a de quoi alimenter de longues et passionnantes discussions. El Watan a résolu d’en faire un sujet de sondage, en partenariat avec l’institut Ecotechnics. Réalisé selon la méthode des quotas, ce sondage d’opinion a été mené entre le 23 et le 29 septembre dernier et a touché un échantillon de 1243 personnes issues de 74 communes. Le questionnaire soumis aux personnes sondées s’est évertué à embrasser toute la problématique d’une école que l’on se plaît à qualifier de « sinistrée ». Que pensent les Algériens du rôle qui devrait être assigné à l’école ? Quid du niveau et de la qualité de l’enseignement dispensé ? Quel est leur avis sur le retour du français dans les programmes ? Que pensent-ils des méthodes pédagogiques en vigueur, de l’enseignement de tamazight, ou encore, sujet qui a emballé l’opinion cet été, du nouveau week-end et son impact sur l’agenda scolaire ? Voici en gros l’écheveau des questions qui ont structuré ce sondage.Les tendances qui se dégagent, est-il aisé de le deviner, plaident sans hésitation pour une réforme autrement plus hardie du système éducatif actuel qui souffre, déplore-t-on, de problèmes de vision, de management et de méthode. Sur le rôle de l’école, la majorité des personnes sondées (93%) estime qu’il consiste en premier chef à compléter l’éducation donnée par les parents. Pour ce qui est du niveau de l’enseignement délivré par l’école algérienne, seuls 20% le jugent satisfaisant.



    Quelque 49% des personnes sondées trouvent la qualité de l’enseignement prodigué tout juste moyenne. Concernant la méthode pédagogique utilisée, 59% pensent qu’elle privilégie la mémorisation et la restitution mécanique des connaissances acquises au détriment de l’esprit critique. Sur la question « controversée » du statut de la langue française et sa place dans l’enseignement, il ressort de ce sondage que 59% des Algériens sont favorables à l’introduction du français dans l’enseignement, particulièrement dans celui des matières scientifiques et techniques. Un autre groupe de questions a porté sur les solutions à imaginer afin d’améliorer la prestation de l’école algérienne. 63% des personnes sondées ont été unanimes sur au moins trois points. Les Algériens souhaitent voir des enseignants mieux formés, un emploi du temps soulagé pour les élèves et des méthodes pédagogiques plus inventives. D’aucuns insistent sur la nécessité d’assurer une formation continue aux instituteurs de façon à ce qu’ils actualisent leurs connaissances. La même enquête montre une inquiétude grandissante des parents d’élèves quant à la surcharge des classes. On déplore par ailleurs la dimension « antipédagogique » du volume horaire, pour les élèves de l’enseignement primaire en particulier.

    Il est également souhaité une révision des programmes dans le sens d’un meilleur « dosage » des matières, avec priorité aux matières scientifiques, aux langues étrangères et à l’outil informatique. Sur les méthodes pédagogiques employées, les Algériens attendent des techniques « plus attrayantes » dans la transmission du savoir. L’accent est également mis avec acuité sur les relations professeur-élève et sur la nécessité d’accorder plus de considération à la personnalité de l’écolier et son potentiel, tout en bannissant les méthodes coercitives. Au sujet du nouveau week-end, 57% des sondés adhèrent à la semaine de 5 jours en milieu scolaire. En revanche, 48% voient d’un mauvais œil l’allongement de l’année scolaire au 5 juillet pour compenser la demi-journée perdue. Autre mérite du sondage d’Ecotechnics : il permet de mesurer la pénétration des écoles privées dans les mœurs. Il ressort que seules 0,9% des personnes interrogées ont des enfants inscrits dans des établissements privés. Le recours aux cours particuliers est le fait de 24,2% des sondés. On notera également la place grandissante qu’occupent les madariss qoraniya dans le cursus de nos élèves. En effet, 34% des parents approchés ont déclaré que leurs enfants suivaient des cours coraniques. Pour l’enseignement de tamazight, 21% affirment que leurs enfants reçoivent des leçons de cette langue. On retiendra enfin que 38% des personnes questionnées sont pour « tamazight di lakul ».




    Par Mustapha Benfodil
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    BOF et RE-BOF

    Titre pompeux

    un échantillon de 1243 personnes issues de 74 communes
    20% des algériens ?

    Sérieux il y a des idiots qui nous prennent pour leur semblable !



    ../..
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

    Commentaire


    • #3
      Les algériens et l’école : Entre opinion qualifiée et opinion de citoyen (1re partie)


      Les Algériens et l’école. Le sujet est d’actualité. Comme de nombreux autres en ont beaucoup parlé, mais les premiers concernés, c’est-à-dire les Algériens, parents d’élèves ou citoyens, ont été peu sollicités sur ce sujet, pour ne pas dire pas du tout.



      Ce premier sondage se veut un pas dans le but de leur donner la parole. La publication rapide, motivée d’abord par des impératifs d’actualité, ne doit pas occulter les problèmes méthodologiques, ou même de démocratie que pose ou amène un sondage de ce type. Le premier et non des moindres est : faut-il une qualification pour émettre un avis sur l’école ? Autrement dit, que vaut l’avis sur l’école de la frange de la population qui n’y a pas eu accès ou qui n’y a eu qu’un accès limité ? L’avis des parents d’élèves est-il plus qualifié ou plus légitime que l’avis des autres citoyens ? La démarche que nous avons adoptée était de ne pas procéder par exclusion a priori, mais de faire les séparations nécessaires au moment de l’analyse. Un tel pari est toutefois difficile car l’actualité ne laisse pas le temps nécessaire pour prendre suffisamment de recul. En pratique, la difficulté qui surgit est que précisément la population (adulte) dont le niveau d’instruction est faible (disons d’analphabète jusqu’au niveau moyen) a une manière de répondre particulière sur de nombreuses questions, comme la manière dont l’école remplit son rôle, le niveau de l’école, la méthode d’enseignement, la place des différentes matières, etc.
      Une partie importante répond en effet « Je ne sais pas », préférant ne pas donner d’avis sur une question sur laquelle elle ne se sent pas qualifiée. Une autre tout aussi importante se place dans un avis médian qui, en quelque sorte, tempère les extrêmes. Quelle lecture faut-il faire alors de cet équilibrage forcé ? Ne faut-il pas s’en abstraire par une méthode ou une autre ? Quelle valeur auraient alors les résultats ? La publication des résultats renvoie donc à toutes ces questions qui n’ont pas de réponses immédiates. On ne nous en voudra pas donc, je l’espère, de les avoir quand même proposées à publication. Cette publication fera sans doute aussi avancer le débat. Mais avant tout, elle livre des résultats intéressants. Le premier est que les Algériens, tout au moins les adultes, ont une vision de la manière dont l’école remplit ses différents rôles qui n’est pas très tranchée. Ceux qui trouvent qu’elle remplit ces rôles de manière satisfaisante ne constituent pas la majorité. Ceux qui trouvent qu’elle ne les remplit pas du tout ne sont pas majoritaires non plus. On se retrouve donc dans une situation médiane, mais il faut savoir que, plus le niveau d’instruction est élevé et plus les personnes interrogées ont un point de vue critique. Les opinions sur le niveau ou la méthode d’enseignement sont moins équilibrées. La balance penche plutôt du côté de ceux qui sont les plus critiques.
      Concernant la place des différentes matières, on ne serait pas surpris de trouver qu’en majorité les Algériens trouvent que pour bon nombre d’entre elles, comme les matières scientifiques, l’histoire et la géographie, la langue arabe, les Algériens trouvent que la place qui leur est accordée est suffisante. Ils trouvent par contre insuffisante la place dédiée au sport, à la musique, au dessin et à… l’éducation religieuse. Doit-on être surpris aussi, si, dans leur majorité, les Algériens approuveraient l’enseignement des matières scientifiques en langue étrangère ? Surprise aussi, qui à elle seule aurait justifié cette publication, on apprend que la majorité des Algériens sont pour l’enseignement de tamazight sur tout le territoire national, même si cet enseignement partage ceux qui voudraient qu’il soit obligatoire et ceux qui le voudraient facultatif. Reflet de la réalité aussi, la proportion de parents ayant au moins un enfant qui prend des cours particuliers est très élevée, de la même manière que l’est celle de ceux qui ont au moins un enfant fréquentant ou ayant fréquenté une école coranique en complément à l’école publique. Enfin, sur la semaine scolaire à 5 jours, une majorité approuve la mesure mais sans nécessairement partager celle de l’allongement de l’année scolaire. Il faut toutefois noter que pour la première, il est peut-être un peu prématuré pour juger, le sondage ayant été réalisé à un moment où les Algériens n’avaient pas encore eu le temps d’en voir les différentes facettes.
      L’auteur est : Directeur ECOtechnics
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

      Commentaire


      • #4
        mis a part le niveau c'est le programme qui est pitoyable (je parle pas des matieres scientifiques) mais des matieres litteraires pas besoin de vous dire pourquoi vous m'avez compris

        Commentaire

        Chargement...
        X