Bonjour à toutes/tous,
Je poste, pour information, un extrait (espace limité oblige) du discours de Benyamin Netanyahou, premier ministre d'Israël, devant l'AG de l'ONU, le 24 septembre dernier.
C'est un nouvel éclairage officiel quant aux intentions politiques de son gouvernement.
Que les réactions soient à la hauteur des "enjeux en jeu".
================================================== ========
Mesdames et Messieurs,
Israël dans sa totalité veut la paix.
* Chaque fois qu'un dirigeant arabe a vraiment voulu faire la paix avec nous, nous avons fait la paix.
* Nous avons fait la paix avec l'Egypte, dirigée par Anwar Sadate.
* Nous avons fait la paix avec la Jordanie, dirigée par le roi Hussein.
Et si les Palestiniens veulent vraiment la paix, moi et mon gouvernement, ainsi que le peuple d'Israël, nous ferons la paix. Mais nous voulons une paix véritable, une paix défendable, une paix permanente.
En 1947, cette Organisation [l’ONU] a voté pour la création de deux Etats pour deux peuples - un État juif et un État arabe. Les Juifs ont accepté cette résolution. Les Arabes l'ont rejetée.
Nous demandons aux Palestiniens de faire enfin ce qu'ils ont refusé de faire pendant 62 ans : dire oui à un Etat juif. Tout comme il nous est demandé de reconnaître un État-nation pour le peuple palestinien, les Palestiniens doivent se voir demander de reconnaître l'Etat-nation du peuple juif. Le peuple juif n'est pas un peuple de conquérants en terre d’Israël.
C’est la terre de nos ancêtres.
Sur les murs extérieurs de ce bâtiment est inscrite la grande vision biblique de la paix: "On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on n'apprendra plus à faire la guerre". Ces paroles ont été prononcées par le prophète juif Isaïe [Is 2, 4 = Mi 4, 3], il y a 2 800 ans alors qu'il foulait le sol de mon pays, de ma ville, dans les collines de Judée et dans les rues de Jérusalem.
Nous ne sommes pas étrangers à cette terre. Elle est notre patrie.
Si profondément liés que nous soyons à ce territoire, nous reconnaissons que les Palestiniens y vivent aussi et veulent une patrie qui leur soit propre. Nous voulons vivre côte à côte avec eux, deux peuples libres vivant en paix, dans la prospérité et la dignité. Mais nous devons avoir la sécurité.
Les Palestiniens auront tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, à l'exception de quelques pouvoirs qui pourraient mettre Israël en danger. C'est pourquoi un Etat palestinien doit être effectivement démilitarisé. Nous ne voulons pas une autre Gaza, une autre base terroriste soutenue par l’Iran, contiguë à Jérusalem et située sur les collines à quelques kilomètres de Tel-Aviv.
Nous voulons la paix. Je crois que cette paix peut être réalisée. Mais seulement si nous faisons reculer les forces du terrorisme, dirigées par l'Iran, qui cherchent à détruire la paix, à éliminer Israël et à renverser l'ordre mondial.
La question qui se pose à la communauté internationale est de savoir si elle est prête à affronter ces forces ou à s’en accommoder. Il y a plus de soixante-dix ans, Winston Churchill a déploré ce qu'il a appelé « l’incapacité avérée d’apprendre, qui caractérise l'humanité », la fâcheuse habitude qu’ont les sociétés civilisées de dormir jusqu'à ce que le danger soit près de s’abattre sur elles. Churchill s’est lamenté de ce qu'il appelait le « manque de prévoyance, le refus d’agir quand l'action peut être simple et efficace, le manque de clarté de pensée, la confusion des avis jusqu'à ce qu’il y ait urgence, jusqu'à ce que l’instinct de conservation fasse résonner son timbre strident. » Je parle ici, aujourd'hui, dans l'espoir que l’estimation de Churchill à propos de « l’incapacité d’apprendre, qui caractérise l'humanité », s’avère pour une fois erronée.
Je parle ici, aujourd'hui, dans l'espoir que nous pouvons apprendre de l'Histoire, que nous pouvons écarter le danger à temps. Dans l'esprit des paroles immémoriales de Josué, prononcées il y a plus de 3.000 ans, "soyons forts et tenons bon" [cf. Jos 10, 25), affrontons ce risque, assurons notre avenir et, si Dieu le veut, forgeons une paix durable pour les générations à venir.
Je poste, pour information, un extrait (espace limité oblige) du discours de Benyamin Netanyahou, premier ministre d'Israël, devant l'AG de l'ONU, le 24 septembre dernier.
C'est un nouvel éclairage officiel quant aux intentions politiques de son gouvernement.
Que les réactions soient à la hauteur des "enjeux en jeu".
================================================== ========
Mesdames et Messieurs,
Israël dans sa totalité veut la paix.
* Chaque fois qu'un dirigeant arabe a vraiment voulu faire la paix avec nous, nous avons fait la paix.
* Nous avons fait la paix avec l'Egypte, dirigée par Anwar Sadate.
* Nous avons fait la paix avec la Jordanie, dirigée par le roi Hussein.
Et si les Palestiniens veulent vraiment la paix, moi et mon gouvernement, ainsi que le peuple d'Israël, nous ferons la paix. Mais nous voulons une paix véritable, une paix défendable, une paix permanente.
En 1947, cette Organisation [l’ONU] a voté pour la création de deux Etats pour deux peuples - un État juif et un État arabe. Les Juifs ont accepté cette résolution. Les Arabes l'ont rejetée.
Nous demandons aux Palestiniens de faire enfin ce qu'ils ont refusé de faire pendant 62 ans : dire oui à un Etat juif. Tout comme il nous est demandé de reconnaître un État-nation pour le peuple palestinien, les Palestiniens doivent se voir demander de reconnaître l'Etat-nation du peuple juif. Le peuple juif n'est pas un peuple de conquérants en terre d’Israël.
C’est la terre de nos ancêtres.
Sur les murs extérieurs de ce bâtiment est inscrite la grande vision biblique de la paix: "On ne lèvera plus l'épée nation contre nation, on n'apprendra plus à faire la guerre". Ces paroles ont été prononcées par le prophète juif Isaïe [Is 2, 4 = Mi 4, 3], il y a 2 800 ans alors qu'il foulait le sol de mon pays, de ma ville, dans les collines de Judée et dans les rues de Jérusalem.
Nous ne sommes pas étrangers à cette terre. Elle est notre patrie.
Si profondément liés que nous soyons à ce territoire, nous reconnaissons que les Palestiniens y vivent aussi et veulent une patrie qui leur soit propre. Nous voulons vivre côte à côte avec eux, deux peuples libres vivant en paix, dans la prospérité et la dignité. Mais nous devons avoir la sécurité.
Les Palestiniens auront tous les pouvoirs pour se gouverner eux-mêmes, à l'exception de quelques pouvoirs qui pourraient mettre Israël en danger. C'est pourquoi un Etat palestinien doit être effectivement démilitarisé. Nous ne voulons pas une autre Gaza, une autre base terroriste soutenue par l’Iran, contiguë à Jérusalem et située sur les collines à quelques kilomètres de Tel-Aviv.
Nous voulons la paix. Je crois que cette paix peut être réalisée. Mais seulement si nous faisons reculer les forces du terrorisme, dirigées par l'Iran, qui cherchent à détruire la paix, à éliminer Israël et à renverser l'ordre mondial.
La question qui se pose à la communauté internationale est de savoir si elle est prête à affronter ces forces ou à s’en accommoder. Il y a plus de soixante-dix ans, Winston Churchill a déploré ce qu'il a appelé « l’incapacité avérée d’apprendre, qui caractérise l'humanité », la fâcheuse habitude qu’ont les sociétés civilisées de dormir jusqu'à ce que le danger soit près de s’abattre sur elles. Churchill s’est lamenté de ce qu'il appelait le « manque de prévoyance, le refus d’agir quand l'action peut être simple et efficace, le manque de clarté de pensée, la confusion des avis jusqu'à ce qu’il y ait urgence, jusqu'à ce que l’instinct de conservation fasse résonner son timbre strident. » Je parle ici, aujourd'hui, dans l'espoir que l’estimation de Churchill à propos de « l’incapacité d’apprendre, qui caractérise l'humanité », s’avère pour une fois erronée.
Je parle ici, aujourd'hui, dans l'espoir que nous pouvons apprendre de l'Histoire, que nous pouvons écarter le danger à temps. Dans l'esprit des paroles immémoriales de Josué, prononcées il y a plus de 3.000 ans, "soyons forts et tenons bon" [cf. Jos 10, 25), affrontons ce risque, assurons notre avenir et, si Dieu le veut, forgeons une paix durable pour les générations à venir.
Commentaire