Tweet
En Algérie , le recteur de l’Université des sciences et des technologies Houari-Boumediène (USTHB), le professeur Benali Benzaghou, a annoncé, hier, lors d’une conférence de presse, que la rentrée universitaire 2009-2010 sera principalement caractérisée par l’achèvement de la mise en place des deux premiers cycles (licence, master) du système LMD.
Selon les précisions de Benzaghou, l’USTHB recevra pour cette année 2009-2010, 3 729 nouveaux bacheliers, un nombre très en deçà de celui de l’année dernière, soit 6 774. Quant à la sortie de la deuxième promotion de licenciés du système LMD de juillet 2009, ils sont 2 015 diplômés contre 1 198 en 2008, ce qui représente une augmentation de 68 %.
Pour le master, l’USTHB a enregistré 1 061 inscrits durant la première année (2008-2009), la deuxième année sera mise en place en cette année 2009-2010 et la première promotion de diplômés en master sortira en juillet 2010.
S’agissant de l’achèvement de la mise en place des licences et masters, l’USTHB connaîtra, cette année, l’ouverture de 61 licences. Quant au 2e cycle master, 71 sont proposés.
En matière de nouvelles infrastructures prévues dans le plan de développement 2010-2014, l’USTHB prévoit la réalisation d’un nouveau bâtiment pour l’informatique, une nouvelle faculté de mathématiques, abritant 40 laboratoires ainsi qu’une salle omnisports.
Interrogé en marge de la rencontre sur les critiques du système LMD cinq ans après sa mise en place, Benzaghou dira que ce nouveau système n’a été ni importé ni expérimenté. «Ce système a été voté à l’APN, et nous, nous sommes là pour appliquer les lois de la République», a-t-il conclu, tout en avouant, au passage et à demi-mot, que l’université algérienne ne bénéficie d’aucune autonomie.
Par ailleurs, questionné sur le classement de l’USTHB à la 65e place dans le classement des pays africains et à la 7008e place mondialement, selon un récent classement effectué par le site Ranking Web of World Universities, et hors classement selon d’autres sources, Benzaghou pense que ces classements ne sont pas tout à fait fiables.
Selon lui, les critères sur lesquels se basent ces classements sont généralement les activités des universités publiées sur leurs sites Internet. Or, a-t-il avoué, les universités algériennes, notamment l’USTHB, accordent peu d’importance à cet aspect. «J’avoue que nous avons négligé cet aspect. Nous avons accompli très peu d’efforts pour actualiser notre site et publier nos différentes activités. C’est sans doute pour ces raisons, que nous avons été mal classés», at- il expliqué en marge d’une conférence de presse animée hier au rectorat de l’USTHB.
Pourtant, il s’agit là d’une université des sciences et des technologies, qui est censée avoir au minimum un site Internet performant. Pour sauver la face, Benzaghou a cité une organisation qui a quand même classé l’USTHB dans une position confortable, à savoir l’Organisation de la conférence islamique (OCI), dont l’Algérie est membre.
Par le Soir
Selon les précisions de Benzaghou, l’USTHB recevra pour cette année 2009-2010, 3 729 nouveaux bacheliers, un nombre très en deçà de celui de l’année dernière, soit 6 774. Quant à la sortie de la deuxième promotion de licenciés du système LMD de juillet 2009, ils sont 2 015 diplômés contre 1 198 en 2008, ce qui représente une augmentation de 68 %.
Pour le master, l’USTHB a enregistré 1 061 inscrits durant la première année (2008-2009), la deuxième année sera mise en place en cette année 2009-2010 et la première promotion de diplômés en master sortira en juillet 2010.
S’agissant de l’achèvement de la mise en place des licences et masters, l’USTHB connaîtra, cette année, l’ouverture de 61 licences. Quant au 2e cycle master, 71 sont proposés.
En matière de nouvelles infrastructures prévues dans le plan de développement 2010-2014, l’USTHB prévoit la réalisation d’un nouveau bâtiment pour l’informatique, une nouvelle faculté de mathématiques, abritant 40 laboratoires ainsi qu’une salle omnisports.
Interrogé en marge de la rencontre sur les critiques du système LMD cinq ans après sa mise en place, Benzaghou dira que ce nouveau système n’a été ni importé ni expérimenté. «Ce système a été voté à l’APN, et nous, nous sommes là pour appliquer les lois de la République», a-t-il conclu, tout en avouant, au passage et à demi-mot, que l’université algérienne ne bénéficie d’aucune autonomie.
Par ailleurs, questionné sur le classement de l’USTHB à la 65e place dans le classement des pays africains et à la 7008e place mondialement, selon un récent classement effectué par le site Ranking Web of World Universities, et hors classement selon d’autres sources, Benzaghou pense que ces classements ne sont pas tout à fait fiables.
Selon lui, les critères sur lesquels se basent ces classements sont généralement les activités des universités publiées sur leurs sites Internet. Or, a-t-il avoué, les universités algériennes, notamment l’USTHB, accordent peu d’importance à cet aspect. «J’avoue que nous avons négligé cet aspect. Nous avons accompli très peu d’efforts pour actualiser notre site et publier nos différentes activités. C’est sans doute pour ces raisons, que nous avons été mal classés», at- il expliqué en marge d’une conférence de presse animée hier au rectorat de l’USTHB.
Pourtant, il s’agit là d’une université des sciences et des technologies, qui est censée avoir au minimum un site Internet performant. Pour sauver la face, Benzaghou a cité une organisation qui a quand même classé l’USTHB dans une position confortable, à savoir l’Organisation de la conférence islamique (OCI), dont l’Algérie est membre.
Par le Soir
Commentaire