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L’ÉMIR ABDELKADER ET EL-HADJ AHMED-BEY: Hommage à deux grandes figures de l’histoire
Hommage à deux grandes figures de l’histoire d’Algérie
L’Emir Abdelkader et El Hadj Ahmed-Bey ressuscités, hier, l’espace d’une journée au centre de presse El Moudjahid. Une table ronde, organisée par la fondation Emir-Abdelkader, consacrée à un pan de l’histoire de l’Algérie, a vu l’intervention de plusieurs historiens.
Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Dans son intervention, Hadj Tahar El Kobbi, historien, insistera sur la nécessité de perpétuer la mémoire des grandes figures de la Révolution algérienne. Ben Kobbi retracera le valeureux parcours des deux révolutionnaires, et la résistance des Algériens face au colonisateur. «Le Sahara n’est tombé sous la coupe des Français qu’en 1924», rappelle- t-il fièrement. Insistant sur le nationalisme d’El Bey, Hadj Tahar mentionnera la fonction de caïd (guide ou chef) des tribus des Aouassi – terme servant à désigner les tribus habitant la région de Aïn Beïda et ses environs. Quant au titre de caïd, il correspond en fait à une fonction gouvernementale conférée seulement à ceux qui jouissent de la confiance des notables de la société, titre qui lui fut attribué parce qu’il bénéficiait du grade d’officier supérieur au palais. «Ahmed El Bey sera désigné pour la surveillance de «l’est du territoire de Constantine». Il sera rappelé par Naâmane Bey, après avoir quitté son premier poste. Ainsi il sera une deuxième fois caïd des Aouassi compte tenu de son expérience en la matière. Ahmed Bey quittera Constantine pour Alger, craignant les complots d’assassinat. Dailleurs, selon l'orateur, Ahmed-Bey sera accusé de connivence avec le bey de Tunis contre Alger. Un complot tissé par Ibrahim Bey. Ce dernier sera abattu en 1821 sur les ordres du dey Hussein. El Hadj Ahmed sera ensuite nommé Bey à la tête du beylik de l’Est de 1826 jusqu’en 1837, date de la chute de la ville de Constantine. Il demeura fidèle à la résistance même après la chute de Constantine. Incitant les tribus à la résistance jusqu’à son dernier souffle, Ahmed bey est mort à Alger en 1850. Il est enterré dans le mausolée de Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi à Alger. L’historien Ben Redouane a pour sa part insisté sur le rôle des deux révolutionnaires dans l’histoire du pays.
L’Emir Abdelkader et El Hadj Ahmed-Bey ressuscités, hier, l’espace d’une journée au centre de presse El Moudjahid. Une table ronde, organisée par la fondation Emir-Abdelkader, consacrée à un pan de l’histoire de l’Algérie, a vu l’intervention de plusieurs historiens.
Wassila Z. - Alger (Le Soir) - Dans son intervention, Hadj Tahar El Kobbi, historien, insistera sur la nécessité de perpétuer la mémoire des grandes figures de la Révolution algérienne. Ben Kobbi retracera le valeureux parcours des deux révolutionnaires, et la résistance des Algériens face au colonisateur. «Le Sahara n’est tombé sous la coupe des Français qu’en 1924», rappelle- t-il fièrement. Insistant sur le nationalisme d’El Bey, Hadj Tahar mentionnera la fonction de caïd (guide ou chef) des tribus des Aouassi – terme servant à désigner les tribus habitant la région de Aïn Beïda et ses environs. Quant au titre de caïd, il correspond en fait à une fonction gouvernementale conférée seulement à ceux qui jouissent de la confiance des notables de la société, titre qui lui fut attribué parce qu’il bénéficiait du grade d’officier supérieur au palais. «Ahmed El Bey sera désigné pour la surveillance de «l’est du territoire de Constantine». Il sera rappelé par Naâmane Bey, après avoir quitté son premier poste. Ainsi il sera une deuxième fois caïd des Aouassi compte tenu de son expérience en la matière. Ahmed Bey quittera Constantine pour Alger, craignant les complots d’assassinat. Dailleurs, selon l'orateur, Ahmed-Bey sera accusé de connivence avec le bey de Tunis contre Alger. Un complot tissé par Ibrahim Bey. Ce dernier sera abattu en 1821 sur les ordres du dey Hussein. El Hadj Ahmed sera ensuite nommé Bey à la tête du beylik de l’Est de 1826 jusqu’en 1837, date de la chute de la ville de Constantine. Il demeura fidèle à la résistance même après la chute de Constantine. Incitant les tribus à la résistance jusqu’à son dernier souffle, Ahmed bey est mort à Alger en 1850. Il est enterré dans le mausolée de Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi à Alger. L’historien Ben Redouane a pour sa part insisté sur le rôle des deux révolutionnaires dans l’histoire du pays.