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L'Affaire Si Salah
C'est une affaire mystérieuse????????? et beaucoup de zones d'ombres de la guerre d'Algérie.
L' « Affaire Si Salah » ou « Opération Tilsitt », pour l'état major français, a défrayé la chronique pendant la guerre d'Algérie. Le commandant Si Salah, de son vrai nom Mohamed Zamoum, ancien militant du MTLD fut l'un des premiers maquisards de Kabylie, estimé pour son courage et son honnêteté. A la suite de la proposition de la « paix des braves » par le général de Gaulle, il décide en tant responsable d'un maquis de « l'intérieur » d'ouvrir des négociations directes avec les autorités françaises le 10 juin 1960, il se rend secrètement à l'Élysée, et négocie directement avec le général de Gaulle un possible Cessez-le-feu.
Révélée au grand public par le général Challe, lors du procès qui suit l'échec du putsch des généraux, l'affaire prend sa Source en mars 1960 : responsable par intérim de la willaya IV, depuis mai 1959, Si Salah, et ses deux adjoints, Si Lakhder et Si Mohammed, à la suite d'une réunion du conseil de la wilaya, tenue du 14 janvier au 14 février 1960, dressent un constat alarmiste de la situation : « Le peuple a trop souffert [ ... ] Le peuple est en voie de nous abandonner ».
Le 15 avril, Si Salah adresse un message chiffré au GPRA :
« Il semble définitivement établi que nous n'entretiendrons entre nous qu'un langage de sourds. Vous avez interrompu radicalement tout acheminement de compagnies et de matériel de guerre depuis 1958. Vous êtes enlisés dans la bureaucratie. Nous ne pouvons plus en aucune manière assister les bras croisés à l'anéantissement progressif de notre chère ALN. »
La décision est alors prise de nouer des contacts avec le gouvernement français pour engager, de leur propre initiative, des pourparlers de paix. Un projet de congrès, réunissant des délégués de toutes les willayas, est envisagé pour renverser le GPRA et désigner des parlementaires chargés d'amorcer des pourparlers avec les autorités françaises. Si cette perspective est finalement abandonnée, le choix de négocier une paix séparée, sans en référer au GPRA, est maintenu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Si_Salah
L' « Affaire Si Salah » ou « Opération Tilsitt », pour l'état major français, a défrayé la chronique pendant la guerre d'Algérie. Le commandant Si Salah, de son vrai nom Mohamed Zamoum, ancien militant du MTLD fut l'un des premiers maquisards de Kabylie, estimé pour son courage et son honnêteté. A la suite de la proposition de la « paix des braves » par le général de Gaulle, il décide en tant responsable d'un maquis de « l'intérieur » d'ouvrir des négociations directes avec les autorités françaises le 10 juin 1960, il se rend secrètement à l'Élysée, et négocie directement avec le général de Gaulle un possible Cessez-le-feu.
Révélée au grand public par le général Challe, lors du procès qui suit l'échec du putsch des généraux, l'affaire prend sa Source en mars 1960 : responsable par intérim de la willaya IV, depuis mai 1959, Si Salah, et ses deux adjoints, Si Lakhder et Si Mohammed, à la suite d'une réunion du conseil de la wilaya, tenue du 14 janvier au 14 février 1960, dressent un constat alarmiste de la situation : « Le peuple a trop souffert [ ... ] Le peuple est en voie de nous abandonner ».
Le 15 avril, Si Salah adresse un message chiffré au GPRA :
« Il semble définitivement établi que nous n'entretiendrons entre nous qu'un langage de sourds. Vous avez interrompu radicalement tout acheminement de compagnies et de matériel de guerre depuis 1958. Vous êtes enlisés dans la bureaucratie. Nous ne pouvons plus en aucune manière assister les bras croisés à l'anéantissement progressif de notre chère ALN. »
La décision est alors prise de nouer des contacts avec le gouvernement français pour engager, de leur propre initiative, des pourparlers de paix. Un projet de congrès, réunissant des délégués de toutes les willayas, est envisagé pour renverser le GPRA et désigner des parlementaires chargés d'amorcer des pourparlers avec les autorités françaises. Si cette perspective est finalement abandonnée, le choix de négocier une paix séparée, sans en référer au GPRA, est maintenu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Si_Salah