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Terrorisme : un des suspects travaillait dans le nucléaire

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  • Terrorisme : un des suspects travaillait dans le nucléaire

    L'un des deux suspects arrêtés jeudi en Isère était chercheur au centre de recherche nucléaire de Genève (Cern). Il aurait renseigné al-Qaida sur des sites à frapper dans l'Hexagone.

    «C'est du très haut niveau», commente laconiquement un expert de la structure centralisée antiterroriste à Paris. L'arrestation de deux islamistes présumés jeudi, à Vienne (Isère), par les hommes de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), pourrait bien représenter une étape importante dans la traque aux réseaux d'al-Qaida. Car le profil des suspects n'a rien à voir avec les classiques recrues de banlieue qui encombrent les rôles de la justice dans les dossiers islamistes. Il ne s'agit pas de petits délinquants frustrés versés dans l'action radicale après s'être fait laver le cerveau par des prêcheurs fanatiques. Cette fois, l'un des suspects arrêtés, un Français d'origine algérienne de 32 ans, était chercheur au Cern, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, basée à Genève et située de part et d'autre de la frontière franco-suisse. L'autre est son frère, âgé de 25 ans. Mais l'aîné est de loin le plus intéressant pour la police. Il était pisté depuis un an et demi par les services antiterroristes, débusqué au détour de l'enquête conduite par le pôle antiterroriste parisien sur les filières afghanes .

    «Nous avons peut-être évité le pire»

    Alors que la garde à vue des deux hommes se poursuit dans les locaux de DCRI à Levallois (Hauts-de-Seine), Le Figaro est en mesure d'affirmer que la justice soupçonne l'aîné des deux frères d'avoir cherché à commettre des attentats en France. La police aurait intercepté des échanges de l'intéressé sur internet avec des personnes identifiées comme étant en lien avec al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi). Dans ces messages, il aurait même désigné plusieurs cibles possibles pour commettre des actions terroristes dans l'Hexagone. Son cursus universitaire et son degré élevé de réflexion laissent penser qu'il ne pouvait s'agir d'un projet relevant du simple fantasme. La DCRI, en tout cas, a jugé qu'il était temps de lui réclamer des comptes. Et la justice a donc ouvert une instruction spécifique en septembre 2009 pour cueillir ce gros poisson présumé.

    Lors des perquisitions menées chez les deux frères, les enquêteurs ont pu saisir deux ordinateurs, trois disques durs et des clés USB, qui ont immédiatement été envoyés à l'expertise auprès de services spécialisés en police technique et scientifique. Ils permettront peut-être de recouper certains éléments captés à distance par les limiers de l'antiterrorisme. Les policiers espèrent également y récupérer des informations sur les contacts et les projets du duo qui aimait à surfer sur les sites islamistes.

    Jeudi, le ministre de l'Intérieur, fort bien renseigné sur ce dossier, semblait ménager le suspens : « L'enquête dira sans doute quels étaient les objectifs en France ou ailleurs et indiquera peut-être que nous avons évité le pire », a-t-il déclaré alors qu'il se trouvait en déplacement à Lyon. La cité des Gaules où précisément les deux suspects ont commencé leurs premières heures de garde à vue…

    Brice Hortefeux n'a pas voulu en dire davantage, mais il rappelle les enjeux de ce dossier : «Nous sommes en situation de vigilance permanente, nous suivons attentivement au jour le jour les déclarations des responsables de certaines organisations. Notre vigilance ne se relâche jamais. Le risque est permanent », a-t-il affirmé jeudi. Il a également rappelé que certains responsables d'organisations terroristes «se sont exprimés publiquement» en visant la France.

    Al-Qaida pour le Maghreb islamique (Aqmi) reste la principale menace terroriste en France. Ce mouvement terroriste qui a succédé en 2007 au GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) est particulièrement actif dans les pays du Maghreb, en Mauritanie et au Mali. Combien compte-t-il de partisans de ce côté-ci de la Méditerranée ? D'autres profils de haut niveau œuvrent-ils dans l'ombre à la réalisation de ses funestes projets ? Une chose est certaine : la police espère beaucoup de cette enquête qui l'a déjà menée de l'Isère à la Suisse en passant par l'Algérie.

    Par le figaro

  • #2
    Il ne s'agit pas de petits délinquants frustrés versés dans l'action radicale après s'être fait laver le cerveau par des prêcheurs fanatiques. Cette fois, l'un des suspects arrêtés, un Français d'origine algérienne de 32 ans, était chercheur au Cern, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, basée à Genève et située de part et d'autre de la frontière franco-suisse. L'autre est son frère, âgé de 25 ans
    Si cette affaire est vraie. C'est vraiment du gachis ...:22:
    " Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs "

    Commentaire


    • #3
      est particulièrement actif dans les pays du Maghreb
      bof il est actif qu'en Algérie pas au Maroc et en Tunisie

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