Une parlementaire sahraouie dénonce devant l'ONU la "manipulation flagrante" du voisin algérien
New York (NU) - Une parlementaire sahraouie, M'Barka Bouaida, a dénoncé, jeudi soir à New York, "la manipulation flagrante du voisin algérien" dans les camps de Tindouf, où la situation est critique face à un Maroc en développement remarquable et qui accorde une "attention particulière à ses provinces du sud".
D'un côté, une situation très critique et de plus en plus dégradée des conditions de vie des populations civiles des camps de Tindouf, de l'autre, "un Maroc remarquablement avancé, avec une attention particulière à ses provinces du sud", a affirmé Mme Bouaida devant la 4-ème commission de l'AG de l'ONU.
"D'un côté, une situation très critique et de plus en plus dégradée des conditions de vie des populations civiles des camps de Tindouf, avec une manipulation flagrante du voisin algérien", a-t-elle souligné.
A cela, s'ajoute, a-t-elle dit, "la violation indéniable des droits de l'Homme sous toutes ses formes: violence et autres traitements dégradants dont l'esclavagisme. Ce dernier phénomène s'étant particulièrement développé ces dernières années, contribuant ainsi à l'humiliation d'une grande partie de la population dans les camps".
D'ailleurs, "comment est-il possible de se battre pour la liberté et l'indépendance, tout en maintenant une reconnaissance légale de l'esclavagisme ?", s'est-elle interrogée, tout en attirant l'attention des Etats membres de l'ONU sur le terrorisme "qui menace sérieusement la situation sécuritaire dans le Sahel".
De l'autre côté, "nous avons un Maroc remarquablement avancé, avec une attention particulière à ses provinces du sud. Un développement infrastructurel considérable", a témoigné Mme Bouaida.
A titre d'exemple, elle a cité, Laâyoune, une ville à "identité urbaine forte et engagée, ce qui reflète un développement socio-économique non négligeable. Dakhla, qui n'est pas à la marge de ce dynamisme. L'extension de son infrastructure routière et portuaire a complètement désenclavé cette région, et lui permet aujourd'hui une ouverture importante sur le monde en général".
Evoquant le projet d'autonomie, une "solution très courageuse", elle a rappelé que "ces dernières décennies ont démontré l'échec du processus d'identification, qui ne pourrait aboutir, en aucun cas, car en plus de la croissance démographique naturelle, la population sahraouie se déplace".
"J'ai vécu personnellement l'expérience douloureuse d'une identification, alors que mon appartenance sahraouie est sans équivoque", a soutenu la jeune parlementaire.
Pour elle la solution est sans équivoque, et réside dans le projet de l'autonomie qui "s'inscrit parfaitement dans la mouvance que nous, jeunes sahraouis, souhaiterions apporter à notre région".
Cette proposition d'autonomie, de son point de vue, "permettrait non seulement de consolider les réalisations antérieures, mais surtout de faire de la région conflictuelle du Sahara un acteur incontournable dans la région de l'Afrique du Nord".
Une autonomie négociée rendra la région du Sahara beaucoup plus forte à tous les niveaux, et "garantira à tous les sahraouis un cadre de vie parfaitement en cohérence avec nos attentes".
Dans ce sens, "nous allons pouvoir totalement nous focaliser au sein d'une Nation sécurisée, organisée et forte à même de développer notre culture, économie et société tout en ayant une spécificité profonde dans la gestion des affaires locales", a-t-elle conclu.
New York (NU) - Une parlementaire sahraouie, M'Barka Bouaida, a dénoncé, jeudi soir à New York, "la manipulation flagrante du voisin algérien" dans les camps de Tindouf, où la situation est critique face à un Maroc en développement remarquable et qui accorde une "attention particulière à ses provinces du sud".
D'un côté, une situation très critique et de plus en plus dégradée des conditions de vie des populations civiles des camps de Tindouf, de l'autre, "un Maroc remarquablement avancé, avec une attention particulière à ses provinces du sud", a affirmé Mme Bouaida devant la 4-ème commission de l'AG de l'ONU.
"D'un côté, une situation très critique et de plus en plus dégradée des conditions de vie des populations civiles des camps de Tindouf, avec une manipulation flagrante du voisin algérien", a-t-elle souligné.
A cela, s'ajoute, a-t-elle dit, "la violation indéniable des droits de l'Homme sous toutes ses formes: violence et autres traitements dégradants dont l'esclavagisme. Ce dernier phénomène s'étant particulièrement développé ces dernières années, contribuant ainsi à l'humiliation d'une grande partie de la population dans les camps".
D'ailleurs, "comment est-il possible de se battre pour la liberté et l'indépendance, tout en maintenant une reconnaissance légale de l'esclavagisme ?", s'est-elle interrogée, tout en attirant l'attention des Etats membres de l'ONU sur le terrorisme "qui menace sérieusement la situation sécuritaire dans le Sahel".
De l'autre côté, "nous avons un Maroc remarquablement avancé, avec une attention particulière à ses provinces du sud. Un développement infrastructurel considérable", a témoigné Mme Bouaida.
A titre d'exemple, elle a cité, Laâyoune, une ville à "identité urbaine forte et engagée, ce qui reflète un développement socio-économique non négligeable. Dakhla, qui n'est pas à la marge de ce dynamisme. L'extension de son infrastructure routière et portuaire a complètement désenclavé cette région, et lui permet aujourd'hui une ouverture importante sur le monde en général".
Evoquant le projet d'autonomie, une "solution très courageuse", elle a rappelé que "ces dernières décennies ont démontré l'échec du processus d'identification, qui ne pourrait aboutir, en aucun cas, car en plus de la croissance démographique naturelle, la population sahraouie se déplace".
"J'ai vécu personnellement l'expérience douloureuse d'une identification, alors que mon appartenance sahraouie est sans équivoque", a soutenu la jeune parlementaire.
Pour elle la solution est sans équivoque, et réside dans le projet de l'autonomie qui "s'inscrit parfaitement dans la mouvance que nous, jeunes sahraouis, souhaiterions apporter à notre région".
Cette proposition d'autonomie, de son point de vue, "permettrait non seulement de consolider les réalisations antérieures, mais surtout de faire de la région conflictuelle du Sahara un acteur incontournable dans la région de l'Afrique du Nord".
Une autonomie négociée rendra la région du Sahara beaucoup plus forte à tous les niveaux, et "garantira à tous les sahraouis un cadre de vie parfaitement en cohérence avec nos attentes".
Dans ce sens, "nous allons pouvoir totalement nous focaliser au sein d'une Nation sécurisée, organisée et forte à même de développer notre culture, économie et société tout en ayant une spécificité profonde dans la gestion des affaires locales", a-t-elle conclu.
Commentaire