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Arrestation d'un ingénieur du CERN sympathisant de l'AQMI

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  • Arrestation d'un ingénieur du CERN sympathisant de l'AQMI

    Après plusieurs mois d'enquête, un ingénieur au Centre européen de recherche nucléaire à Genève (Cern) a été arrêté avec son frère dans l'Isère, après avoir manifesté son envie de commettre un attentat, selon des sources proches du dossier.

    L'enquête devra déterminer quels étaient les objectifs" de ces personnes, "en France ou ailleurs, et indiquera peut-être que nous avons évité le pire", a déclaré dès jeudi soir le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, en déplacement à Lyon.

    L'aîné (32 ans) des deux frères H. avait manifesté son envie de commettre au moins un attentat: il en était au stade "de souhait, d'envie", mais ne semble "pas avoir commis d'actes matériels de préparation", selon des sources proches du dossier.

    Toutefois, comme le révèle le Figaro.fr, l'homme avait même dressé une liste de plusieurs objectifs dans de nombreux échanges par internet effectués avec des personnes connues pour être des proches d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), sur l'autre rive de la Méditerranée.

    Le juge antiterroriste, Christophe Teissier, a confié à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) une commission rogatoire "pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".

    Les deux frères, de nationalité française, ont été transférés tôt vendredi dans les locaux de la DCRI à Levallois (Hauts-de-Seine) pour la poursuite de leur garde à vue, entamée dès jeudi matin et qui peut durer jusqu'à quatre jours en matière de terrorisme.

    C'est dans le cadre d'une autre enquête, qui visait une filière présumée de djihadistes vers l'Afghanistan, que des échanges par internet entre un des ces deux hommes et un membre de l'Aqmi avaient été repérés, selon une source judiciaire.

    Les enquêteurs avaient en effet déjà "ciblé" l'aîné des frères H. et seraient en possession de plusieurs de ses textes, grâce à la "veille internet".

    La captation des données informatiques permet d'intercepter à distance, discrètement et en temps réel, les données échangées par des internautes, "presque comme si on lisait par dessus leur épaule", soulignait début 2009 Michèle Alliot-Marie, alors ministre de l'Intérieur, en souhaitant que cette possibilité soit étendue à différents domaines criminels.

    En outre, l'expertise technique et scientifique des deux ordinateurs portables, des trois disques durs et des nombreuses clés USB saisis lors des perquisition effectuées jeudi matin chez les deux hommes, devrait permettre aux enquêteurs et au magistrat d'en apprendre davantage.

    En attendant, "nous sommes en situation de vigilance permanente, nous suivons attentivement au jour le jour les déclarations des responsables de certaines organisations (terroristes). Notre vigilance ne se relâche jamais. Le risque est permanent", a souligné jeudi Brice Hortefeux.

    Il a rappelé que certains responsables d'organisations (terroristes) "se sont exprimés publiquement" en visant la France.

    L'Aqmi a succédé en 2007 au GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Ce groupe, qui a prêté allégeance à la mouvance Al-Qaïda, est particulièrement actif dans les pays du Maghreb, en Mauritanie et au Mali.

    Vendredi, le Cern a publié un communiqué pour préciser que l'aîné des frères H. n'avait "jamais été en contact avec quelque élément qui pourrait être utilisé à des fins terroristes". Il s'agit d'un physicien qui travaillait sur des projets d'analyse de données de physique au Cern depuis 2003 (...), dans le cadre d'un contrat avec un institut extérieur" et aucune (de ses) recherches n'a d'application militaire potentielle", selon le CERN.

    source : AFP

  • #2
    Apparement les services de sécurités français sont tres efficaces.
    Touterfois une chose me laisse perplexe, d'apres ce que j'ai entendu aux informations, les deux français en question étaient en relation avec des terroristes du maghrèbe. Surveiller depuis deux ans, comment se fait il que l'arrestation s'est opérée qu'en France et non au maghrèbe, car la logique voudrait que meme leurs interlocuteurs maghrebins devraient aussi etre arrétés d'autant plus que la surveillance était longue (2 ans). Les services de securité maghrebins seraient ils moins bons que leurs homologues français.
    .

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    • #3
      L'un des suspects arrêtés, un Français d'origine algérienne de 32 ans, était chercheur au Cern, l'organisation européenne pour la recherche nucléaire, basée à Genève et située de part et d'autre de la frontière franco-suisse.

      Le Cern a rapidement réagi au travers d'un communiqué, indiquant que ce chercheur "n'a jamais été en contact avec quelque élément qui pourrait être utilisé à des fins terroristes" dans le cadre de son travail. Cet homme est "un physicien qui travaillait sur des projets d'analyse de données de physique", poursuit le Cern, tout en précisant qu'"aucune des recherches menées au Cern n'a d'application militaire potentielle". De plus, "il n'était pas employé par le Cern et poursuivait ses recherches dans le cadre d'un contrat avec un institut extérieur", précise le communiqué.
      Il paraît que l'ingénieur en question serait d'origine algérienne.
      Cela n'arrange rien, car il y a deux algériens justement qui travaillent au Centre de recherche nucléaire de Grenoble. Cela ne facilitera surement pas les choses.
      Ces deux ont été recrutés par la France il y a quelques années de ça alors que la recherche dans le domaine du nucléaire semblait patiner en Algérie.

      Dommage, comme je l'ai déjâ écrit: l'Algérie gaspille des millions pour former des cerveaux pour les pays étrangers!
      Dernière modification par Avucic, 10 octobre 2009, 14h31.
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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