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L'effacement des dettes ne concerne pas les aviculteurs en Algérie

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  • L'effacement des dettes ne concerne pas les aviculteurs en Algérie

    C’est à Ath Djemhour, village relevant de la commune d’Amalou, que prit fin la visite de deux jours de Rachid Benaïssa ministre de l’Agriculture et du Développement rural dans la wilaya de Béjaïa.

    En se rendant dans cette localité dans l’après-midi de jeudi, la délégation ministérielle a eu à constater sur les lieux les nombreuses actions à usage collectif faites dans ce village dans le cadre du projet de programme de développement rural intégré, initié par les habitants à travers 23 projets consistant, entre autres, en l’ouverture et en l’aménagement de différentes pistes et captage de source d’eau.

    L’impact attendu est la réhabilitation et le désenclavement de 350 ha d’oliveraies et l’augmentation de la surface irriguée à une douzaine d’hectares. Il faut dire que dans la wilaya de Béjaïa, l’olivier est un produit essentiel. Sa croissance et son endurance dans des conditions climatiques et de sol très difficiles en font un élément inséparable du paysage. D’ailleurs sa culture occupe plus de 50 000 ha, soit quelque quatre millions trois cent mille oliviers représentant un sixième du potentiel national, concentré dans les régions de Seddouk et Tazmalt, lesquelles représentant, à elles seuls, la moitié de ses potentialités oléicoles. Durant sa virée dans la vallée de la Soummam, Rachid Benaïssa a eu à visiter une ferme à Seddouk spécialisée dans la conservation et le conditionnement de produits oléicoles du terroir, à El-Kseur, un programme de développement rural intégré dans la localité de Tala N’saboune et deux exploitations agricoles, l’une dans l’agriculture, l’apiculture et l’aviculture et l’autre dans l’élevage bovin laitier.

    D’ailleurs, c’est dans cette dernière que le ministre déclarera que la moyenne nationale des dettes par agriculteur est de 20 millions de centimes et la procédure d’effacement de ces dernières est en cours. Mais, a-t-il précisé cela concernera les agriculteurs et les éleveurs et non les industriels comme les aviculteurs qui sont classés dans cette dernière catégorie. Il dira en substance que le programme de réalisation d’un million d’hectares d’oliveraies ou une production d’une centaine de millier de tonnes d’ici le quinquennal est lancé de Béjaïa, car cette dernière est leader dans la production d’huile d’olive. Par ailleurs cette décision est confortée par la volonté sincère constatée dans la réalisation du PPDRI dans cette wilaya. Dans la matinée c’était le complexe agro-zootechnique et l’élevage de Lota dans la station balnéaire de Souk El Tenine qui reçut la délégation ministérielle. Cette nouvelle unité, confrontée d’ailleurs, comme l’avait signalé son directeur, au problème d’assiette juridique et d’assistance financière, assure la continuité de l’activité de l’office régional des viandes (Orevic) et l’exploitation de son propre projet tout en développant le réseau de protestation des services de docks et de l’entrepôt frigorifique.

    Sa vocation étant l’élevage, l’engraissement et la production intensive de viandes et de lait, ce complexe a présenté un projet qui comprend trois secteurs complémentaires intégrés, à savoir l’agricole, le zootechnique et l’industriel mais cet investissement nécessite quand même une enveloppe de plus de 24 milliards de centimes.

    Profitant de la présence du ministre, le maire de la localité avait soulevé le problème d’eau qui pourrait surgir et demande à ce qu’on réhabilite le système d’irrigation venant de l’oued Agrioune afin de protéger la nappe d’eau et d’éviter un déséquilibre. Arrivé au milieu de l’après-midi du mercredi, le ministre est allé directement à la maison de la culture de Béjaïa pour présider la cérémonie de clôture des travaux de la journée d’étude sur l’oléiculture à laquelle ont participé les professionnels venus de plusieurs contrées du pays.

    Dans son allocution, le ministre dira qu’après les céréales et le lait, l’Etat a décidé de booster la production oléicole et Béjaïa a été choisie pour abriter cette journée technique de par sa position de meilleure production en huile durant l’année écoulée avec 19 000 tonnes, soit un tiers de la production nationale. D’ailleurs, les wilayas de Béjaïa, Tizi, Bouira et Jijel produisent, à elles seules, les 4/5e de la production nationale. Alors il est temps, dira le ministre de trouver, comment faire pour donner cette impulsion, c’est-à-dire mettre en adéquation les volontés politique et populaire pour chasser définitivement la réponse fataliste de saisonnialité alors qu’il suffit que les gens fassent des efforts pour augmenter la production. D’ailleurs, les séminaristes ont élu un comité qui travaillera en étroite collaboration avec l’Office interprofessionnel des légumes et viandes dont l’organisation peut être assurée par ce même comité. Selon le ministre, qui ajoutera que la première mission de ce nouvel office est une mise en synergie pour réussir et rapprocher les intérêts des uns et des autres dans un but de développement durable. Il aura aussi à développer la filière dans son ensemble et formalisera toutes les suggestions et propositions qui peuvent éventuellement lui être faites.

    Outre, le président de l’Assemblée populaire de wilaya qui était intervenu pour rappeler que l’Etat n’a pas aidé à la réimplantation des oliviers brûlés par les incendies ainsi que l’abandon de l’institut technique de l’arboriculture fruitière de Takeriet et d’une ferme à Tazmalt. Le wali de son côté a rappelé aux présents que le secteur de l’oléiculture dans la wilaya de Béjaïa a bénéficié l’année dernière de 52 milliards de centimes et il a été réalisé 185 000 cuvettes pour les oliveraies en plus de 20 500 nouvelles plantations sur 2 000 hectares ainsi que 37 huileries.

    Autre bonne nouvelle annoncée par Ali Bedrici, wali de Béjaïa, c’est la proposition faite par ses services à la direction générale des forêts pour le classement du Parc national d’Akfadou. Cette déclaration a été faite en début de soirée juste après la clôture de la journée d’étude, au Parc national de Gouraya que la délégation ministérielle a visité. Cette visite du ministre, la deuxième depuis sa nomination, incitera les agriculteurs de Béjaïa notamment ceux qui favorisent l’oléiculture, à continuer à imposer Béjaïa comme leader national dans la production de l’huile d’olive bien que son relief soit constitué de 84% de zone rurale et les 16% restants ont un tiers en jachère.

    Par La dépêche de Kabylie

  • #2
    on éfface les dettes et on recommence tous les ans,

    ça rime à rien, une entreprise non viable doit disparaître, on monte une entreprise pour créer de la richesse et non le contraire!
    Mr NOUBAT

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    • #3
      pas la peine de vous casser la tete , l'agriculture algeriuenne ne marche pas avec l'argent de l'etat , ces dettes se sont des gens qui ont des acces dans l'administration qui les ont .; les agriculteurs se debrouillent avec leurs moyens et il n'ya que le marché qui les remonte ou les plonge .. ces derniers mois l'investissement dans l'aviculture explose le poussin est introuvable et touche les 80 DA , on installe des tunels en plastique , de nouvelles techniques pas chere , les terrains pour installer ces tunels voient leur locxation exploser du coup ..

      une autre filiere qui voit un engouement sans precedent , la cerealiculture .. avec un prix garanti de 4500 da le Qx, les resultats de l'années passé grace a la bonne pluviometrie qui a vu s'enrichir bcp d'agriculteurs , les pluies precoces cette anné&es fait qu ça demarre sur le chapeau des roues , a tel points que ça devient difficile de trouver de la terre non travaillera louer , enplus d'une remarque interessante, contrairement aux années passée le labour se fait avec du materiel tres puissant c fini les tracteurs 75 chevaux , c des 105 et plus pour un labour profond .
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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