Tweet
Cela a commencé par les plumes d’oiseaux plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Toutes les plumes qui ont servi jadis aux couronnes des Américains, rappellent celles qu’on employait pour écrire : plumes de dindons, d’oies, de faons, de corbeaux. Les hommes de lettres politiques ou autres, journalistes ou écrivains publics s’exhibaient fièrement lorsqu’ils maniaient à la perfection une belle plume multicolore qu’ils trempaient dans l’encrier. Les plumes d’oiseaux qui se prêtaient à divers usages décoration du corps d’hommes prestigieux, éventails de luxe etc., ont marqué admirablement l’histoire de l’humanité.
Et le progrès ne s’est pas arrêté.
«Autres temps, autres découvertes», peut-on dire à propos de la plume qui d’abord a été remplacé par le «qalam» en roseau bien taillé pour écrire sur du papier ou sur une planche en bois comme cela se fait dans les écoles coraniques.
Les inventeurs se sont servi de divers matériaux pour mettre sur le marché une grande variété d’encres, à la manière des Chinois qui ont inventé l’encre de Chine en usage même de nos jours.
Chez nous, l’encre de laine noirâtre qu’on obtient en brûlant cette laine dont la cendre additionnée d’eau permet l’obtention d’un liquide assez consistant pour obtenir une écriture lisible moyennant un galon en roseau. Le roseau bien taillé a rendu de grands services à l’homme par l’économie des plumes d’oiseaux qui ont suscité un intérêt particulier dans d’autres domaines comme l’industrie de la literie, matelas, oreillers, coussins, etc.
Et que de souvenirs d’enfance !
Qui ne se rappelle pas, parmi les plus de cinquante ans, de la plume métallique à «sergent Major», marque provenant du nom de son inventeur, qui a donné le nom commun porte plume « facile à manier pour écrire sur son cahier. Mais pour utiliser le porte-plume à l’école, il a fallu inventer les encriers, en porcelaine à l’origine. A chaque table d’écoliers, il y avait deux encriers munis d’un couvercle, remplis d’encre et fixés dans leurs emplacement en excavation de manière à ne gêner personne dans ses mouvements.
Ceux qui ont connu les porte-plumes insistent beaucoup sur le plumier en bois dans lequel ils rangeaient le crayon, la gomme, le taille-crayon et, bien entendu, le porte-plume.
Entre les encriers situés à l’extrémité avant de la table, deux rainures servent à poser le porte- plume lorsque les élèves doivent écouter le maître.
Aux élèves revenaient toutes les tâches à accomplir pour que l’encre arrive à chaque encrier. Il fallait d’abord la fabriquer à partir d’une poudre qu’on versait dans une bouteille, chargeait l’élève le plus sage et de préférence le plus grand de taille pour verser de l’encre dans chaque encrier, généralement en début de semaine.
Quiconque commettait la bêtise de casser la bouteille en la laissant tomber par mégarde, recevait des gifles à casser les mâchoires. Que de fois nous avons assisté à ce genre de scène au cours desquelles il fallait courir pour trouver un chiffon pour essuyer l’encre qui s’était répandue sur le parquet.
Nous étions étonnés aussi que le maître n’ait eu personne pour lui donner une gifle lorsqu’il avait commis la faute de renverser l’encre par terre en cassant la bouteille.
Expressions autour de la plume
L’invention de la plume a entraîné dans son sillage la création d’expressions encore d’actualité comme «dormir dans son plumard», par référence au matelas fait de plumes d’oiseaux.
Que de fois avons-nous aussi entendu dire : «plumer quelqu’un» pour signifier le dépouiller de son argent à la manière de celui qui arrache les plumes à un oiseau.
«Avoir une belle plume» qui se dit d’un écrivain ou d’un journaliste à la langue relevée et «vivre de sa plume» lorsqu’on arrive à vivre de ses écrits, sont des expressions indémodables et qu’on emploie couramment de notre temps. L’aventure de la plume qui a continué jusqu’à l’invention du stylo à plume en or, continue, même au ralenti.
Par La nouvelle République
Et le progrès ne s’est pas arrêté.
«Autres temps, autres découvertes», peut-on dire à propos de la plume qui d’abord a été remplacé par le «qalam» en roseau bien taillé pour écrire sur du papier ou sur une planche en bois comme cela se fait dans les écoles coraniques.
Les inventeurs se sont servi de divers matériaux pour mettre sur le marché une grande variété d’encres, à la manière des Chinois qui ont inventé l’encre de Chine en usage même de nos jours.
Chez nous, l’encre de laine noirâtre qu’on obtient en brûlant cette laine dont la cendre additionnée d’eau permet l’obtention d’un liquide assez consistant pour obtenir une écriture lisible moyennant un galon en roseau. Le roseau bien taillé a rendu de grands services à l’homme par l’économie des plumes d’oiseaux qui ont suscité un intérêt particulier dans d’autres domaines comme l’industrie de la literie, matelas, oreillers, coussins, etc.
Et que de souvenirs d’enfance !
Qui ne se rappelle pas, parmi les plus de cinquante ans, de la plume métallique à «sergent Major», marque provenant du nom de son inventeur, qui a donné le nom commun porte plume « facile à manier pour écrire sur son cahier. Mais pour utiliser le porte-plume à l’école, il a fallu inventer les encriers, en porcelaine à l’origine. A chaque table d’écoliers, il y avait deux encriers munis d’un couvercle, remplis d’encre et fixés dans leurs emplacement en excavation de manière à ne gêner personne dans ses mouvements.
Ceux qui ont connu les porte-plumes insistent beaucoup sur le plumier en bois dans lequel ils rangeaient le crayon, la gomme, le taille-crayon et, bien entendu, le porte-plume.
Entre les encriers situés à l’extrémité avant de la table, deux rainures servent à poser le porte- plume lorsque les élèves doivent écouter le maître.
Aux élèves revenaient toutes les tâches à accomplir pour que l’encre arrive à chaque encrier. Il fallait d’abord la fabriquer à partir d’une poudre qu’on versait dans une bouteille, chargeait l’élève le plus sage et de préférence le plus grand de taille pour verser de l’encre dans chaque encrier, généralement en début de semaine.
Quiconque commettait la bêtise de casser la bouteille en la laissant tomber par mégarde, recevait des gifles à casser les mâchoires. Que de fois nous avons assisté à ce genre de scène au cours desquelles il fallait courir pour trouver un chiffon pour essuyer l’encre qui s’était répandue sur le parquet.
Nous étions étonnés aussi que le maître n’ait eu personne pour lui donner une gifle lorsqu’il avait commis la faute de renverser l’encre par terre en cassant la bouteille.
Expressions autour de la plume
L’invention de la plume a entraîné dans son sillage la création d’expressions encore d’actualité comme «dormir dans son plumard», par référence au matelas fait de plumes d’oiseaux.
Que de fois avons-nous aussi entendu dire : «plumer quelqu’un» pour signifier le dépouiller de son argent à la manière de celui qui arrache les plumes à un oiseau.
«Avoir une belle plume» qui se dit d’un écrivain ou d’un journaliste à la langue relevée et «vivre de sa plume» lorsqu’on arrive à vivre de ses écrits, sont des expressions indémodables et qu’on emploie couramment de notre temps. L’aventure de la plume qui a continué jusqu’à l’invention du stylo à plume en or, continue, même au ralenti.
Par La nouvelle République