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Turquie et Arménie mettent fin à un siècle d'hostilité

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  • Turquie et Arménie mettent fin à un siècle d'hostilité

    10.10.09 | 23h10

    Par Zerin Elci et Jeff Mason
    ZURICH (Reuters) - La Turquie et l'Arménie ont signé samedi à Zurich un accord historique en vue d'établir des relations diplomatiques et d'ouvrir leur frontière commune, voulant mettre fin à près d'un siècle d'hostilité liée aux massacres d'Arméniens par les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale.

    Un écueil de dernière minute, apparemment lié à des désaccords sur les déclarations qui devaient être lues lors de la cérémonie, a retardé de plus de trois heures la signature de l'accord.

    Finalement, après une médiation de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le différend a été contourné, le chef de la diplomatie arménienne, Edward Nalbandian, et son homologue turc Ahmet Davutoglu acceptant de ne faire aucune déclaration après avoir signé les protocoles diplomatiques.

    Flanqués d'autres responsables, les deux hommes assis à la même table ont signé les feuillets des protocoles, se sont levés puis se sont serré la main sous les applaudissements. Ils ont ensuite salué les autres ministres présents.

    Outre Hillary Clinton, étaient présents à la cérémonie à l'université de Zurich le porte-parole de la diplomatie européenne, Javier Solana, et les ministres français et russe des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et Sergueï Lavrov.

    Plus tard, dans l'avion qui la conduisait de Zurich à Londres, Hillary Clinton a assuré que son pays ferait tout son possible pour appuyer la Turquie et l'Arménie dans cette étape importante de la normalisation de leurs relations. Interrogée à propos du retard dans la signature, elle a précisé que les deux pays avaient eu des "inquiétudes".

    Le texte doit maintenant être approuvé par les parlements d'Erevan et d'Ankara.

    COMMISSION INTERNATIONALE SUR LES ÉVÉNEMENTS DE 1915-16

    Fixant un calendrier pour le rétablissement de relations diplomatiques et l'ouverture des frontières, l'accord s'est heurté à l'opposition des nationalistes des deux pays et d'une diaspora arménienne qui exige avant tout que la Turquie reconnaisse comme un génocide le massacre d'un million et demi de personnes par les forces ottomanes en 1915 et 1916.

    Le différend sur la qualification des massacres ottomans et celui qui oppose l'Arménie à l'Azerbaïdjan - allié de la Turquie - au sujet de l'enclave du Haut-Karabakh, pèsent sur un règlement de paix définitif.

    L'accord est de nature à renforcer l'influence de la Turquie, qui espère adhérer à l'Union européenne, dans la région instable du Sud-Caucase par où transitent des livraisons de gaz et de pétrole destinées à l'Occident.

    La question du génocide, considérée encore récemment comme taboue en Turquie, a toujours pesé sur les relations entre Ankara et ses alliés américains, Washington souhaitant depuis des années une loi reconnaissant la nature de ces massacres.

    Il est prévu que la Turquie et l'Arménie mettent en place une commission internationale d'historiens pour étudier les événements de cette période.

    Bien que l'Arménie enclavée puisse escompter des avantages appréciables d'une ouverture aux investissements de son économie à la traîne, son président Serj Sarksian fait face à des manifestations de protestation dans le pays et au sein d'une diaspora qui voit le dégel bilatéral d'un oeil soupçonneux.

    Quelque 10.000 personnes ont manifesté vendredi à Erevan, la capitale arménienne.

    Dans un discours télévisé à la nation prononcé samedi en prévision de la signature de l'accord, Sarksian a assuré qu'Erevan insisterait pour qu'Ankara reconnaisse les massacres de 1915-16 comme un génocide durant la mise en oeuvre des protocoles diplomatiques:

    "Aucune relation avec la Turquie ne peut laisser planer un doute sur le fait qu'un génocide a été commis contre le peuple arménien. Cela doit être reconnu et condamné par l'humanité."


    il ne reste que le maroc et l'algérie
    Version française Pierre Sérisier, Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    meme les gens qui ont fait des guerres qui ont couter un million de mort ce sont reconsillier 3gouba lina inchaa allah.

    officielement maintenant on a la seul frontiere fermer a 100% dans le monde, parceque meme entre les cores il y a des trains qui font des voyages entre les 2 cores.

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    • #3
      mauvaise foi

      l article + il ne reste que le maroc et l'algérie

      Version française Pierre Sérisier, Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel
      Oujdi ? de mauvaise foi .
      Pour quoi tu avais tronqué l article en ajoutant « il ne reste que le maroc et l'algérie » attribué à Pierre Sérisier, Philippe Bas-Rabérin et Guy Kerivel
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire

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