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Le Conseil de la nation menacé de dissolution depuis sa création

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  • Le Conseil de la nation menacé de dissolution depuis sa création

    Des partis et des cercles influents, insistent, depuis la création du Conseil de la nation (la Chambre haute du Parlement) en 1998, sur la nécessité de le dissoudre. Et depuis les amendements constitutionnels portés en 2008, les deux chambres du parlement ne jouissent, pratiquement, d’aucun pouvoir, par rapport aux prérogatives du Président de la république.

    Le conseil de la nation est sujet à critiques, depuis son installation, un certain 1 janvier 1998. Il a été, toujours, considéré comme une institution constitutionnelle inexistante, en matière de pratique politique. Les partisans de cet avis, notamment des partis et des personnalités politiques, estiment que le parlement, avec ces deux chambres, a perdu toute raison de « vie ». D’ailleurs, la chambre haute joue le même rôle que celui de la chambre basse, en matière de rétroactivité, et son poids sur la prise de décision, est presque inexistant.
    On parle au sein de l’entourage du Président Abdelaziz Bouteflika, que ce dernier est le premier à vouloir dissoudre la chambre haute. Cela a été proposé, en effet, parmi des amendements profonds de la constitution, auxquels il a voulu procéder, l’année précédente, avant qu’il se contente, comme on le sait, d’amender cinq articles. Il a justifié cela par le report de l’amendement radical qu’il a voulu faire.
    Le parti de la majorité parlementaire, en l’occurrence le FLN, soutient Bouteflika, à cet égard, mais avec une vision différente. Le FLN réclame à ce qu’on attribue des prérogatives claires aux deux chambres, avec plus de pouvoirs au Conseil de la nation, pour qu’il puisse jouer pleinement son rôle.
    Et entre les antagonistes et les partisans de la dissolution du Conseil de la nation, Bouteflika a pu profiter du tiers présidentiel que lui a offert la constitution de 1998. Il semble que ce soit le seul justificatif qui pousse le Président à garder ce conseil, jusqu’aujourd’hui. Bouteflika à trouver dans ce tiers une manière de récompenser certains cadres et membres de l’élite, en leur offrant le titre de Sénateur.



    11-10-2009
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    à titre de comparaison la corée du sud avec 50 millions d'habiatants qui occuppe le 11è Pib mondiale n'a que:
    République parlementaire.
    Constitution du 25 février 1988.
    Le président est élu pour un mandat de cinq ans, non renouvelable, au suffrage universel.
    Assemblée nationale : 299 membres élus pour quatre ans au suffrage universel, dont 243 élus au suffrage direct et 56 à la proportionnelle entre les partis ayant obtenu au moins 5 sièges.
    comparée à l'algérie avec une pop de 30 millions d'hab:
    République. Régime présidentiel.
    Constitution du 8 décembre 1996.
    Le président, élu pour cinq ans renouvelables une fois, détient le pouvoir. Il est assisté par un Premier ministre.
    Assemblée populaire nationale : 389 membres élus au suffrage universel direct (scrutin proportionnel) pour cinq ans. Huit sièges sont réservés aux Algériens de l’étranger. Conseil de la nation : 144 membres, dont 48 désignés par le président et 96 (deux par département) élus pour six ans au suffrage indirect par les conseils municipaux et départementaux.
    source atlaseco 2009
    Dernière modification par zmigri, 11 octobre 2009, 11h29.

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    • #3
      Cela fera peut-être remonter la côte de boutef auprés du peuple.
      Les rémunerations de ces sangs-sue, creera des centaines d'emploi, ou la contruction de dizaines de classes.
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Le Conseil de la nation menacé de dissolution depuis sa création
        Ce conseil ne sert qu'à assurer une retraite de sénateur aux opportunistes de tout poil ; c'est une façon légale de détourner les deniers publiques !

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