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Une spécialiste nippone du Maghreb appelle l'ONU à veiller au respect des droits huma

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  • Une spécialiste nippone du Maghreb appelle l'ONU à veiller au respect des droits huma

    Une chercheuse japonaise spécialiste des affaires maghrébines, Kei Nakagawa, a appelé, jeudi soir à New York, l'ONU à veiller au respect des droits humains dans les camps de Tindouf, en Algérie, qualifiant d'"opportunité historique" la proposition marocaine d'autonomie pour résoudre la question du Sahara.

    "Etant donné que les informations relatives à la situation à Tindouf sont rares, il est permis de penser que les Nations Unies ont l'obligation de réagir dans l'intérêt de la population sahraouie", a dit Mme Nakagawa devant la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

    Quant à la situation dans les camps de Tindouf, elle a indiqué que plusieurs rapports évoquent "les contrôles militaires sévères auquel sont soumises les populations des camps, l'accès extrêmement contrôlé à ces camps, avec plusieurs Check Points, alors que ces mêmes rapports notent aussi que des milliers de personnes ont essayé de sortir" de l'enfer des camps.

    A ce niveau, "il est permis de se poser la question sur les droits à la liberté de mouvement, à l'éducation, à la santé et à la propriété privée", a-t-elle précisé.

    A cet égard, Nakagawa a proposé que "les Nations Unies veillent à la mise en application de l'article 12 de la convention relative au statut des réfugiés de 1951, la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008) et 1871 (2009) afin de trouver une solution rapide et réaliste pour permettre à la population sahraouie de jouir de la prospérité et de la sécurité" et les parties concernées d'œuvrer à une "solution de compromis".

    "Toutes les parties concernées devraient œuvrer afin d'aboutir à une solution de compromis au-delà des agendas politiques, et en ayant pour seul objectif l'intérêt de la population, sa prospérité et son bien-être", a-t-elle insisté.

    Dans ce cadre, a-t-elle poursuivi, "l'initiative d'autonomie représente la plateforme idéale pour toutes les parties" afin de s'engager dans des négociations "substantielles".

    Pour elle, "cette occasion, qui s'est offerte depuis 2007, en l'occurrence la proposition marocaine d'une large autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine est une opportunité historique qui permet de réunir toutes les conditions requises en vue d'une solution juste et définitive de ce conflit".

    Elle a ajouté que "de par le soutien de la Communauté internationale à cette proposition et aux perspectives de résolution du conflit qui en découlent, le projet marocain représente une lecture actualisée des équilibres régionaux de la période de l'après-guerre froide et plus particulièrement du principe de l'autodétermination".

    Mme Nakagawa a, en outre, mis en exergue les efforts déployés par le Maroc pour le développement de ses provinces du sud, faisant état du "nombre croissant de projets lancés dans la région du Sahara", des projets, a-t-elle dit, qui tiennent compte des spécificités de la région et de son cachet socioculturel.

    Cette approche, qui privilégie la proximité avec les habitants pour répondre au mieux à leurs attentes et à leurs besoins, a-t-elle relevé, est illustrée par l'Initiative Nationale du Développement Humain (INDH) et l'action de l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud.

    toma le ven, 2009-10-09 19:35.

  • #2
    Alors le maroc est sauvé.

    Commentaire


    • #3
      le japon est loin des préoccuppations des peuples ayant subis les attrocités de la colonisation espagnole, les sud-américains plus que les autres en savent qq choses:

      L’Amérique latine solidaire de la cause sahraouie


      Madrid, 27/05/2009 (SPS) Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément à la légalité internationale a été réaffirmé mercredi à Madrid par plusieurs participants de pays latino-américains aux 3e Journées des universités madrilènes sur le Sahara occidental, dont les travaux se poursuivent pour la deuxième journée consécutive.

      Intervenant sur des thèmes à débattre comme ceux consacrés à "l’Amérique Latine et le Sahara occidental" ou aux " Droits de l’homme au Sahara occidental", plusieurs conférenciers ont réitéré le soutien de leurs pays à la juste cause sahraouie et dénoncé les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.

      Le sénateur mexicain, Salomon Jara Cruz, dont le pays reconnaît la RASD depuis 1979, a rappelé à cette occasion la position "ferme et constante" du Mexique en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale.

      Dans ce cadre, il a souligné que son pays a toujours appuyé la " juste lutte" du peuple sahraoui et rappelé la réaction de l’ambassadeur mexicain auprès de l’ONU, suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1871 sur le Sahara occidental.

      Le diplomate mexicain avait insisté sur la nécessité de parvenir à une "solution juste, durable et mutuellement acceptable devant garantir l’autodétermination du peuple sahraoui". De même qu’il a relevé que le Mexique accorde une "grande importance" à la promotion et la protection des droits de l’homme qui constituent, a-t-il dit, un " élément prioritaire " de sa politique étrangère.

      "Depuis l’invasion du Sahara occidental par le Maroc en 1975, ce pays n’a cessé de violer les droits de l’homme en exerçant une répression systématique contre la population civile sahraouie dans l’impunité la plus totale", a-t-il dénoncé.

      Et de rappeler que plusieurs rapports élaborés par des organisations internationales de défense des droits de l’homme, le Parlement européen, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme avaient tous dénoncé le Maroc pour ses graves violations des droits de l’homme.

      Le sénateur mexicain, qui a salué "l’intifadha pacifique" déclenchée en mai 2005 dans les territoires sahraouis occupés, a souligné : "c’est parce que le droit à l’autodétermination n’a pas été appliqué dans cette ancienne colonie espagnole que les violations des droits de l’homme sont monnaie courante".
      Après avoir critiqué la France qui a " empêché l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme", M. Jara cruz a souligné que ce " pays, berceau des droits de l’homme, est devenu désormais l’ennemi du peuple sahraoui ".

      De son côté le recteur d’une université de Managua (Nicaragua), Francisco Guzman Pasos, a souligné le soutien des pays de l’Amérique Latine à la juste cause du peuple sahraoui, " car leurs peuples sont sensibles à la question de la colonisation pour avoir été eux-mêmes sous domination étrangère", a-t-il expliqué.

      "C’est un soutien constant et digne ", a dit l’académicien nicaraguayen qui a insisté sur " l’aspect juridique du conflit sahraoui afin de mieux faire connaître la réalité du peuple sahraoui sur la scène internationale".

      Il s’est déclaré " convaincu que la lutte du peuple sahraoui, menée depuis des années par plusieurs générations, triomphera". Pour sa part, Arcelia Flores, de la Commission Afrique du ministère mexicain des Affaires étrangères, a longuement passé en revu les différents types de relations qu’entretiennent les pays de l’Amérique latine avec la RASD depuis sa création.

      Tout en observant que des pays qui n’ont pas reconnu encore la RASD, "soutiennent, cependant, fermement le droits des sahraouis à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum, conformément aux nombreuses résolutions de l’ONU".

      Elle a relevé également l’existence de " nombreuses ONG de soutien au peuple sahraoui dans la grande majorité des pays latino-américains".

      Après avoir fait une rétrospective du conflit sahraoui, elle a souligné également que le peuple sahraoui " n’a pas seulement livré d’héroïques batailles contre l’occupant marocain, mais s’est distingué aussi dans les forums internationaux en luttant aussi pour son droit à l’autodétermination et l’indépendance".

      L’auditoire a eu droit aussi à des révélations livrées par un journaliste chilien, Juan Paulo Iglesisas, sur des " pressions exercées par un ancien dirigeant socialiste espagnol sur le gouvernement chilien pour ne pas reconnaître la RASD, alors qu’il était sur le point de le faire".

      Intervenant, par ailleurs sur le thème des " droits de l’homme au Sahara occidental", l’avocate espagnole Inès Miranda, habituée à assister aux procès des militants sahraouis au Maroc, a dénoncé les violations de ces droits, les détentions arbitraires quotidiennes ainsi que les jugements iniques et les menaces de mort contre les militants sahraouis, pour le seul fait de s’exprimer librement en faveur de l’indépendance".

      Dans son témoignage, elle a indiqué que la " résistance des sahraouis est de plus en forte depuis ces dernières années ", ajoutant qu’elle a perçu chez eux une " grande conscience ", avant d’affirmer " qu’il n’ya pas d’autre solution au conflit sahraoui que le droit pour le peuple sahraoui d’exercer son autodétermination"

      Le directeur du Centre sahraoui des études stratégiques, Baba Sayed, a d’emblée appelé à " lever la chape de plomb imposée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, où l’on torture, viole et emprisonne à tour de bras et ce, dans l’impunité totale ".

      Dénonçant la persistance du Maroc dans son refus de se soumettre à ses engagements pris dans le cadre des Nations Unis, il a appelé à la création d’une instance internationale pour faire respecter les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.

      Cette instance permettra de " coordonner et de conjuguer les efforts des ONG des droits de l’homme", a-t-il dit, en préconisant également de " multiplier et de renforcer la pression internationale sur les autorités marocaines afin de les amener à respecter les droits de l’homme".

      M. Sayed, qui s’est déclaré optimiste quant à l’issue finale de la lutte du peuple sahraoui, en soulignant que " l’espoir est né le jour où le Maroc n’a pas pu imposer la solution militaire au Sahara occidental".

      Enfin, Ahmed Hamad, un militant sahraoui des droits de l’homme qui a connu la torture et les prisons marocaines, a livré un poignant témoignage sur la situation des droits de l’homme dans les territoires Sahraouis, tout en s’interrogeant sur le rôle de la MINURSO.

      Il a durement critiqué la " passivité, voire la complicité" de l’Espagne et de la France avec le Maroc dans sa " politique de répression systématique contre la population sahraouie qui ne demande que son droit à l’autodétermination".(SPS)

      020/090/700 271650 MAI 09 SPS

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      • #4
        Vos cubain, franquiste, et venezuelien ne vous serviront a rien.

        On a toujours su choisir nos amis, on a les plus forts

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