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Premier pas vers la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie

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  • Premier pas vers la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie

    Premier pas vers la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie


    Est-ce vraiment le point de départ d’une grande réconciliation entre la Turquie et l’Arménie ? Les chefs des diplomaties turque et arménienne ont signé, hier soir, à l’université de Zurich (Suisse) en présence d’Hillary Clinton, de leurs homologues français et russe et de Charles Aznavour des accords historiques en vue de normaliser les relations entre leurs deux pays, rompues depuis le génocide de 1915.


    La reconnaissance du génocide. Les massacres et déportations d’Arméniens, par les Ottomans, firent, entre 1915 et 1917, plus de un million et demi de morts, selon l’Arménie, qui dénonce depuis toujours un « génocide » et se bat pour sa reconnaissance. La Turquie parle de 300 000 à 500 000 morts et réfute l’accusation. « Avoir des relations avec la Turquie ne doit en aucune manière créer un doute sur la réalité du génocide. C’est un fait bien connu et qui doit être reconnu », a souligné hier le président arménien Serge Sarkissian, au lendemain d’une manifestation de plusieurs milliers d’Arméniens, farouchement hostiles au rapprochement avec Ankara.

    La réouverture des frontières. Ces accords prévoient une réouverture des frontières entre les deux pays voisins dans les deux mois après leur entrée en vigueur. Concrètement, les protocoles visant au rétablissement des relations diplomatiques et à la réouverture des frontières devront cependant être ratifiés par les deux Parlements d’Ankara et d’Erevan. Cela pourrait sérieusement traîner en longueur, en raison de l’hostilité de nombreux députés des deux pays.

    Les bénéfices pour chacun. En signant ces accords, l’Arménie et la Turquie espèrent en retirer quelques bénéfices. En faisant preuve pour la première fois d’un peu de souplesse, la Turquie espère relancer ses négociations d’adhésion avec l’Union européenne. « Il n’y a pas de doute que ce sera important dans leurs relations avec nous », a ainsi confié hier Javier Solana, haut représentant de l’UE pour la politique étrangère. Enclavée, sans ressources pétrolières et économiquement asphyxiée depuis de longs mois, la petite Arménie espère, elle, rompre son isolement régional pour se refaire une santé économique.



    Le Parisien

  • #2
    Federation de Russie et Turquie .....vont aussi encourager l'apaisement Azerbaïdjan et Armenie .

    L'Azerbaïdjan a emis des reserves sur cet accord mais chaque chose en son temps .
    Mais enfin, l'Azerbaïdjan pays courtisé de toutes parts à cause de son petrole et aussi de sa localisation ( voie de passage de gazoduc et oleoduc d'Asie Centrale) ............ ...a pour voisins Federation de Russie, Armenie et Turquie ( qui lui reste proche et amie ) ....... .

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    • #3
      Cet accord prouve à quel point le lobbying est important dans les relations internationales. Le lobby arménien est très puissant en France et les USA ainsi que dans d'autres pays.
      si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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      • #4
        C est bon pour la turquie cet accord,cela vas l aider a rentrer dans l union europeenne.
        Joli exemple pour la france et l algerie!!!!!!oui je sais c est beau de rever

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        • #5
          Turquie avance tous azimuts

          La Turquie avance tous azimuts


          La Turquie avance tous azimuts plutôt positivement pour elle et le monde en ourvrant toutes ses fenêtres.
          Vers la Federation de Russie , ancien rival à l'epoque des tsars et sultans , avec un développement des relations et cooperations Russo- Turques sans precedent et pas qu'en Mer Noire .
          Vers elle même d'une certaine maniere en direction de l'espace turcophone qui va jusque en Chine via l'Asie Centrale et le Caucase.
          Vers l'Europe de l'Ouest. ..la Turquie est aussi Méditerranéenne .
          Enfin vers le Proche et Moyen Orient avec notamment un rôle accru pour une Paix-Partage en Palestine, un Etat palestinien viable.

          Tout cela en favorisant les apaisements en Caucase entre Azerbaidjan et Armenie notamment , en ouvrant une nouvel Horizon avec les armeniens et l' Armenie.

          A l'evidence de nouvelles elites à Ankara ont pris acte de la fin des 2 Blocs Est- Ouest et degagent des opportunités bienvenues pour reduire à neant les propagandistes du choc des civilisations et faire de la Turquie et de l'espace turcophone en pleine cooperation avec la Federation de Russie un vecteur d'equilibre et de multipolarité.

          Je pense aujourd'hui que des elites turques volent bien plus haut que certains malfaisants qui ont alimenté des germes nuisibles , qu'ils soient à Washington en premier lieu ( geopolitique US de plusieurs decennies , Cheney et autres néo cons) , en UE ou au Proche et Moyen orient.

          On ne peut que s'en feliciter pour peu que l'on recherche apaisement et equilibre . De petits pas en petits pas , la Turquie va faire taire les turcophobes de tous horizons. Et ce n'est que le debut . L'adhesion à l'UE ( simple espace marché ou espace politique ) n'est pas le seul horizon pour la Turquie même s'il revêt une grande importance .

          __________________________________________________ _______________________________________


          Saluons en musique les bienvenues ( pour le monde ) avancées politiques, geopolitiques, geostrategiques de la Turquie

          Saluons Armenie et Turquie

          Saluons la Turquie avec
          Sevcan Orhan - Halk Musik -Turkiey


          Saluons Erdogan et Gül
          AKP Tayyip Reccep Edogan - Abdullah Gül



          Saluons l'Armenie et les armeniens
          Aznavour present à la signature de cet accord ''premier pas ''


          Chanson armenienne



          Saluons l'action concertée Russo - Turque pour petit à petit plus de paix et de developpement en Caucase ....qu'aucun obstacle vienne empecher cette evolution !

          Fête de l'amitié russo turque à Moscou en 2008 ( qui l'aurait cru à l'epoque du Brejnev, du general turc Evren, et de Reagan ???,) .
          choeur russe et choeur turc reunis.

          1 Chant Ottoman et 1 chant russe

          Chant ottoman


          chant russe
          Dernière modification par Sioux foughali, 16 octobre 2009, 00h28.

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          • #6
            sans doute les prochains prix nobel de la paix...

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            • #7
              L'Azerbaïdjan fait la gueule mais ......

              Prochaine etape politique, geopolitique, geostrategique pour la Turquie de Gûl et d'Erdogan:

              Convaincre ..le frère d'Azerbaïdjan ..qu'il est en Caucase et nulle part ailleurs, que ses voisins sont Turquie, Armenie, Federation de Russie ...

              C'est par l'apaisement que les problemes dans les regions-enclaves du Nagorny Karabak d'une part et du Nakitchevan d'autre part seront depassés.

              L'Azerbaïdjan a beau être devenue plus riche et commercer avec la planete entiere , avoir des relations avec tout le monde.........elle ne doit pas perdre de vue que la Turquie ne jouera jamais contre elle et que son interêt est aussi dans un apaisement regional .
              Dernière modification par Sioux foughali, 17 décembre 2009, 21h49.

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              • #8


                Pas simple en effet, ça doit être "ratifié".

                A propos du texte stricto sensu :

                Lundi 12 octobre 2009

                Alexander Iskandaryan, directeur de l’Institut Media du Caucase à Erevan, a déclaré en réaction au discours de M. Erdogan que la partie turque devait composer face à son opinion interne. M. Erdogan et d’autres figures politiques ont fait ce type de déclaration assez souvent. Ni le mot Karabakh, ni le mot Azerbaïdjan ne se retrouve dans le document qui a été signé, c’est un fait, a-t-il déclaré.
                BAKOU le 4 décembre - RIA Novosti

                On n'arrivera pas à normaliser les relations turco-arméniennes sans régler le conflit dans le Haut-Karabakh, a déclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan dans une interview dont la chaîne de télévision azerbaïdjanaise ANS a publié vendredi un extrait.

                "Nous déclarons dès le début aux représentants américains: en réglant le conflit du Haut-Karabakh, vous normaliserez les relations turco-arméniennes. Sinon vous n'arriverez pas à résoudre le problème turco-arménien", a indiqué le chef du gouvernement turc à la veille de sa visite officielle aux Etats-Unis qui commencera lundi 7 décembre.

                Ankara n'entretient pas de relations diplomatiques avec Erevan depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991 en raison des divergences sur la question des massacres d'Arméniens survenus dans l'Empire ottoman entre 1915 et 1917.

                Les massacres et déportations d'Arméniens entre 1915 et 1917 ont fait plus de 1,5 million de morts selon les Arméniens, 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse la notion de génocide, génocide reconnu notamment par la France, le Canada et le Parlement européen.

                Ces deniers temps les relations entre Ankara et Erevan ont commencé à s'améliorer. Le 10 octobre, les ministres arménien et turc des Affaires étrangères, Edvard Nalbadian et Ahmet Davutoglu, ont signé en Suisse le Protocole d'établissement des relations diplomatiques et le Protocole de développement des rapports bilatéraux. Après leur signature, ces documents doivent être approuvés par les parlements des deux pays.

                Néanmoins, le 1er décembre 2009, le chef de la diplomatie turque a déclaré lors d'une rencontre avec son homologue azerbaïdjanais Elmar Mamediarov, en marge d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Athènes, que la ratification des protocoles arméno-turques ne serait possible qu'après la libération par l'Arménie des territoires azerbaïdjanais.

                Le conflit du Haut-Karabakh a éclaté en février 1988, lorsque cette région autonome principalement peuplée d'Arméniens a annoncé son intention de se séparer de l'Azerbaïdjan. En septembre 1991, les autorités régionales ont proclamé la création de la République du Haut-Karabakh avec Stepanakert pour capitale. En réponse, Bakou a annulé l'autonomie de la région, déclenchant des hostilités entre l'armée azerbaïdjanaise et les formations arméniennes du Haut-Karabakh soutenues par Erevan et par la diaspora arménienne. Le conflit s'est poursuivi jusqu'à l'entrée en vigueur d'une trêve entre les belligérants le 12 mai 1994. L'Azerbaïdjan a perdu le contrôle du Haut-Karabakh et de sept districts adjacents à la région sécessionniste.

                Des négociations sur le règlement pacifique du conflit sont menées depuis 1992 dans le cadre du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) coprésidé par les Etats-Unis, la France et la Russie.


                La Turquie a en outre annoncé récemment que la normalisation des relations avec l'Arménie était liée à la question du règlement au Haut-Karabakh.
                Le 14 décembre 2009

                La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a téléphoné au président Serge Sarkissian jeudi soir, quelques heures à peine après la menace de ce dernier d’annuler les accords arméno-turcs si Ankara ne les applique pas inconditionnellement.

                S’exprimant lors d’une conférence de presse à Erevan, Sarkissian a déclaré que la manière dont Ankara lie la normalisation des relations turco-arméniennes à la résolution du conflit du Haut-Karabagh est contraire aux accords signés en octobre. Il a indiqué qu’il a déjà chargé son administration d’élaborer des amendements à des lois arméniennes, « qui ont trait à la signature, la ratification et l’abrogation d’accords internationaux ».

                « Au cours de la conversation téléphonique, la secrétaire d’État Clinton a de nouveau souligné que les États-Unis vont continuer à appuyer une normalisation rapide des relations entre l’Arménie et la Turquie sans conditions préalables », a déclaré le service de presse présidentiel dans un communiqué.

                Dans une lettre à une organisation de premier plan arméno-américaine diffusée la semaine dernière, Obama a déclaré que le processus « devrait se poursuivre sans conditions préalables et dans un délai raisonnable ».

                Toutefois, M. Erdogan a insisté, à l’issue d’entretiens avec M. Obama, sur le fait que, du point de vue d’Ankara, les deux processus sont « étroitement liés ». Il a déclaré qu’il est peu probable que le Parlement ratifie les deux protocoles turco-arméniens « sans une percée dans les poursparlers de paix du conflit arméno-azéri ».
                Le 17 décembre 2009

                Philip H. Gordon, l’aide du secrétaire d’Etat aux affaires Européennes et Eurasiennes au Département d’Etat américain qui a participé aux pourparlers de la Maison Blanche entre des fonctionnaires américains et turcs, dans le cadre de la réunion à la Maison Blanche entre le Président américain Barack Obama et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a publié une déclaration suite à une réunion du Conseil des Relations avec l’Etranger (CFR).

                Réitérant le soutien américain au processus de normalisation entre l’Arménie et la Turquie, Philip H.Gordon a ajouté : « nous voudrions voir les protocoles ratifiés. Nous pensons que cela profiterait à la Turquie et à l’Arménie et aiderait à la paix et à la stabilité partout dans la région ».

                En réponse à une question du Premier ministre turc de donner une impulsion au processus de Minsk, Gordon a continué : « nous sommes activement engagés dans la question du Nagorno-Karabakh. Pas parce que nous voyons que cela est lié avec les liens Turquie-Arménie, mais parce que nous pensons que cela pourrait aussi contribuer à la paix et à la stabilité dans la région dont l’Arménie et l’Azerbaïdjan pourrait profiter.

                Les co-présidents du groupe de Minsk sont dans la région parce que nous pensons que c’est énormément important. Mais cela est depuis longtemps énormément important et cela reste énormément important indépendamment de toute autre question. C’est quelque chose dont nous nous soucions et que nous voudrions que cela réussi. Si les deux processus devaient réussir, ce serait vraiment un développement historique pour la région ».

                Soulignant les espérances américaines « d’une avancée aussi rapide que possible » Philip H.Gordon a dit que les Etats-Unis ont demandé aux gouvernements arméniens et turcs la ratification des protocoles « aussitôt que possible, sans conditions préalables et indépendamment de toute autre question ».

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