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Le Maroc porte la production d'électricité à partir des E.R. à 18% en 2012

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  • Le Maroc porte la production d'électricité à partir des E.R. à 18% en 2012

    Energies renouvelables Le Maroc porte la production d'électricité à 18% en 2012

    Le Maroc s'est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à 18 % à l'horizon 2012 en vue d'atteindre 15% d'économie d'énergie d'ici à 2030, a indiqué, vendredi à Bruxelles, le secrétaire général du ministère de l'Energie et des mines, Mohamed Yahya Zniber.

    S'exprimant à l'ouverture d'une conférence sur les énergies renouvelables, réunissant les pays de l'Union européenne, de la Méditerranée et du Golfe, M. Zniber a fait savoir que la production d'électricité actuelle du Royaume se situe à 5% à partir de ces énergies, ajoutant qu'elle devrait être portée à 25% en 2030.

    Tenant compte de son potentiel en énergies éolienne, solaire et hydroélectrique, le Maroc a entrepris d'importantes initiatives sur les plans institutionnel, législatif et organisationnel, et ce dans le cadre de la mise en œuvre d'une politique résolue d'efficacité énergétique et de recours volontariste aux énergies renouvelables, a-t-il indiqué.

    Cette démarche repose sur l'adoption de plusieurs projets de loi visant le développement de la production de l'énergie électrique à partir de sources d'énergies renouvelables et l'extension des missions du Centre de développement des énergies renouvelables à travers le renforcement de ses structures et la modernisation de ses méthodes de gestion, a-t-il dit.

    M. Zniber a, dans ce sens, souligné la mise en place en cours de mécanismes de financement novateurs à travers le Fonds de développement énergétique doté de 1 milliard de dollars.

    Ce fonds, a-t-il expliqué, a pour objectifs de renforcer et de préserver les capacités de production à partir des sources énergétiques locales, d'apporter un appui financier aux projets d'efficacité énergétique et de soutenir les entreprises en services énergétiques.

    Il a, dans ce cadre, souligné que l'action du Maroc devrait bénéficier du nouveau contexte favorable après l'octroi par l'Union européenne du statut avancé au Royaume, à même de permettre une pleine intégration du marché marocain de l'énergie au marché de l'UE et une plus grande ouverture du marché de l'électricité verte des pays européens.

    Il s'agit aussi, a-t-il ajouté, de la consolidation et du renforcement des infrastructures existantes à travers le territoire marocain pour l'interconnexion des réseaux électriques et gaziers du Sud et du Nord de la Méditerranée permettant au Maroc de renforcer son rôle en tant que pays de transit pour les produits énergétiques.

    De par sa position géographique, le Maroc dispose des atouts nécessaires pour devenir une véritable plaque tournante dans les échanges énergétiques entre les trois grands ensembles régionaux à savoir l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Europe, a-t-il affirmé.

    Le responsable marocain a, en outre, proposé de nouvelles pistes de partenariat notamment la mise en place d'un marché euro-méditerranéen de l'électricité et du gaz naturel intégré et interconnecté, la création d'un fonds méditerranéen de développement des énergies propres et d'un réseau de technopôles de formation, de recherche, de développement et de conseil, en plus du soutien du groupe de régulation de l'électricité et du gaz (Medreg).

    Et de souligner que le Maroc, qui a opté pour l'ouverture, la libéralisation, l'intégration et la promotion de l'initiative privée et de l'innovation dans plusieurs domaines, ne manque pas d'atouts pour jouer un rôle important dans la coopération énergétique régionale.

    M. Zniber a, par la même occasion, plaidé pour la mise en place d'un partenariat énergétique basé sur de nouveaux rapports en vue de mettre en place les conditions d'émergence d'un ensemble économique à croissance soutenue et durable, mettant en avant le projet de Plan solaire méditerranéen qui constitue une initiative-clé allant vers le développement énergétique durable de la région.

    Cette rencontre, organisée par la Commission européenne, a connu la participation des représentants de plusieurs organisations arabes et internationales et d'une quarantaine de pays européens, du pourtour de la Méditerranée et du Golfe.

    Ils ont débattu de plusieurs thèmes ayant trait aux énergies renouvelables et aux moyens de développer la coopération en matière de production des énergies propres.

    Par MAP

    2008 ==> 5% de la production de l'électricité provient des Énergies renouvelables.
    2012 ==> 18% .........
    2030 ==> 25% .........
    Dernière modification par alien, 11 octobre 2009, 23h34.

  • #2
    Le Maroc s'est fixé pour objectif de porter la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité à 18 % à l'horizon 2012
    excellent....quelle sera la part du solaire et de l'eolien dans tout ca? c'est une info qui me fait plaisir en tout cas.

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    • #3
      Une chose est sûre, on prévaut l'éolien.
      On comprend pourquoi Desertec s'intéresse plus au Maroc qu'à d'autres pays.

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      • #4
        Le Maroc porte la production d'électricité à partir des E.R. à 18% en 2012
        Meme si c'est dans trois ans ou trois siècles, vous trouvez toujours le moyen de conjuguer le verbe porter au present

        Filouterie quand tu nous tiens

        Allez... je vous laisse vous passer la pommade entre vous

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        • #5
          Tu te crois dans une salle d'aïkido ?
          l'état a relevé plusieurs défis qu'elle a reussi à entreprendre dernièrement, plan des autoroutes et reseau ferré, 10 millions tourisme 2010, 10000 ingenieurs et assmimés 2010... etc.
          Tous sont déjà ou en passe d'être réalise, ce qui fait qu'on n'est plus vraiment sceptique à la réussite dans d'autres secteurs, notamment dans celui des énergies renouvelables, où de choses intéressantes on été faite et où le plus intéressant est à venir.

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          • #6
            Par contre le Maroc ne fait pas assez dans la recheche des économies d'énergie

            le fait d'autoriser la commercialisation des ampoules à incandescence constitue la preuve d'un manque de volontarisme politique dans ce sens

            cela ne demande ni budget ni investissements

            seulement une decision politique qui interdit la production et l'importation de ce type d'ampoules

            L'isolation des maison doit être rendu obligatoire dans le sud au lieu de laisser les gens et les promoteurs construire n'importe comment et laisser les propriétaires se rabattre sur les climatiseurs

            etc...
            etc...
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              Amina et le maroc misent sur le charbon !
              La politique énergétique du Maroc mise sur le charbon

              Publié le 22.07.2008 | 17h51

              Bien que la stratégie du ministre de l'Energie évoque des pistes comme le nucléaire, le gaz naturel ou encore le schiste bitumineux, seul le charbon constitue une piste sérieuse.

              Amina Benkhadra est sur le sentier de la guerre. Après la présentation de la nouvelle stratégie énergétique à l'horizon 2030, la ministre de l'Energie et des mines passe à l'acte. Elle vient de présenter, lundi 21 juillet, son plan d'action avec son organigramme de comités, commissions et cellules de travail. Pour faire simple, il en ressort deux choses concrètes : le charbon et l'efficacité énergétique.

              En effet, contrairement à la littérature ambiante, le Maroc n'a d'autres alternatives sérieuses que le charbon, comme combustible, et la gestion efficace du réseau de production existant. L'option du nucléaire, du schiste bitumineux ou du gaz naturel «demeure une pure spéculation» intellectuelle.

              La critique vient de spécialistes de l'énergie qui estiment que Benkhadra a raison de miser sur le charbon. Des interrogations sérieuses plombent les autres pistes. Le nucléaire a besoin de volonté politique qui a du mal à s'afficher au Maroc. Le dossier a fait du chemin depuis plus de deux ans et le site sensé abrité la première centrale marocaine a été identifié au sud de Safi. Il reste à lancer les appels d'offres pour le choix du partenaire technologique. «Mais il faut d'abord définir la puissance car le constructeur, qui sera en même temps exploitant, doit avoir la garantie de rentabiliser des investissements qui dépassent les 20 milliards de DH», expliquent nos spécialistes.

              Pour le gaz, le problème est plus complexe. L'option du gaz comme combustible pour la production d'électricité est sérieuse au niveau mondial. Il n'en demeure pas moins que, pour un pays non producteur de gaz, la construction de centrales coûteuses s'avère un risque financier en l'absence de la sécurisation de l'approvisionnement. D'ailleurs, lors de la présentation de la stratégie au roi, Benkhadra a pris soin de préciser les préalables à l'utilisation du gaz. La sécurisation de l'approvisionnement figurait dans les conditions principales de mise en œuvre. Or, la sécurisation passe par des accords sur le long terme avec l'Algérie. Chose qui n'est pas encore réalisée pour l'instant. Donc, hormis la centrale de Beni Mathar, dont la mise en service totale est prévue pour avril 2010, aucune centrale à gaz n'est envisageable à moyen terme.

              Quant aux schistes, en l'absence d'une technologie avérée, cette piste demeure un fantasme. La seule stratégie possible est celle se basant sur le charbon. Benkhadra a d'ailleurs précisé dans son plan d'action qu'il faut activer la réalisation de la centrale à charbon de Safi (2.660 MW). L'autre mesure concerne l'extension de la centrale de Jorf Lasfar qui peut accueillir deux autres turbines. A noter que la société exploitante de ce site avait, en février 2006, présenté un projet à Driss Jettou, alors Premier ministre, pour un projet d'extension de Jlес. Le projet a été jugé coûteux.

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              • #8
                c'est pas incompatible monsieur jawzia , l'important c'est de ne plus dépendre du pétrole et de réduire la dépendance aux importation ainsi.
                pour moi la meilleur solution est le nucléaire.

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                • #9
                  En effet, contrairement à la littérature ambiante, le Maroc n'a d'autres alternatives sérieuses que le charbon, comme combustible, et la gestion efficace du réseau de production existant. L'option du nucléaire, du schiste bitumineux ou du gaz naturel «demeure une pure spéculation» intellectuelle.
                  Pour ce qui est des importations :
                  - Le maroc importera le charbon et
                  - Continuera à importer du Petrole et dérivés indispensables à tout le reste

                  NB: / le fioul ne représente que 600 MW sur les 5200 MW de puissance produite

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                  • #10
                    On va aussi avoir recours au Charbon et ce n'est pas dépassé comme énergie, on a de nouvelles centrales propres au charbon très performante.
                    Et on a du charbon au Maroc qui ne demande qu'à être exploiter. De même pour les schistes bitumeux. C'était à l'étude d'ailleurs.
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      On va aussi avoir recours au Charbon
                      Pas "aussi". Au vu de la stratégie présenté par Amina Benkhadra, il faudrait dire "Surtout".

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                      • #12
                        faisons une petite comparaison rapide loin du blabla habituel : combien y a til d'eoliennes au Maroc et combien en Algerie a ce jour?

                        tic tac...

                        Commentaire


                        • #13
                          Le Sujet:

                          Le Maroc porte la production d'électricité à partir des E.R. à 18% en 2012
                          .


                          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                          Commentaire


                          • #14
                            faisons une petite comparaison rapide loin du blabla habituel : combien y a til d'eoliennes au Maroc et combien en Algerie a ce jour?

                            tic tac...
                            Pffffff.......

                            Ayoub7, on te connaissait plus visible, wakila bdit tadjyah !

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                            • #15
                              Tu sais lire ?
                              Mon pays n'est pas 163°. Donc, OUI !
                              Gallek surtout le charbon
                              Galha .... le minstère marocain de l'energie, des mines, des eaux et de l'environnement. Iqraa !
                              Question 1
                              « Est ce que le Maroc a les quantités suffisantes en charbon, suite à la mise en place par la Ministre, du nouveau plan d’aménagement qui utilisera en premier lieu le charbon? »

                              Effectivement, le charbon, qui est un choix naturel des pays en voie de développement et non producteurs de pétrole ou de gaz, est placé au cœur du bouquet électrique marocain dans le cadre de la nouvelle stratégie énergétique. Ainsi, et en raison de ses avantages économiques, de son abondance sur le marché international, et en dépit du fait que le Maroc importe la quasi-totalité de ses besoins énergétiques, cette filière constitue un choix prioritaire comme technologie de base pour la production d’électricité au Maroc.

                              Les réserves prouvées de charbon sont estimées à plus de 200 ans comparativement au pétrole et au gaz naturel dont les réserves prouvées sont de l’ordre de 40 et 60 ans. Par ailleurs, il a été décidé de lancer un programme de recherche de gisements de charbon. Des explorations démarreront prochainement dans les hauts plateaux (au sud de Jerada et du bassin) et dans le bassin de Zag pour évaluer le potentiel existant.

                              En ce qui concerne l’approvisionnement du pays en électricité durant la période 2008-2015 et comme implication directe de la nouvelle stratégie énergétique, un programme d’équipement en nouvelles capacités de production totalisant environ 6600 MW sera réalisé, dont les principaux ouvrages seront basés principalement sur le développement de la filière charbon et des ressources énergétiques nationales (Eolien notamment). Les nouvelles capacités de production planifiées dans le cadre de ce programme d’équipement pour la période considérée sont composées de centrales à charbon à hauteur de 45%, de parcs éoliens à hauteur de 22%, de turbines à gaz fonctionnant au fuel oil à hauteur de 11%, d’ouvrages hydrauliques à hauteur de 7% et d’une centrale thermo solaire fonctionnant au gaz représentant 7%, ainsi que d’autres projets visant le développement de l’utilisation des énergies renouvelables.


                              Question 2

                              « Normalement chaque pays a un quota de pollution, le Maroc ne risquerait-il pas comme les autres pays européens de le dépasser avec cette stratégie ? »

                              Les émissions au Maroc du CO2 par tête d’habitant sont jugées très faibles par rapport à la moyenne mondiale. Elles sont de l’ordre de 1,2 TM/hab/an et représentent 4 fois moins que la moyenne mondiale. Au niveau de l’Union Européenne, le partage des quotas d’émissions entre les membres signataires du protocole de Kyoto se fait en fonction du niveau de développement et du niveau actuel d’émission de CO2. C’est le cas d’ailleurs des pays comme le Portugal et la Grèce dont les droits d’augmenter leur quotas des émissions de CO2 pour pouvoir se mettre à niveau économiquement sont reconnus par l’UE. Le Maroc quant à lui doit bénéficier de son « droit reconnu », pour rattraper son retard de développement et pouvoir émettre plus de CO2. Les études réalisées montre que le Maroc ne sera contraint à l’annexe B du protocole de Kyoto qu’à partir de 2030

                              http://www.mem.gov.ma/revue_presse/q...an-charbon.pdf

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