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Obama, prix nobel de la paix

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  • Obama, prix nobel de la paix

    Ironie de l'Histoire, Barack Obama a été récompensé d'un prix Nobel de la Paix, le troisième jamais attribué à un président américain en exercice, quelques heures avant une nouvelle réunion de son "conseil de guerre" sur l'Afghanistan, la cinquième en deux semaines. Ironie supplémentaire, l'attribution du prix a plongé la classe politique dans la discorde. Les républicains ont protesté que Barack Obama n'avait encore rien accompli et ne méritait pas de récompense. Les démocrates les ont accusés de réagir "comme les talibans et le Hamas". if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}
    if ( undefined !== MIA.Pub.OAS.events ) { MIA.Pub.OAS.events["pubOAS_middle"] = "pubOAS_middle"; } OAS_AD('Frame1') Les précédents lauréats américains

    Voici tous les lauréats américains du prix Nobel de la paix.
    2009 Le président Barack Obama.
    2007 L'ex-vice-président Al Gore.
    2002 L'ex-président Jimmy Carter.
    1997 Jody Williams, principale stratège et porte-parole de la campagne pour l'interdiction des mines antipersonnel.
    1986 Elie Wiesel, écrivain.
    1973 Henry Kissinger, diplomate et homme d'Etat.
    1970 Norman Borlau, agronome.
    1964 Martin Luther King, militant pour les droits civiques.
    1962 Linus C. Pauling, chimiste.
    1953 George C. Marshall, général, auteur du plan Marshall.
    1950 Ralph Bunche, diplomate.
    1946 John R. Mott, militant pour l'œcuménisme et la paix, et Emily Greene Balch, économiste.
    1945 Cordell Hull, diplomate.
    1931 Jane Addams, sociologue, et Nicholas Murray Butler, universitaire.
    1929 Frank B. Kellogg, politicien.
    1925 Le vice-président Charles G. Dawes.
    1919 Le président Thomas Woodrow Wilson.
    1912 Elihu Root, juriste, politicien.
    1906 Le président Theodore Roosevelt.

    Si le comité norvégien a cru bien faire en couronnant Barack Obama, moins d'un an après son élection, on ne peut pas dire que la Maison Blanche ait fait sauter les bouchons de champagne. Les premiers conseillers qui ont appris la nouvelle, à l'aube, ont cru qu'on se moquait d'eux, surtout après la douche froide de la semaine précédente, lorsque Chicago avait été éliminée au premier tour dans la compétition pour l'organisation des Jeux olympiques.
    Les "plumes" du président ont mis plusieurs heures pour rédiger un discours susceptible d'éviter les écueils politiques alors que la machine républicaine, qui tourne déjà à plein régime sur la réforme de la santé et le "socialisme" présidentiel, bombardait les ondes de réactions outragées contre les démocrates et "leurs alliés de la gauche internationale". M.Obama a fait un discours de six minutes, respectueux de l'honneur fait à travers lui à l'Amérique et à ses valeurs fondatrices, mais sans effusion.
    Pour mettre les événements en perspective, il a expliqué que ses filles lui avaient annoncé la nouvelle le matin, en ajoutant que c'était aussi l'anniversaire de leur chien. Il a dit qu'il acceptait avec une profonde humilité, ce prix qu'il ne "mérite pas". Habilement il a glissé qu'il était "le commandant en chef d'un pays qui a une guerre à terminer". Autrement dit, il ne se laisserait pas enfermer par un prix fut il consacré à la paix.
    Tout aussi habilement, il a partagé son prix avec "la jeune femme qui marche en silence dans les rues bien qu'elle soit confrontée aux bastonnades et aux balles", une allusion transparente aux manifestantes iraniennes et à la jeune étudiante Neda, tuée à Téhéran; ainsi qu'avec "la dirigeante de l'opposition, assignée à résidence, parce qu'elle refuse de renoncer à son engagement en faveur de la démocratie", allusion cette fois à Aung San suu Kyi, sans toutefois désigner nommément l'Iran ou la Birmanie… En fin de journée, il a tenu la cinquième réunion de son conseil de sécurité nationale en deux semaines. Contrairement à mercredi où il avait été question du Pakistan, c'était cette fois au tour de l'Afghanistan. Ce ne sera pas la dernière réunion, a indiqué son porte-parole Robert Gibbs. La décision n'interviendra pas avant "quelques semaines". La gauche a abondamment relevé la coïncidence. "Un président qui commande deux guerres, en plein cœur du monde musulman, ne mérite pas de prix, surtout s'il réfléchit à une escalade", a dit le commentateur progressiste David Sirota.
    La part d'encouragement à une diplomatie "pacifiste" n'a pas échappé aux faucons. Ceux-ci qui tiennent le comité du Nobel à peu près en aussi piètre estime que l'ONU s'en sont donnés à cœur joie et on a vu resurgir la traditionnelle méfiance à l'égard des Européens, qui cherchent à "castrer" l'Amérique, selon l'expression du héraut de la droite populiste Rush Limbaugh. "Obama n'est pas seulement le premier président post-racial. Il est aussi le premier président post-accompli, s'est-il moqué. Sa tête a tellement grossi que maintenant ses oreilles lui vont." A part son ancien rival John McCain, qui a rappelé que tous les Américains avaient lieu d'être "fiers" d'un tel honneur, les républicains ont critiqué le prix et tout autant le comité. Jamais Ronald Reagan n'a reçu le Nobel, a dénoncé le sénateur de l'Utah Orrin Hatch. "Et pourtant il est l'homme qui a mis fin à guerre froide". "Si les Européens voulaient faire quelque chose, pourquoi ne pas envoyer de troupes" en Afghanistan? a interrogé Aaron David Miller, spécialiste du Proche-Orient.
    L'attribution du prix a aussi montré le fossé entre ceux qui pensent qu'il n'a réussi de percée sur aucun dossier, et ceux qui voient un changement radical. Zbigniew Bzrezinski, l'ancien conseiller diplomatique de Jimmy Carter, a estimé qu'en moins d'un an, Barack Obama avait "redéfini les relations de l'Amérique avec le reste du monde", "nettement amélioré son image", "fait une série de promesses pour tenter de résoudre certains conflits d'une manière non unilatérale" et engagé l'Amérique à poursuivre des buts "élevés" tels que la réduction des armements nucléaires. "C'est un accomplissement énorme", a-t-il dit à la chaîne PBS. Il a estimé que le Nobel donnait une "légitimité internationale" à sa politique et serait utile sur l'Iran ou la question palestinienne.
    Un autre chercheur Walter Russell Mead, du Council on Foreign relations, a estimé que le Nobel montrait que les Etats-Unis avaient toujours "un rôle unique" dans la définition de l'agenda international. "Après la décision sur les Jeux Olympiques, Obama semblait avoir perdu la dynamique. De nouveau, il a l'air d'être l'étoile la plus brillante au firmament politique."


    Du Monde.

  • #2
    Qu'en pensez-vous?

    J'ai vraiment été surprise de l'apprendre. Il n'a rien fait d'exceptionnel jusqu'ici...

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    • #3
      Idem....j ai limpression c est la carotte, on lui a donné le prix nobel dans l espoir qu il fera quelque chose de mieux que son predecesseur (ce qui ne devrait pas etre difficile)....

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      • #4
        Je rejoins Chavez qui a dit :

        "Obama n'a rien fait pour mériter le prix nobel de la paix".
        "If you can't say anything nice, don't say anything at all."

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        • #5
          Pour une fois, c'est pas les arabes qui ont fait du mauvais boulot!!

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          • #6
            bonjour

            j'ai l'impression que c'est fait expres ''lui faire de la pression et lui créer une source de discorde ..''lui meme l'a dit '' on me l'a donné pas parce que j'ai fait, mais pas ce qu'on espère de moi '', il l'aurait au fond de lui refusé, ça ne lui a donné que des soucis.
            Dernière modification par absente, 12 octobre 2009, 12h11.

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            • #7
              J'ai l'impression que c'est de plus en plus politisé et que de manière générale, l'esprit du Nobel se perd un peu.

              Je n'ai rien contre Obama mais je ne trouve pas du tout justifié son prix.

              Je ne sais pas si les critères sont plus respectés dans les branches scientifiques.

              C'est dommage, je trouve que le Nobel tend à perdre un peu de sa crédibilité.
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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              • #8
                Il est le président en vogue, le président qui tend à vouloir sauver le monde du racisme (utopie), mais c'est un président comme tous les autres, même pire, celui des USA, il adoptera le comportement d'un politicien, preuve à l'appui, aucun conflit n'a cessé depuis son élection.

                Le prix Nobel de nos jours représente à peine l'espoir non pas le combat pour la paix.
                Hum ! c'est embarrassant.......(dixit Firefox)

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                • #9
                  J'ai été surpris, comme tout le monde, mais qu'a-t-il fait concrètement ?

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                  • #10
                    Bof

                    C'est dommage, je trouve que le Nobel tend à perdre un peu de sa crédibilité.
                    Pareil , c'est même très dommage , c'est devenu facile ...

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                    • #11
                      Obama l'homme politique intelligent, professeur d'université sait de quoi ça retourne et il en est conscient. Il sait que ce prix etait une surprise et que pour le moment il n'a pas eu la chance de faire grand chose.

                      Le prix en argent va etre donné aux charités..il n'en prendra pas un cent.

                      Il ne pouvait pas refuser le NOBEL se serait politically INCORRECT.

                      Une nouvelle forme de faire marcher/museler le leader supreme des US.






                      P.S: Un petit peu comme en Algerie/ou ailleur dés qu'une personne embete le gouvernement on le musèle par un poste au gouvernement non? Comme Khalida Toumi, et Bougarra soltani etc.
                      Dernière modification par absente, 12 octobre 2009, 19h28.

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                      • #12
                        Le prix en argent va etre donné aux charités..il n'en prendra pas un cent.
                        Quelle surprise ?

                        il n'a pas eu la chance de faire grand chose.
                        En politique on en parle pas de chance, on parle pression, on parle accords on parle argent.
                        Hum ! c'est embarrassant.......(dixit Firefox)

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                        • #13
                          C'est clair!
                          Je comprends qu'il soit gêné. Il n'a rien demandé, il est entrain de s'empêtrer dans la gestion d'une guerre et on lui décerne le prix Nobel de la paix. Il aurait du le refuser ! ça aurait été bien fait pour leur gueule!

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                          • #14
                            @ Cirtabeille,

                            Il ne peut pas refuser un tel symbole, Obama représente l'espoir des ricains, c'est comme s'il baissait les bras face au monde.
                            Hum ! c'est embarrassant.......(dixit Firefox)

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                            • #15
                              Lynas, ceux qui ont refusé les Nobels sont plus célèbres que ceux qui les ont accepté
                              L'histoire retiendra d'Obama qu'il a eu le Nobel par anticipation, sans avoir fait ses preuves encore.
                              L'histoire aurait pu retenir beaucoup plus...et beaucoup mieux!

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