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L’épidémie animale blue tongue décime en toute quiétude en Algérie

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  • L’épidémie animale blue tongue décime en toute quiétude en Algérie

    La Dépêche de Kabylie a provoqué énergiquement à l’époque, un branle-bas de combat en dénonçant le peu d’empressement des services agricoles et les autorités locales à se manifester sur le terrain. Ce n’est qu’une fois le cheptel décimé que ces derniers ont dressé un bilan macabre de cette catastrophe qui n’a jamais été porté à la connaissance de l’opinion publique. Aucun responsable ne s’est inquiété d’évoquer une quelconque indemnité des éleveurs ruinés.

    Au moment où une alerte a été déclenchée dans les régions du sud, à El Bayadh et Beni Ouenif après l’apparition de l’épidémie animale blue tongue (fièvre catarrhale), une pathologie ayant décimé le cheptel ovin en 2005/2007, une alerte transmise par la presse écrite a donné la parole à l’inspection vétérinaire de cette région.

    Les services de l’agriculture de la wilaya de Bouira ne donnent pas l’impression de s’intéresser à cette catastrophe qui risque de frapper encore notre région. Sinon comment expliquer l’absence d’information ou d’instructions quant aux dispositions obligatoires à prendre au niveau des subdivisions de l’agriculture qui sont appelées à dresser et à superviser le premier rempart entre le cheptel et cette maladie par des actions de prévention telles les désinfections des étables, bergeries et des points d’eau au niveau des pâturages en parallèle à des campagnes de dépistage et de sensibilisation des éleveurs. Rien de tout ça n’a été fait.

    Plus grave encore, lors de notre passage ce dimanche aux coups de dix heures au niveau d’une subdivision de l’agriculture relevant de la daïra de M’chedallah, nul n’était au courant de ce dépistage et la découverte confirmée de ce parasite en Algérie, plus précisément à El Bayadh et Beni Ouenif, couloir habituel par lequel, nous arrive cette catastrophe qui vient du pays voisin.

    Ni la subdivision, ni encore moins la daïra ou les APC ne sont alertés. C’est le silence radio partout ; la communication ne semble pas être le point fort de nos administrations.

    Notre inquiétude à propos de cette absence de réaction et cela après plus d’un mois, du dépistage du premier cas de la blue tongue (langue bleue) en Algérie s’explique par le fait qu’en 2006/2007, la daïra de M’chedallah a été atteinte de plein fouet par cette épidémie avec la commune de Saharidj. Cette dernière a enregistré le taux de mortalité ovine le plus élevé à l’échelle nationale au point de susciter le déplacement sur les lieux d’une commission ministérielle.

    La Dépêche de Kabylie a provoqué énergiquement à l’époque un branle-bas de combat en dénonçant le peu d’empressement des services agricoles et les autorités locales à se manifester sur le terrain. Ce n’est qu’une fois le cheptel décimé que ces derniers ont dressé un bilan macabre de cette catastrophe qui n’a jamais été porté à la connaissance de l’opinion publique.

    Aucun responsable ne s’est inquiété d’évoquer une quelconque indemnité des éleveurs ruinés. Est-ce que de cette manière que l’on pense relancer ce créneau (élevage) qui constitue l’une des premières richesses de la région de M’chedallah à vocation agro-pastorale dans une large mesure ? C’est suite à cette catastrophe de 2000/2007, où les éleveurs se sont retrouvés seuls à lutter contre une épidémie tout à fait nouvelle qui n’a pas de traitement spécifique et que la majorité de ces éleveurs ont abandonné cette activité qui faisait vivre plusieurs centaines de familles.

    Même les pays qui comptabilisent peu de cas de ce genre d’épidémies réagissent dès qu’elles sont signalées au pas de leur porte ; tandis que chez nous, aucun ne semble s’émouvoir pour autant mis à part les spécialistes qui commenceront à préparer fébrilement les dossiers de l’importation de viande congelée.

    Que va-t-on nous avancer comme argument cette fois encore pour nous rassurer après avoir essayé de nous faire gober l’hypothèse que l’Algérie ne figure pas dans le plan de vol des oiseaux migrateurs porteurs du virus de la grippe aviaire ?

    Qu’attend-on pour appliquer la règle la plus urgente dans ce cas de figure qui consiste à empêcher tout déplacement du cheptel pour éviter que ne soit propagée cette maladie extrêmement transmissible aux bêtes ?

    Quitte même à fermer les marchés à bestiaux, d’autant plus que la fête de l’Aïd El Kébir est un facteur favorisant le mouvement du cheptel ovin, une initiative qui doit être menée en parallèle avec des opérations de désinfection et de démoustication. Tous les vétérinaires savent que ce climat de ce mois d’octobre est favorable à la reproduction fulgurante de ce parasite mortel pour la race ovine.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Plus grave encore, lors de notre passage ce dimanche aux coups de dix heures au niveau d’une subdivision de l’agriculture relevant de la daïra de M’chedallah, nul n’était au courant de ce dépistage et la découverte confirmée de ce parasite en Algérie, plus précisément à El Bayadh et Beni Ouenif, couloir habituel par lequel, nous arrive cette catastrophe qui vient du pays voisin.
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    alors non seulement les epidemies ne connaissent pas de frontieres ,et ne sont endemiques au pays voisins ,mais c'est une maladie virale transmissible par des arthropodes
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

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