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Octobre 1988-Octobre 2009, la vision du MDS en Algérie

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  • Octobre 1988-Octobre 2009, la vision du MDS en Algérie

    Octobre, mois des feuilles mortes mais aussi, par la force des contingences, des bonnes feuilles politiques en Algérie. Comme celles que produit le Mouvement social et démocratique (MDS).

    Le 5 octobre, simple émeute ou mouvement social profond, fait partie de ces actualités durables. Du moins, et c’est toujours ça de pris sur l’amnésie qui semble ronger notre société, le 5 octobre incite à l’effort de réflexion, loin des facilités qu’offrent les célébrations libellées officielles.

    Ce n’est pas rien que de s’amuser à des comparaisons avec les temps actuels qui peuvent apparaître comme des raccourcis saugrenus. Le MDS, même s’il éprouve du mal à faire valoir un poids électoral, reste tout de même un acteur politique qui garde un œil lucide sur la situation de l'Algérie..

    Dans une longue déclaration, le parti série les travers de notre société, vingt et un ans après l’irruption volcanique d’octobre 1988.

    Que constate-t-il, ou plus précisément que dénonce-t-il ? Il alerte contre les velléités affichées d’amnistie générale au profit des terroristes islamistes et met le doigt sur la plaie douloureuse de l’économie nationale.

    Juste vision en somme du Comité économique et social du MDS qui lie entre le désarroi des patriotes condamnées sans clémence comme des moins que rien et la gabegie économique ambiante. «Le Comité économique et social du MDS condamne la stratégie du gouvernement Ouyahia qui aggrave la situation économique et sociale. Le bilan de ce gouvernement de l’alliance FLN/RND/MSP est si lourdement pénalisant que les perspectives d’une croissance plus vigoureuse s’en trouvent compromises en dépit des sacrifices importants consentis par la population et les entreprises. Il faut ajouter à ce bilan catastrophique le manque de visibilité, la manipulation des résultats électoraux et des indices économiques et sociaux, le maintien en détention et même la condamnation à mort du Patriote Mohamed Gharbi, le harcèlement de la presse et les atteintes à la liberté d’expression, l’exacerbation des conflits tribaux, les attaques répétées contre les libertés religieuses par l’interpellation de jeunes qui ne pratiquaient pas le Ramadan à Alger ou Sétif et la remise en cause de la mixité dans les cités universitaires à Boumerdès. Il fournit ainsi à l’islamisme matière à se redéployer, tandis que ses alliés de Sant’Egidio sont couvés.

    Des rumeurs concernant le changement de ce gouvernement laissent penser que Bouteflika voudrait par un tour de passe-passe essayer de détourner l’attention des enjeux de la crise. La tentation peut être grande de présenter un gouvernement de technocrates ou même de compromis national qui dissimulerait mieux l’orientation politicoidéologique du pouvoir.

    Ce n'est pas en s’obstinant dans une voie sans issue, au prix de dégâts exorbitants, que Bouteflika pourra détourner de la question de la rupture et empêcher l’accentuation de la polarisation du champ politique et social en deux camps porteurs de deux projets de société diamétralement opposés», note le MDS. Claire vision de la réalité nationale que ce que livre le parti cher au défunt El-Hachemi Cherif.

    Par le Soir
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