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Suisse: la droite dure franchit la "ligne rouge" contre les voisins français

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  • Suisse: la droite dure franchit la "ligne rouge" contre les voisins français

    Suisse: la droite dure franchit la "ligne rouge" contre les voisins français

    De Alexandra TROUBNIKOFF (AFP) – Il y a 5 jours

    GENÈVE — De la "racaille", des "criminels étrangers": c'est en ces termes choisis que le parti de droite populiste suisse, habitué aux diatribes xénophobes, a attaqué cette semaine les travailleurs frontaliers venus de France, franchissant pour beaucoup "la ligne rouge".

    Les propos, qui ont mis la Suisse "en ébullition", ont été publiés lundi sous forme d'encart publicitaire dans le grand journal la Tribune de Genève.

    Premier parti de Suisse avec 29% des votes aux dernières législatives, l'Union démocratique du centre (UDC) utilise un projet de ligne ferroviaire entre Genève et Annemasse (ville française frontalière), le CEVA, pour monter au créneau.

    "Le CEVA? un nouveau moyen de transport pour la racaille d'Annemasse (centre-est de la France)! Expulsons les criminels étrangers! Ne leur offrons pas encore un accès à Genève!", s'emporte-t-il.

    La violence des termes a provoqué un tollé dans la Confédération comme en France et au sein même du parti.

    "L'UDC a vraiment franchi la ligne rouge. Elle a dérapé avec une démarche xénophobe proche du racisme, voire d'appel à la haine", s'est indigné le maire de la ville directement visée, Christian Dupessey, en annonçant son intention de porter plainte.

    "Il y a des choses qui ne sont pas acceptables dans le débat politique", a-t-il insisté, rappelant que sur les quelque 60.000 travailleurs qui traversent quotidiennement la frontière de l'arc lémanique, 20.000 sont des Suisses.

    "C'est du populisme total, c'est très, très choquant", a renchéri le responsable du parti socialiste genevois, René Longet interrogé par l'AFP.

    Il explique toutefois que cette affaire doit être vue dans un contexte de "surenchère" entre deux partis politiques d'extrême droite, à quelques jours des élections au parlement du canton de Genève.

    L'UDC a récemment perdu du terrain face son principal concurrent, le Mouvement Citoyens genevois (MCG) dont le président Eric Stauffer dit craindre que la ville des bords du Leman ne devienne un "déversoir pour les 2,9 millions de chômeurs français".

    Cette rhétorique reprise par l'UDC trouve un écho particulier auprès de la population en période de crise. D'autant que le canton de Genève souffre du taux de chômage le plus élevé de la Suisse (7% en septembre contre 3,9%). Parallèlement, il possède le plus grand nombre de titulaires de permis de travail pour non résidents du pays (65.126 permis en 2008).

    Les deux partis de droite jouent sur ces chiffres, aggravés par une réalité locale: des logements plus nombreux et moins chers en France, face à des salaires très gratifiants en Suisse. Pour le MCG, il s'agit d'une situation de dumping social "inacceptable".

    Pourtant, la ville souffre d'un fort déficit de main d'oeuvre dans certains secteurs, qui ne pourraient fonctionner sans l'apport frontalier.

    Au delà des problèmes d'harmonisation entre la France et la Suisse, les attaques de la droite dure révèlent un "phénomène d'accoutumance" en Suisse sur les propos xénophobes, s'inquiéte le professeur de l'Université de Genève, Pascal Sciarini.

    De fait, l'UDC, qui a été pointée du doigt en septembre par le Conseil de l'Europe sur le racisme, n'en est pas à son coup d'essai.

    Après l'affiche montrant un mouton noir expulsé par des moutons blancs, celle des corbeaux noirs picorant le drapeau helvétique, il a sorti la femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets.

    Cette fois, beaucoup de villes ont considéré que trop, c'est trop et ont interdit l'image jugée "haineuse" mercredi par la Commission fédérale contre le racisme (CFR).

    Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés. Plus »

  • #2
    Les français à Geneve, quant il y en a un ça va; Beaucoup ...



    Dernière modification par jawzia, 12 octobre 2009, 20h21.

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    • #3
      la suisse, il faut la remettre à sa place, un pays enclavé au milieu de l'UE, pas de débouché maritime, à besoin de toute les infrastructures routières et ferroviaires des pays voisins pour vivre.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Ce qui me choque dans cette affaire dont j'ai déjà posté article et photo , c'est le dépot de la plainte du maire d'Annemasse contre le parti suisse pour le mot "racaille" alors qu'en France , personne n'a jugé bon de faire pareil contre Sarkozy quand il a traité les jeunes des banlieues de racaille !

        http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=143487

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        • #5
          la suisse, il faut la remettre à sa place,
          Noubat, c'est l'extreme droite suisse qu'il faut pointer du doigt et non pas la suisse entière !

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          • #6
            personne n'a jugé bon de faire pareil contre Sarkozy quand il a traité les jeunes des banlieues de racaille
            lui, c'est le bresidente di França!
            Mr NOUBAT

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            • #7
              lui, c'est le bresidente di França!
              Ben oui , certains arrivent à s'accomoder avec la politique du deux poids deux mesures , mais il y'en a d'autres qui n'accepteront jamais ce double standard !

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              • #8
                Bonsoir

                Le nombre de frontaliers résidant en France et travaillant en Suisse a presque doublé en 15 ans. Il s'élève aujourd'hui à près de 100 000 personnes. Les deux principaux corridors d'entrée se situent entre le sud de l'Alsace et Bâle (35 % des flux) et entre l'Ain, la Haute-Savoie et Genève (47 %). Les autres passages se font par le massif jurassien (14 %) et entre la Haute-Savoie et le Valais (quelques centaines de personnes). Dans le Canton de Genève, un record a été atteint fin 2003 : près de 40 000 frontaliers y travaillent. Autre évolution récente, liée à l'entrée en vigueur des accords bilatéraux : le nombre de travailleurs frontaliers provenant de zones plus éloignées de la frontière (Annecy…) est en progression.

                Dans le sens inverse (de la Suisse vers la France), le chiffre est extrêmement faible : quelques centaines de personnes seulement se déplacent de la Suisse essentiellement vers le département du Haut-Rhin.

                Les problèmes engendrés par ces flux, liés notamment aux transports et au logement, sont nombreux.
                Concernant le logement, un très grand nombre de résidents côté français (de plus en plus de suisses) travaillant en Suisse se sont installés à proximité de la frontière. Ils cherchent ainsi à se rapprocher de leur lieu de travail tout en bénéficiant de conditions fiscales avantageuses. Cette demande engendre une pénurie de logements et, par conséquent, une augmentation très forte des coûts du marché.

                Un exemple significatif : la fuite des infirmières

                L'exode des infirmières françaises en Suisse, particulièrement important, inquiète les élus français. Les faits parlent d'eux-mêmes : une infirmière en début de carrière gagne 3 600 euros net par mois en Suisse contre seulement 1400 euros en France. (D'autres secteurs comme le commerce, l'hôtellerie-restauration ou le bâtiment voient les salaires doubler entre la France et la Suisse.)

                Des propositions sont avancées comme la création d'une école franco-suisse avec nécessité pour le personnel formé de travailler au moins trois ans en France. Soutenue pour une forte volonté politique, cette proposition est actuellement en discussion.



                Le statut du travailleur frontalier et la fiscalité


                Les accords bilatéraux sur la libre circulation des personnes

                En juin 2002, l'entrée en vigueur des accords bilatéraux entre la Suisse et l'Union européenne a facilité l'obtention du statut de frontalier pour les travailleurs en allégeant certaines restrictions. Depuis cette date, la durée de résidence dans la zone frontalière n'est par exemple plus limitée.

                La seconde étape des bilatérales, mise en œuvre depuis le 1er juin 2004, permet aux travailleurs frontaliers de bénéficier des mêmes conditions de travail et prestations sociales qu'un Suisse. Ils n'ont plus besoin de permis de travail particulier.

                De 2000 à 2004, le nombre de frontaliers a
                augmenté de 30% dans le canton de Neuchâtel.
                Les engagements d’une durée inférieure
                à 90 jours, organisés deux fois sur
                trois par le placement privé, ont particulièrement
                augmenté. Un grand nombre d’entre
                eux servent également de «porte d’entrée» à
                l’obtention du permis G (frontalier).
                Dernière modification par mohoo, 12 octobre 2009, 21h35.

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                • #9
                  et voila, l arroseur arrosé

                  au moins il y a l extreme droite suisse qui traite les francais de "racaille" et "des criminels etrangers" .

                  Bientot il y aura un SOS racisme montée par des francais et quisement interdit en suisse . le peu de francais frontaliers qui travailleront toujours en suisse seront traites de bougnoules et de sales francais .... la police genevoise controlera toute personne ressemblant a un francais ( toute personne qui gueule dans la rue)

                  en fin les emigrés maghrebins de france et de navarre marcheront sur les champs elysées pour soutenir le droit a l emigration de leurs freres "emigrés" francais en suisse .

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                  • #10
                    Sans la France les suisses mourraient de faim et pas de boulot, c'est l'argent du Cac40 qui leur permet de se la raconter là.
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                    • #11
                      CHèèèèèè fi leur gueule

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