Un message reçu de l'un de nos lecteurs qui travaille chez un constructeur de camions: "Le marché du camion est un excellent indicateur de l'activité économique, et nous informe bien de la santé du transports de marchandises.
Il n'a pas été manipulé comme le marché automobile car il n'y a pas de "prime a la casse" sur les camions (mais c'est vivement réclamé par nos dirigeants). Le début de l'année était une catastrophe avec des commandes négatives, c'est a dire plus d'annulations que de commandes, puis c'est remonté tout doucement à partir de Mai pour atteindre 80 Commandes-Jour.
Un an plus tôt, nous étions à 400 Commandes-jour. Sur le mois de septembre, surprise, les commandes ont chuté de moitié à 42 Commandes-Jour. Résultat: le chômage partiel qui devait s'arrêter au 30 septembre a été reconduit au moins jusqu'à la fin de l'année, au passage l'entreprise encaissera des réductions de charges supplémentaires et les équipes de nuit de notre usine vont devoir s'arrêter de tourner. Les ventes depuis le début de l'année ont chuté de 60%, et c'est certainement ce qui serait arrivé au marché automobile sans l'aide de la "prime a la casse".
Il est clair que notre lecteur nous donne ici une photo Polaroid, un instantané, de ce qui se passe réellement en France et qu'on ne voit guère dans la presse, trop occupée à parler du Parti Socialiste qui se réorganise...
Pierre Jovanovic
Il n'a pas été manipulé comme le marché automobile car il n'y a pas de "prime a la casse" sur les camions (mais c'est vivement réclamé par nos dirigeants). Le début de l'année était une catastrophe avec des commandes négatives, c'est a dire plus d'annulations que de commandes, puis c'est remonté tout doucement à partir de Mai pour atteindre 80 Commandes-Jour.
Un an plus tôt, nous étions à 400 Commandes-jour. Sur le mois de septembre, surprise, les commandes ont chuté de moitié à 42 Commandes-Jour. Résultat: le chômage partiel qui devait s'arrêter au 30 septembre a été reconduit au moins jusqu'à la fin de l'année, au passage l'entreprise encaissera des réductions de charges supplémentaires et les équipes de nuit de notre usine vont devoir s'arrêter de tourner. Les ventes depuis le début de l'année ont chuté de 60%, et c'est certainement ce qui serait arrivé au marché automobile sans l'aide de la "prime a la casse".
Il est clair que notre lecteur nous donne ici une photo Polaroid, un instantané, de ce qui se passe réellement en France et qu'on ne voit guère dans la presse, trop occupée à parler du Parti Socialiste qui se réorganise...
Pierre Jovanovic
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