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Les métamorphoses du vampire

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  • Les métamorphoses du vampire

    Le vampire n'a pas été un monstre masculin au départ, en fait le vampire est l'enfant *****d dans l'immaginaire humain de la goule, qui proviendrait d'orient on ne sait pas où exactement, c'était une sorte de démon, de monstre féminin qui affaiblissait ses proies qui étaient souvent des jeunes, en leur suçant le sang, après les avoir charmées. Souvent elles se transformaient en de jeunes femmes magnifiques en tentant leurs proies par des caresses. On pense que la goule a donné le personnage de roula en arabe ...
    En occident on a d'avantage ce que l'on appele les démons succubes et insucubes, mais ces histoires de goules en europe occidentale sont présente depuis un certain temps vu les échanges qu'il ya eu entre les peuples.
    La goule est en fait une sorte de personnage fantasmé très probablement par des hommes au départ. Image fémine fantasmagorique, à la fois fascinante et dangereuse, elle peut etre la mère vampirisant ses enfants, l'amante pour qui on a perdu toute raison, la femme de pouvoir, bref chacun a sa goule au fond de son ... Pour ma part je préfère les vampires mâles :-p

    PS : le vampire a été introduit dans le fantastique par le roman Dracula de Bram Stocker donc je pense o 19ième, la goule est présente certainement avt meme le moyen-âge.
    Je sais bien que ce n'est pas un poème d'amour vraiment mais ... c très charnel comme poème ... et qu'est ce que l'amour sans la volupté même maléfique ? Laissons place à Charles Baudelaire maintenant... bonne lecture.


    Les métamorphoses du vampire


    La femme cependant, de sa bouche de fraise,
    En se tordant ainsi qu'un serpent sur la braise,
    Et pétrissant ses seins sur le fer de son busc,
    Laissait couler ces mots tout imprégnés de musc :
    " Moi, j'ai la lèvre humide, et je sais la science
    De perdre au fond d'un lit l'antique conscience.
    Je sèche tous les pleurs sur mes seins triomphants,
    Et fais rire les vieux du rire des enfants.
    Je remplace, pour qui me voit nue et sans voiles,
    La lune, le soleil, le ciel et les étoiles !
    Je suis, mon cher savant, si docte aux Voluptés,
    Lorsque j'étouffe un homme en mes bras redoutés,
    Ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste,
    Timide et libertine, et fragile et robuste,
    Que sur ces matelas qui se pâment d'émoi,
    Les anges impuissants se damneraient pour moi ! "

    Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
    Et que languissamment je me tournai vers elle
    Pour lui rendre un baiser d'amour, je ne vis plus
    Qu'une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
    Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
    Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
    A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
    Qui semblait avoir fait provision de sang,
    Tremblaient confusément des débris de squelette,
    Qui d'eux-mêmes rendaient le cri d'une girouette
    Ou d'une enseigne, au bout d'une tringle de fer,
    Que balance le vent pendant les nuits d'hiver.

    Charles Baudelaire.
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