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13 October, 2009
Alger- La première unité féminine d’intervention rapide, spécialisée dans le maintien de l’ordre public et dont les éléments ont subit des entraînements intenses, a commencé ses fonctions la fin de la semaine dernière.
13 October, 2009
Alger- La première unité féminine d’intervention rapide, spécialisée dans le maintien de l’ordre public et dont les éléments ont subit des entraînements intenses, a commencé ses fonctions la fin de la semaine dernière.
- Cette unité se compose d’agents de police qui ont subit un stage de formation similaire à celui des hommes, pour la première fois dans le domaine de l’intervention rapide. Une première dans l’histoire de la police algérienne. Elles font désormais partie des éléments de sécurité au niveau des barrages et des points de contrôle et barrages de sécurité, dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. La direction générale de la sûreté nationale a formé la première unité féminine d’intervention rapide, réservé jusque là à la gent masculine, pour lutter les femmes criminelles et terroristes.
- Ennahar a accompagné l’unité lors de sa première mission sur le terrain avant sa sortie au courant de ce mois, sous le commandement de l’inspectrice de police Boulassel Habiba, chargée de l’entraînement, de la discipline et de l’organisation au niveau de la direction des unités républicaines de la sûreté à El Hamiz. Cette dernière a incité les stagiaires à être vigilantes, à se conformer au règlement et aux lois dans l’accomplissement de leur devoir et de bien se comporter avec les citoyens, précisant que la fouille des femmes n’est pas toujours chose facile bien que l’opération soit effectuée par des femmes.
- « C’est une chose normale que les femmes refusent d’être fouiller ou que son sac soit fouillé, et nous, dans notre unité nous insistant sur la nécessité de se comporter intelligemment avec cette catégorie. On doit leur faire comprendre que la policière est là uniquement pour le bien être et la sécurité des citoyens.
- Avis partagés ; certains acceptent, d’autres disent que « la femme c’est la femme ».
- L’objet de la mission : assurer la sécurité du « Salon International de l’automobile » à Club des Pins, à l’est d’Alger. Ces (nouvelles) agents de police qui se distinguent des hommes par leur féminité qu’elles ont su préservés, corps élancés, sportives et belles étaient déployés au niveau des stands et salles réservées aux femmes. Certaines étaient même maquillées aux cheveux bien coupés. Répondant à mes commentaires à propos de ces femmes policières, l’inspectrice de police Boulassel tout en souriant « Allah ghaleb, toutes les femmes algériennes sont belles, nous n’avons jamais exigé le critère de la beauté ».
- Beaucoup de visiteurs, surtout des visiteuses, étaient étonnés de voir des femmes agents de police de l’ordre. Une vieille femme nous dit en souriant « C’est tout à fait normal. J’ai déjà vu des policière portant la même tenue à l’aéroport ». Lorsqu’on lui dévoile la mission de ces dernières, elles leurs dit « Soyez vigilantes, faites attentions aux bandits femmes), elles sont dangereuses et violentes. Faites très attention ».
- Un visiteur, accompagné de sa femme, trouve l’initiative louable. «Ici beaucoup de femme conduisent des voitures et voyagent dans les bus. Moi, en tant qu’époux et père de famille, je me sens soulagé lorsque les femmes sont fouillées par des femmes ». et d’ajouter «parfois, des femmes aux volants sont arrêtées et dérangées par les agents. Maintenant avec ces femmes policières, elles seront moins harcelées ».
- Zoheir, un jeune chômeur, n’est pas d’accord du tout et refuse l’idée de création d’unités féminines de police. Il refuse de se voir contrôlé par une femme. « Dites leurs d’aller à El Harrach ou à Boumati. Ecoutez moi ma sœur, une femme et une femme ». me dit-il. Un policier voulant garder l’anonymat me dit « sincèrement, je me sens gêné par la présence de femme avec nous. Je sens que cela diminue de notre valeur ». Mais son collègue de la brigade mobile de la police judiciaire trouve l’idée bonne de mettre des femmes aux barrages de sécurité à cause des problèmes rencontrés avec les femmes qui, parfois, nous accuse de harcèlement.
- Ennahar/ Naïla B.
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