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Le dollar va-t-il se crasher ?

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  • Le dollar va-t-il se crasher ?

    La chute du billet vert inquiète et pour certains, il n'est pas impossible que la monnaie américaine sombre.

    Les économistes n'y croient pas. Mais il leur est déjà arrivé de se tromper...

    Grosses ventes de dollars la semaine passée sur les marchés de change. Et grosse inquiétude corrélative: la monnaie américaine peut-elle glisser puis, les opérateurs spéculant toujours dès lors qu'ils perçoivent un mouvement, peut-elle décrocher et filer vers l'abîme?
    Répondons d'entrée: il y a très peu de chances mais ce n'est pas impossible quand même. Très peu de chance parce que les grandes autorités monétaires ont dit qu'elles souhaitent une stabilité des monnaies.

    Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), pour la première fois, a élévé le ton: les banques centrales ne resteront pas inactives. Très peu de chances, surtout, parce que 65% des réserves mondiales de change sont en dollars (contre 25% en euros et 3% en yens) et qu'une chute du billet vert appauvrirait beaucoup de monde à commencer par la Chine.

    La Banque de Chine détient 2 000 milliards de dollars, une dévaluation de 10% coûterait à Pékin 200 milliards de dollars: une paille de riz! Encourager le recul de la monnaie américaine n'est donc pas du tout dans l'intention chinoise. La stratégie de Pékin, autant qu'on puisse la deviner, est plutôt de laisser le yuan glisser avec le dollar dans une chute lente (la réévaluation du yuan a été stoppée depuis juillet) mais en parallèle de diversifier progressivement ses réserves. Cela prendra un peu de temps mais on a observé en lisant les statistiques du FMI (Fonds monétaire international) qu'au deuxième trimestre les banques centrales du monde entier ont accumulé 100 milliards de réserves supplémentaires dont 40% seulement en dollars et 50% en euros. En clair, c'est parti! La Chine accumule sûrement beaucoup d'euros et délaisse le billet vert.

    Côté américain, le discours officiel de la Maison-Blanche est de moins en moins crédible. Selon tous les communiqués et ce depuis 14 ans: le gouvernement américain est «pour un dollar fort». Larry Summers, conseiller économique et Tim Geithner, le secrétaire au Trésor d'Obama, l'ont encore répété il y a quelques jours. Ce discours a toutes les raisons d'être mis en doute. Les pressions des industriels sont fortes pour que l'administration «laisse filer» si elle veut parvenir à réaliser le souhait présidentiel de «réindustrialiser» l'Amérique, de favoriser sa compétitivité et rétablir un équilibre commercial.

    Dans les mois qui viennent, la question est simple: ce mouvement qu'on peut appeler «la baisse orchestrée du dollar» est-il contrôlable par les Chinois et les Américains? Bien entendu, le G20 de Pittsburgh s'est bien gardé de discuter de ce sujet brûlant mais il aurait dû plutôt que de le laisser au G2, Washington-Pékin.
    Les raisons qui plaident pour une baisse du dollar sont bien connues depuis dix ans. Elles sont lourdes. Les Etats-Unis continuent d'importer massivement de l'épargne mondiale ce qui affaiblit leur monnaie.

    Auparavant, c'étaient les ménages qui s'endettaient, aujourd'hui, avec la crise, c'est l'Etat fédéral: le déficit budgétaire va frôler les 1 500 milliards de dollars cette année (soit 9,9% du PIB contre 3,2% en 2008). Quant au déficit commercial, il s'est réduit mais uniquement à cause de la baisse du prix du pétrole. La crise n'a rien résolu sur ces déséquilibres structurels. Depuis début mars, le dollar a perdu 12% face à un panier des principales devises.
    Cette faiblesse met le billet vert en position de décrochage permanent. Il en suffit de peu. Le mouvement s'est accéléré la semaine passée parce que la Banque centrale d'Australie a relevé ses taux par surprise, ce qui a fait comprendre aux marchés que la reprise n'avait pas partout la même intensité et que les politiques monétaires allaient se désynchroniser.
    Les petits pays, ceux qui sont les plus sensibles à l'inflation, changent de direction et décident d'abandonner les politiques «accommodantes» (favorables à la reprise).
    Ils remontent leurs taux. Première conséquence: les marchés vont pouvoir s'amuser à nouveau, emprunter là où les taux sont faibles pour placer là où ils sont supérieurs. C'est le «carry trade», il est reparti comme avant crise.

    Deuxième conséquence: les marchés réexaminent les situations des trois grandes économies, Etats-Unis, Europe, Japon. Quel sera le premier à durcir sa politique monétaire? Une petite modification des taux directeurs de la Fed, la BCE ou la Banque du Japon peut entraîner des flux gigantesques de basculement des opérateurs. Or, Aux Etats-Unis, le président de la Fed de New-York, William Dudley, a prononcé le mot «déflation» ce qui signifie que la banque centrale américaine pourrait conserver plus longtemps une politique «accommodante» de taux bas.
    Cela a suffit pour que les marchés concluent que la détention de Bonds du Trésor américain portera longtemps un faible intérêt (actuellement entre 0% et 0,25%, contre 0,1% au Japon et 1% en Europe).

    Alors à quand le dérapage du dollar? Les économistes n'y croient pas. «La baisse du dollar n'est pas inquiétante», écrit Exane BNP Paribas. En général, les pronostics sont une très légère baisse du billet (à 1,50 dollar pour 1 euro) avant qu'il ne remonte dans un an (à 1,45), au fur et à mesure que la reprise se solidifiera. Regardez, disent les économistes de change, l'appétit pour le dollar continue, les ventes de T-Bonds ne soulèvent aucune difficulté, les taux sur les marchés américains sont bas. L'argument implicite est celui-ci: «où mettre ailleurs son argent?» On ne remplace pas si facilement l'Amérique, première économie mondiale, place large et sécurisée. C'est vrai.
    Et pourtant le dollar baisse...
    Eric Le Boucher
    المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

  • #2
    Le billet vert est finis, aucune chance pour lui, attention à la devise chinoise.
    La moindre des qualités que doit posséder un homme d'honneur consiste à garder un secret. La plus grande consiste à oublier ce secret. Al-Muhallab

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    • #3
      Les banques centrales achètent de l'OR.



      Le "SYSTEME" nous dit que la ruée sur l'or n'a aucun intérêt !

      Mais toujours sur Reuters, on apprend que les banques centrales "vont acheter entre 6 à 10 millions d'onces d'or"... Annuellement.

      (...) Central banks are expected to buy 6 million to 10 million ounces of gold annually due to currency uncertainties after being net sellers in past decades, Jeffrey Christian, managing director of CPM Group, told the Denver Gold Forum on Monday.(...)
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        c'est le moment d'acheter des $ (avec des euros bien sûr!) parce que si le cours remonte dans qq mois pour revenir au niveau de 1,30 on gagne sur le change!

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        • #5
          Envoyé par zmigri
          c'est le moment d'acheter des $ (avec des euros bien sûr!) parce que si le cours remonte dans qq mois pour revenir au niveau de 1,30 on gagne sur le change!
          C'est plutôt le moment d'acheter de l'or et de l'enterrer au fond de son jardin, à la rigueur, je préfère l'or papier (certificat Or) aux dollars.

          Placement OR : Comment acheter de l’or ?

          Depuis 2005, il est possible d’acheter de l’or, sans avoir ses placements en or "sous son lit". En effet, via l’utilisation d’un simple compte-titres, vous pouvez, via votre intermédiaire financier, faire acheter ou vendre Napoléons (FR0003999036) et autres lingots.

          Pour commencer son placement sur l’or autant commencer par acheter des pièces en or. Un lingot est un investissement conséquent (plus de 19 000 €uros...), un Napoléon peut être acquis pour un peu plus de 110 €uros en janvier 2008. Pour un investissement en Napoléons (pièce de 20 F), sur votre compte-titres, le code ISIN est FR0003999036.

          Pour les épargnants ne désirant pas se lancer dans la location d’un coffre pour stocker de l’or physique, l’achat de titres répliquant le cours de l’or (tracker or), semble plus pertinent.

          * Certificat Or

          Au lieu de posséder en direct, ou via son compte-titres des lingots ou pièces, il est également possible d’investir sur l’or, via un certificat suivant exactement le cours de l’or. Ainsi, à l’instar des certificats CAC40, répliquant l’indice CAC40, sans pour autant posséder toutes les valeurs du CAC, le certificat 100% Quanto or (FR0010391201 ou FR0010673350) de Lyxor/Société Générale permet de répliquer les cours de l’or, sans détenir de l’or en direct. Ce certificat a l’avantage de ne pas être sensible au taux de change dollar/euro.

          Pour répliquer la valeur de l’or, en dollar, d’autres certificats existent (GB00B00FHZ82 et NL0000640670), les frais sont alors plus faibles, mais le risque restera la mauvaise orientation du cours du dollar...

          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Envoyé par zek
            C'est plutôt le moment d'acheter de l'or et de l'enterrer au fond de son jardin, à la rigueur, je préfère l'or papier (certificat Or) aux dollars.
            non!
            lorsque l'or atteint un haut niveau, ce qui est prsque le cas, les spéculateurs se délaissent et vont ailleurs. Le $ malgré sa faiblesse est qd même la monnaie de la 1ere economie mondiale: elle est sécurisée et possède un potentiel énorme. On en discutera dans qq mois lorsque le $ retrouve sa vraie parité face aux autres monnaies.
            Pour les connaisseurs il faut suivre la courbe en U du commerce exterieur et le tx de change.

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            • #7
              orsque l'or atteint un haut niveau, ce qui est prsque le cas, les spéculateurs se délaissent et vont ailleurs.
              Et comme les plus gds speculateurs c'est bien nos amis les banquiers ,il n'y a aucune chance de laisser leur pouvoir s'effriter ..si non ils prendrons des armes et mettreons le monde a feux et a sang comme ils ont l'habitudes de faire
              Coucher du soleil à Agadir

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