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Bonsoir
Née avec une seule moitié de cerveau, une Américaine suscite l’incrédulité dans le monde médical.
Michelle Mack est une Américaine de 37 ans différente des autres. La femme n’a qu’une moitié de cerveau qui fonctionne depuis sa naissance, et malgré ce handicap, elle a réussi à obtenir un baccalauréat et possède un talent hors du commun pour retenir les chiffres.
En pratiquant une IRM, les médecins-traitants de la femme ont fait une découverte incroyable il y a dix ans. «On a remarqué que l’étendue des dégâts causés par une lésion cérébrale prénatale lui avait fait perdre toute la partie gauche du cerveau», a expliqué à CNN Jordan Grafman, chef du service de la neuroscience cognitive au NIH, l’Institut national américain de la santé. «Si elle a réussi à s’en sortir avec aussi peu de dégâts, c’est parce que son cerveau s’est reconnecté. La moitié restante a pris en charge les fonctions normalement attribuées à l’hémisphère gauche détruit». Michelle possède de compétences linguistiques de base, elle peut construire une phrase, comprendre des instructions et trouver les mots quand elle parle. Mais elle souffre néanmoins de troubles de repères dans l'espace.
Malgré ce handicap, cette habitante de Falls Church, dans la banlieue de Washington travaille maintenant chez elle pour le compte de l’Eglise de la ville. Elle est chargée de la saisie de données informatiques.
Mais si la femme réussi actuellement à effectuer la plupart des tâches ménagères et payer son loyer, sa vie n’a pas toujours été rose pour autant. «C’était très dur pour moi de grandir. Personne ne connaissait la vérité sur mon cerveau», a-t-elle avoué à la chaîne américaine. «Ces résultats m’ont aidé à comprendre pourquoi j’ai tendance à piquer des crises de colère».
Consciente qu’elle aura besoin d’aide pendant le restant de ses jours, la femme a néanmoins voulu démontrer qu’en dépit de son handicap, elle n’est pas pour autant à plaindre. «Je voulais le faire pour que la population en apprenne d’avantage sur les gens comme moi. Je suis normale. J’ai juste des besoins particuliers. Alors je pense que certaines personnes pourraient avoir un peu plus de compréhension», a-t-elle conclu.
20 minutes Ch
Née avec une seule moitié de cerveau, une Américaine suscite l’incrédulité dans le monde médical.
Michelle Mack est une Américaine de 37 ans différente des autres. La femme n’a qu’une moitié de cerveau qui fonctionne depuis sa naissance, et malgré ce handicap, elle a réussi à obtenir un baccalauréat et possède un talent hors du commun pour retenir les chiffres.
En pratiquant une IRM, les médecins-traitants de la femme ont fait une découverte incroyable il y a dix ans. «On a remarqué que l’étendue des dégâts causés par une lésion cérébrale prénatale lui avait fait perdre toute la partie gauche du cerveau», a expliqué à CNN Jordan Grafman, chef du service de la neuroscience cognitive au NIH, l’Institut national américain de la santé. «Si elle a réussi à s’en sortir avec aussi peu de dégâts, c’est parce que son cerveau s’est reconnecté. La moitié restante a pris en charge les fonctions normalement attribuées à l’hémisphère gauche détruit». Michelle possède de compétences linguistiques de base, elle peut construire une phrase, comprendre des instructions et trouver les mots quand elle parle. Mais elle souffre néanmoins de troubles de repères dans l'espace.
Malgré ce handicap, cette habitante de Falls Church, dans la banlieue de Washington travaille maintenant chez elle pour le compte de l’Eglise de la ville. Elle est chargée de la saisie de données informatiques.
Mais si la femme réussi actuellement à effectuer la plupart des tâches ménagères et payer son loyer, sa vie n’a pas toujours été rose pour autant. «C’était très dur pour moi de grandir. Personne ne connaissait la vérité sur mon cerveau», a-t-elle avoué à la chaîne américaine. «Ces résultats m’ont aidé à comprendre pourquoi j’ai tendance à piquer des crises de colère».
Consciente qu’elle aura besoin d’aide pendant le restant de ses jours, la femme a néanmoins voulu démontrer qu’en dépit de son handicap, elle n’est pas pour autant à plaindre. «Je voulais le faire pour que la population en apprenne d’avantage sur les gens comme moi. Je suis normale. J’ai juste des besoins particuliers. Alors je pense que certaines personnes pourraient avoir un peu plus de compréhension», a-t-elle conclu.
20 minutes Ch
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