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Sloughi, le chien des nomades, menacé par la sédentarité

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  • Sloughi, le chien des nomades, menacé par la sédentarité

    Des chiens qui ont du caractère semble t'il ! mais très beaux, très fins. Mais je n'ai jamais vu courir cette race en particulier sur le cynodrome. Je dois avoir rater quelque chose de magnifique sans doute.
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    Compagnon adoré des bédouins, le sloughi ou lévrier du désert était encore la vedette cette semaine au Festival international du Sahara à Douz (500 km de Tunis), mais cette espèce est menacée par la sédentarisation des nomades et les maladies.

    Chien tout en muscles sous sa robe couleur sable, le sloughi -"libre" en langage berbère- est un chasseur redoutable à vue, sa vitesse pouvant dépasser les 65 km/h. Il a la sveltesse de la gazelle qu'il lui arrive de chasser et pèse une vingtaine de kilos.

    Poils très ras et toujours unis avec parfois un manteau noir ou fauve, le sloughi a un long cou portant une tête allongée et fine aux oreilles attachées haut en forme de triangle arrondi au bout.

    La simulation de scènes de chasse était une des meilleures attractions au Festival de Douz cette semaine. Elle consiste à lâcher un lièvre puis le sloughi qui, à grandes foulées, s'élance avec une étonnante vitesse et parvient le plus souvent à le rattraper.

    Originaire du désert tunisien, le sloughi est choyé par ses maîtres qui le nourrissent de lait de chamelle lorsqu'il est chiot, puis d'huile d'olive et de dattes, ou encore de la viande cuite de ses proies en guise de récompense après une partie de chasse.

    Ce fut l'unique animal toléré autrefois sous la tente de bédouins, qui ont abandonné, pour la plupart, la vie nomade pour s'installer dans les villes et villages à la lisière du désert.

    "C'est un chien de rois et il ne mange que de la nourriture noble", affirme Mohamed Ali, 56 ans, en regardant fièrement son chien "Fayed", qui s'apprête à défiler pour le choix du plus beau sloughi par des centaines de spectateurs.

    "Dieu sait combien nous avons été tristes à la mort de ses parents" qui n'avaient pas supporté l'installation de la famille en ville, se rappelle-t-il.

    Le sloughi -comme son nom berbère l'indique-, doit avoir un minimum de liberté et il a besoin de courir et de se dépenser. On dit de lui qu'il est aussi "romantique" et ne peut s'adapter à la vie citadine qu'à condition de bénéficier de longues incursions quotidiennes dans le désert.

    Convoités par des Emirs du Golfe et autres chasseurs fortunés des pays arabes désertiques qui chassent parfois dans le désert tunisien, les meilleurs spécimens sont vendus à des prix parfois exorbitants.

    "Un chasseur libyen m'a proposé jusqu'à 8.000 dinars (environ 5.000 euros) pour Kaiser et j'ai refusé", renchérit Salah tenant en laisse un chien d'une rare beauté. "Moi, je ne vends pas mon fils", dit-il en caressant l'animal.

    "L'exportation du sloughi, dont une seuele centaine de spécimens subsistent, contribue à sa disparition progressive en Tunisie", regrette Tayeb, vétérinaire et un "des rares conservateurs de la race".

    Précieux, le sloughi est également très sensible aux "maladies nouvellement enregistrées en Tunisie, telle que la parvovirose qui lui est fatale", note ce médecin.

    "Le sloughi est très susceptible et il doit être bien entretenu, voire gâté par des maîtres passionnés", ajoute Tayeb, qui souhaite fonder une association de protection de la race "unique au monde et purement tunisienne", selon lui.

    source : AFP 31.12.2005 - 11:39
    Dernière modification par mancelle, 31 décembre 2005, 11h27.

  • #2
    ma famille ayant été nomade jusqu'à il y a pas longtemps, j'ai pu en voir...mais j'en ai de vagues souvenirs...en tous cas c'est un bel animal
    Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

    Dionysios Solomos

    Commentaire


    • #3
      mon grand pére qu'étais touareg,on avait je me rappel que c'est un genre de levrier mais un peu plus grand et mince mais trés rapide.
      la sedentarisation a était malheureusement fatale aux hommes et aux animaux,"ils voulaient" les rentrer dans le "modernisme" en oubliant la valeur essentiel de l'homme nomade qu'est la "LIBERTE".
      je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

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