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Miliana: La ville rend hommage à Ali La Pointe, le héros de la Bataille d’Alger
Une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle, tandis qu’un détachement de l’ANP rendait les honneurs. Né à Miliana, Ali Amar quitte sa ville natale en compagnie de son père à la recherche d’un travail pour survivre. Il exerce plusieurs métiers : ouvrier dans le bâtiment, vendeur dans les halles, boxeur, etc.
Depuis 1950, les services de police l’ont incarcéré plusieurs fois pour rébellion. En 1954, il est pris encore une fois et emprisonné à Damiette (Médéa).
C’est dans cet établissement qu’Ali Amar comprendra les raisons de la lutte armée en côtoyant les premiers militants emprisonnés. Le 2 avril 1955, il s’échappe de prison et, au bout de deux jours, regagne Blida, puis aidé par des résistants, il arrive à Bouzaréah. Il est vite contacté et pris en charge par Ahmed Chaïb dit «le Corbeau », adjoint politique de Yacef, chef de la Zone autonome d’Alger. Après sa mise à l’épreuve, on lui assigne la mission de la pacification de La Casbah, c’est-à-dire éliminer les indicateurs à la solde des services de renseignement. Pour toutes les polices, il devient l’ennemi public n°1. Ses actions sont devenues légendaires : attaque du casino de la Corniche, lieu de rendez-vous des colons racistes, élimination de Amédée Froger, président des maires d’Algérie, guerre totale livrée contre les truands qui travaillent pour le deuxième bureau.
La dixième division parachutiste quadrille la ville où le FLN a tissé un réseau de 1 500 membres éparpillés parmi les 70 000 habitants du quartier populaire de La Casbah. Après l’arrestation du chef de la Zone autonome, Ali devient la principale cible.
Le 8 octobre 1957, la demeure située rue des Abderrames est encerclée par le troisième régiment étranger de parachutistes. Sous l’effet des bombes, le refuge dynamité s’écroule et Ali tombe héroïquement en compagnie de Hassiba Benbouali et du Petit Omar. Après la cérémonie, le wali a inauguré la nouvelle clinique qui comporte des salles pour les consultations générales et spécialisées, des cabinets de radiologie et échographie, et deux salles pour la chirurgie dentaire et la vaccination. La visite a été clôturée par l’inauguration de la nouvelle salle omnisports dotée d’équipements des plus modernes.
La Nouvelle République
Depuis 1950, les services de police l’ont incarcéré plusieurs fois pour rébellion. En 1954, il est pris encore une fois et emprisonné à Damiette (Médéa).
C’est dans cet établissement qu’Ali Amar comprendra les raisons de la lutte armée en côtoyant les premiers militants emprisonnés. Le 2 avril 1955, il s’échappe de prison et, au bout de deux jours, regagne Blida, puis aidé par des résistants, il arrive à Bouzaréah. Il est vite contacté et pris en charge par Ahmed Chaïb dit «le Corbeau », adjoint politique de Yacef, chef de la Zone autonome d’Alger. Après sa mise à l’épreuve, on lui assigne la mission de la pacification de La Casbah, c’est-à-dire éliminer les indicateurs à la solde des services de renseignement. Pour toutes les polices, il devient l’ennemi public n°1. Ses actions sont devenues légendaires : attaque du casino de la Corniche, lieu de rendez-vous des colons racistes, élimination de Amédée Froger, président des maires d’Algérie, guerre totale livrée contre les truands qui travaillent pour le deuxième bureau.
La dixième division parachutiste quadrille la ville où le FLN a tissé un réseau de 1 500 membres éparpillés parmi les 70 000 habitants du quartier populaire de La Casbah. Après l’arrestation du chef de la Zone autonome, Ali devient la principale cible.
Le 8 octobre 1957, la demeure située rue des Abderrames est encerclée par le troisième régiment étranger de parachutistes. Sous l’effet des bombes, le refuge dynamité s’écroule et Ali tombe héroïquement en compagnie de Hassiba Benbouali et du Petit Omar. Après la cérémonie, le wali a inauguré la nouvelle clinique qui comporte des salles pour les consultations générales et spécialisées, des cabinets de radiologie et échographie, et deux salles pour la chirurgie dentaire et la vaccination. La visite a été clôturée par l’inauguration de la nouvelle salle omnisports dotée d’équipements des plus modernes.
La Nouvelle République