La presse a ses derniers mois fait état du climat d'insécurité et de l'insécurité qui régnaient en Kabylie. Ce climat, voulus quelque part par les autorités depuis 2002, a permis la fuite d'investisseurs étrangers voulant s'installer en Kabylie. Il faut que la sécurité s'instaure de nouveau.
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L’insécurité en Kabylie a accaparé la une de la presse de cette fin d’année. Comme par un effet d’entraînement, articles, déclarations et prises de position se sont succédé pour remettre à l’ordre du jour l’insécurité qui règne en Kabylie, généralement, et à Tizi Ouzou, de manière plus particulière.
Après le reportage fait par l’Expression sur le terrain, et avec les divers protagonistes de la scène kabyle, les articles publiés par Algérie-dz sous le titre de «la criminalité explose en Kabylie», la Nouvelle République qui évoquait «le tourbillon d’insécurité» et l’Intelligent/Jeune Afrique qui parlait il y a deux semaines «de climat d’insécurité en Kabylie», le quotidien arabophone à grand tirage Al Khabar publie des déclarations auprès des deux principaux partis politiques hypo-hégémonistes en Kabylie, le FFS et le RCD.
Le quotidien arabophone, et s’appuyant sur des déclarations de personnes proches de la direction du FFS, rapporte que ce dernier affirme n’avoir jamais exigé le départ de la Gendarmerie nationale, et que le RCD estime que l’Etat est responsable du rétablissement de la sécurité en région kabyle.
Ce développement de la situation intervient au lendemain de la signature par une faction des archs d’un communiqué demandant le redéploiement des services de sécurité en général, et de la Gendarmerie nationale, en particulier.
Bien évidemment, il reste encore des réticences au niveau de certains déléguée de l’actuelle équipe des archs dirigée par Belaïd Abrika, et aussi au sein de certaines personnes touchées dans leur chair dans les émeutes de 2001 et 2002, et dont les blessures restent encore assez vives pour espérer un pardon aujourd’hui, mais il est tout à fait clair que désormais le redéploiement des services de sécurité, police et Gendarmerie nationale, est aujourd’hui une urgence qui s’impose.
Les premières retombées de cette insécurité ont été de faire fuir tous les investisseurs étrangers, intéressés par l’installation en Kabylie, mais tout de suite découragés par l’insécurité ambiante. Ainsi, donc, et coup sur coup, Allemands et Saoudiens viennent de plier bagage après avoir prospecté à Tizi Ouzou et à Azzeffoun. La Kabylie, qui a posé des problèmes politiques et économiques très sérieux aux autorités, a vu sa situation sécuritaire se détériorer très vite à partir de 2002.
Les brigades de gendarmerie ont été «délocalisées» selon le terme utilisé à l’époque, la police a été réduite à gérer la crise, et, en deux mots, les services de sécurité ont été neutralisés dans la région.
Cette situation a profité aux pilleurs de sable, aux contrebandiers, au commerce illégal et à tous ceux qui avaient intérêt à agir dans l’insécurité.
Aujourd’hui, cet état de fait, «voulu quelque part», est arrivé à une situation avancée de pourrissement. De sorte qu’il faut agir. Et vite.
Source: l'expression
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L’insécurité en Kabylie a accaparé la une de la presse de cette fin d’année. Comme par un effet d’entraînement, articles, déclarations et prises de position se sont succédé pour remettre à l’ordre du jour l’insécurité qui règne en Kabylie, généralement, et à Tizi Ouzou, de manière plus particulière.
Après le reportage fait par l’Expression sur le terrain, et avec les divers protagonistes de la scène kabyle, les articles publiés par Algérie-dz sous le titre de «la criminalité explose en Kabylie», la Nouvelle République qui évoquait «le tourbillon d’insécurité» et l’Intelligent/Jeune Afrique qui parlait il y a deux semaines «de climat d’insécurité en Kabylie», le quotidien arabophone à grand tirage Al Khabar publie des déclarations auprès des deux principaux partis politiques hypo-hégémonistes en Kabylie, le FFS et le RCD.
Le quotidien arabophone, et s’appuyant sur des déclarations de personnes proches de la direction du FFS, rapporte que ce dernier affirme n’avoir jamais exigé le départ de la Gendarmerie nationale, et que le RCD estime que l’Etat est responsable du rétablissement de la sécurité en région kabyle.
Ce développement de la situation intervient au lendemain de la signature par une faction des archs d’un communiqué demandant le redéploiement des services de sécurité en général, et de la Gendarmerie nationale, en particulier.
Bien évidemment, il reste encore des réticences au niveau de certains déléguée de l’actuelle équipe des archs dirigée par Belaïd Abrika, et aussi au sein de certaines personnes touchées dans leur chair dans les émeutes de 2001 et 2002, et dont les blessures restent encore assez vives pour espérer un pardon aujourd’hui, mais il est tout à fait clair que désormais le redéploiement des services de sécurité, police et Gendarmerie nationale, est aujourd’hui une urgence qui s’impose.
Les premières retombées de cette insécurité ont été de faire fuir tous les investisseurs étrangers, intéressés par l’installation en Kabylie, mais tout de suite découragés par l’insécurité ambiante. Ainsi, donc, et coup sur coup, Allemands et Saoudiens viennent de plier bagage après avoir prospecté à Tizi Ouzou et à Azzeffoun. La Kabylie, qui a posé des problèmes politiques et économiques très sérieux aux autorités, a vu sa situation sécuritaire se détériorer très vite à partir de 2002.
Les brigades de gendarmerie ont été «délocalisées» selon le terme utilisé à l’époque, la police a été réduite à gérer la crise, et, en deux mots, les services de sécurité ont été neutralisés dans la région.
Cette situation a profité aux pilleurs de sable, aux contrebandiers, au commerce illégal et à tous ceux qui avaient intérêt à agir dans l’insécurité.
Aujourd’hui, cet état de fait, «voulu quelque part», est arrivé à une situation avancée de pourrissement. De sorte qu’il faut agir. Et vite.
Source: l'expression
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