Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a remercié samedi son homologue français Jacques Chirac, après l'accueil "chaleureux et affectueux" qui lui a été réservé lors de son hospitalisation et sa convalescence en France.
"Je voudrais, au terme de mon séjour en France, vous dire, au nom du peuple algérien et en mon nom personnel, combien j'ai été sensible aux dispositions qui ont été prises dans des circonstances exceptionnelles et touché par l'accueil chaleureux et affectueux que j'ai reçu dans votre pays qui témoigne de la longue tradition d'hospitalité de la France et du peuple français", écrit-il dans un message au chef de l'Etat français diffusé par l'agence algérienne de presse APS.
M. Bouteflika a demandé à M. Chirac d'être son "interprète auprès du corps médical et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre ont, avec compétence et dévouement, tant contribué à la qualité hautement appréciée des soins" qui lui ont été prodigués pendant son séjour qui a duré trois semaines, suivies de deux semaines de convalescence.
"Tous ces témoignages ainsi que l'entière disponibilité des autorités françaises constituent, en particulier dans de telles circonstances, autant de gestes symboliques forts, tant à mon égard qu'à l'endroit du peuple algérien qui ne manquera pas de les inscrire à l'actif de nos relations actuelles et futures renforçant ainsi notre volonté commune d'approfondir davantage les liens d'amitié et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples", a-t-il ajouté.
Le Chef de l'Etat algérien s'est dit convaincu que "la relation privilégiée" entre les deux pays "construite sur des bases nouvelles, plus que jamais fondées sur la confiance et le respect mutuels, trouvera sa pleine expression dans l'oeuvre de refondation et de restructuration des relations algéro-françaises porteuse d'une vision affirmée de rapports nouveaux répondant pleinement à l'attente" des deux peuples.
Dans ce message, M. Bouteflika n'a pas évoqué la signature d'un "traité d'amitié" entre les deux pays, annoncée pour la fin de cette année er repoussée à une date qui n'a pas été précisée.
Une loi controversée sur le rôle "positif" de la colonisation en Afrique du Nord, votée le 23 février et dont un amendement a été rejeté le 29 novembre par l'Assemblée nationale française, a jeté un froid dans les relations algéro-françaises, fragilisant ce traité.
Depuis la promulgation de cette loi, le président Bouteflika a, maintes fois, dénoncé les crimes commis durant la colonisation de l'Algérie (1830-1962), exigeant de la France qu'elle fasse acte de repentance et demande pardon à l'Algérie.
MM. Bouteflika et Chirac avaient paraphé, en mars 2003, une "Déclaration d'Alger" renforçant la coopération bilatérale, et décidé de conclure un traité d'amitié ambitionnant, selon Paris, d'égaler le traité de l'Elysée de 1963, fondateur de l'entente privilégiée entre la France et l'Allemagne.
Les deux pays se sont, depuis, engagés sur la voie d'un "partenariat privilégié" et de la "refondation" de leurs relations ponctuées, depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, d'incompréhensions et de brouilles nées des passions héritées de la guerre d'Algérie (1954-1962).
Source: AFP
"Je voudrais, au terme de mon séjour en France, vous dire, au nom du peuple algérien et en mon nom personnel, combien j'ai été sensible aux dispositions qui ont été prises dans des circonstances exceptionnelles et touché par l'accueil chaleureux et affectueux que j'ai reçu dans votre pays qui témoigne de la longue tradition d'hospitalité de la France et du peuple français", écrit-il dans un message au chef de l'Etat français diffusé par l'agence algérienne de presse APS.
M. Bouteflika a demandé à M. Chirac d'être son "interprète auprès du corps médical et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre ont, avec compétence et dévouement, tant contribué à la qualité hautement appréciée des soins" qui lui ont été prodigués pendant son séjour qui a duré trois semaines, suivies de deux semaines de convalescence.
"Tous ces témoignages ainsi que l'entière disponibilité des autorités françaises constituent, en particulier dans de telles circonstances, autant de gestes symboliques forts, tant à mon égard qu'à l'endroit du peuple algérien qui ne manquera pas de les inscrire à l'actif de nos relations actuelles et futures renforçant ainsi notre volonté commune d'approfondir davantage les liens d'amitié et de coopération qui unissent nos deux pays et nos deux peuples", a-t-il ajouté.
Le Chef de l'Etat algérien s'est dit convaincu que "la relation privilégiée" entre les deux pays "construite sur des bases nouvelles, plus que jamais fondées sur la confiance et le respect mutuels, trouvera sa pleine expression dans l'oeuvre de refondation et de restructuration des relations algéro-françaises porteuse d'une vision affirmée de rapports nouveaux répondant pleinement à l'attente" des deux peuples.
Dans ce message, M. Bouteflika n'a pas évoqué la signature d'un "traité d'amitié" entre les deux pays, annoncée pour la fin de cette année er repoussée à une date qui n'a pas été précisée.
Une loi controversée sur le rôle "positif" de la colonisation en Afrique du Nord, votée le 23 février et dont un amendement a été rejeté le 29 novembre par l'Assemblée nationale française, a jeté un froid dans les relations algéro-françaises, fragilisant ce traité.
Depuis la promulgation de cette loi, le président Bouteflika a, maintes fois, dénoncé les crimes commis durant la colonisation de l'Algérie (1830-1962), exigeant de la France qu'elle fasse acte de repentance et demande pardon à l'Algérie.
MM. Bouteflika et Chirac avaient paraphé, en mars 2003, une "Déclaration d'Alger" renforçant la coopération bilatérale, et décidé de conclure un traité d'amitié ambitionnant, selon Paris, d'égaler le traité de l'Elysée de 1963, fondateur de l'entente privilégiée entre la France et l'Allemagne.
Les deux pays se sont, depuis, engagés sur la voie d'un "partenariat privilégié" et de la "refondation" de leurs relations ponctuées, depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, d'incompréhensions et de brouilles nées des passions héritées de la guerre d'Algérie (1954-1962).
Source: AFP
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