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Il a précisé que ces risques viennent du fait que ces localités se trouvent à 300 m d’altitude alors que les montagnes du Hodna et de l’Atlas saharien qui les entourent culminent à plus de 1 000 m.
Ces communes sont en outre traversées, a-t-il noté, par un réseau hydrographique dense, constitué de cours d’eau dont les débits peuvent être très importants durant la saison des pluies. Le directeur de la Protection civile a insisté sur le rôle «important» dévolu aux APC en matière de prévention. Il a notamment souligné, dans ce contexte, «la nécessaire prise en compte des bulletins météorologiques spéciaux (BMS) qui doivent les conduire à «mettre en état d’alerte» les acteurs du plan Orsec de sorte à mieux réagir en cas de sinistre.
L’ampleur des dégâts occasionnés par les inondations a fait adopter, au cours des dernières années, selon le même cadre, de nombreuses mesures préventives dont la lutte contre les constructions illicites. Ce responsable a estimé à ce propos qu’il incombe aux présidents d’APC «d’imposer des espaces vierges» de sécurité entre les berges des cours d’eau et les sites urbanisables et d’interdire les constructions sur des sites inondables. Des présidents d’APC et des responsables des services techniques des daïras ont relevé, dans leurs interventions, la présence à travers la wilaya de M’sila d’une douzaine de cours d’eau aux débits importants qui alimentent le chott du Hodna et passent, dans leur course, à proximité de nombreuses communes, agglomérations et mechtas.
Les inondations de 2006 et 2007 avaient causé la mort d’une vingtaine de personnes dans cette wilaya et occasionné des dégâts considérables aux infrastructures de base estimés à plus de trois milliards de dinars, selon d’autres intervenants. Les autorités de la wilaya accordent un «intérêt particulier» à la prévention contre les dangers des inondations. Elles ont ainsi intensifié la lutte contre les constructions illicites, notamment dans les grandes villes comme Bousaâda, traversée par l’oued éponyme et l’oued Mitar, M’sila traversée par l’oued K’sob et Sidi Aïssa parcourue par l’oued Guetrini.
La wilaya a inscrit, dans ce cadre, 21 opérations mobilisant plus de 4 milliards de dinars pour protéger autant de communes contre les risques d’inondations. Les travaux de restauration de certaines portions de routes et d’ouvrages d’art endommagés par les inondations de 2006 et 2007 sont toujours en cours, notamment sur la RN 45 entre M’sila et Bou-Saâda, a-t-on encore souligné.
Par la Nouvelle République
Ces communes sont en outre traversées, a-t-il noté, par un réseau hydrographique dense, constitué de cours d’eau dont les débits peuvent être très importants durant la saison des pluies. Le directeur de la Protection civile a insisté sur le rôle «important» dévolu aux APC en matière de prévention. Il a notamment souligné, dans ce contexte, «la nécessaire prise en compte des bulletins météorologiques spéciaux (BMS) qui doivent les conduire à «mettre en état d’alerte» les acteurs du plan Orsec de sorte à mieux réagir en cas de sinistre.
L’ampleur des dégâts occasionnés par les inondations a fait adopter, au cours des dernières années, selon le même cadre, de nombreuses mesures préventives dont la lutte contre les constructions illicites. Ce responsable a estimé à ce propos qu’il incombe aux présidents d’APC «d’imposer des espaces vierges» de sécurité entre les berges des cours d’eau et les sites urbanisables et d’interdire les constructions sur des sites inondables. Des présidents d’APC et des responsables des services techniques des daïras ont relevé, dans leurs interventions, la présence à travers la wilaya de M’sila d’une douzaine de cours d’eau aux débits importants qui alimentent le chott du Hodna et passent, dans leur course, à proximité de nombreuses communes, agglomérations et mechtas.
Les inondations de 2006 et 2007 avaient causé la mort d’une vingtaine de personnes dans cette wilaya et occasionné des dégâts considérables aux infrastructures de base estimés à plus de trois milliards de dinars, selon d’autres intervenants. Les autorités de la wilaya accordent un «intérêt particulier» à la prévention contre les dangers des inondations. Elles ont ainsi intensifié la lutte contre les constructions illicites, notamment dans les grandes villes comme Bousaâda, traversée par l’oued éponyme et l’oued Mitar, M’sila traversée par l’oued K’sob et Sidi Aïssa parcourue par l’oued Guetrini.
La wilaya a inscrit, dans ce cadre, 21 opérations mobilisant plus de 4 milliards de dinars pour protéger autant de communes contre les risques d’inondations. Les travaux de restauration de certaines portions de routes et d’ouvrages d’art endommagés par les inondations de 2006 et 2007 sont toujours en cours, notamment sur la RN 45 entre M’sila et Bou-Saâda, a-t-on encore souligné.
Par la Nouvelle République