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Graves emeutes mais la Chine arrose et mise sur la Guinée .
ça commence à donner le tournis , les sommes investies , mais comme les migrants chinois comme les investisseurs chinois ne visent pas une parcelle de souveraineté, ne veulent pas prendre part au pouvoir politique dans les pays.....et bien grosso modo , ça va marcher...avec des hauts et des bas ici et là mais globalement la mayonnaise prendra .
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Article
''La Chine creuse son sillon en Guinée''
Le 15 octobre 2009 par Daniel Krajka
Un fonds chinois prépare des investissements colossaux dans les infrastructures chinoises. Un programme qui lui donnera accès à son riche sous-sol.
Le gouvernement militaire guinéen a confirmé à l’AFP les informations, rapportées par le Financial Times, sur de massifs projets d’investissements dans les ressources naturelles du pays par un fonds chinois. « Nous avons signé samedi avec la China International Fund (une société enregistrée à Hong Kong) et la Sonangol (la compagnie pétrolière appartenant à l’Etat angolais) », a confirmé le ministre des Mines, Mahmoud Thiam, depuis Conakry, dans un entretien téléphonique réalisé par l'AFP à Dakar. « Il y aura des investissements dans des projets d'infrastructures dans le pays, cela varie entre 7 et 9 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, cela dépendra de la taille des projets », a-t-il ajouté à l’agence. Des sommes considérables en comparaison des 4,5 milliards de dollars de PIB du pays.
« Barrages hydroélectriques, autoroutes, chemins de fer, habitats sociaux, habitats à loyer modéré, production d'électricité, accroissement de la distribution d'eau dans le pays et bien entendu écoles, cliniques, hôpitaux, etc. », à en croire le ministre, les investisseurs chinois vont transformer l’un des plus pauvres pays africains en pays de cocagne, du moins en pays moderne. Il est vrai que la Guinée détient des réserves considérables de minerais. Premier exportateur mondial de bauxite, son sous-sol regorge de minerai de fer, d’or et d’uranium. En échange de ses massifs investissements dans les infrastructures, le fonds chinois deviendra « un partenaire stratégique » dans le développement minier du pays, n’a pas caché Mahmoud Thiam.
Cet accord était à l’étude depuis plusieurs mois, a précisé Mamadi Kallo, le secrétaire d’Etat en charge des travaux publics. Toutefois, l’accord n’a été signé que le week-end dernier, plus de deux semaines après la sanglante répression qui a fait au moins 150 morts, sans compter les viols et les blessés. L’annonce de ce nouveau partenariat tombe à pic pour la junte au pouvoir alors que non seulement les pays occidentaux, mais également les pays voisins, appellent à des sanctions. L’opposition a d’ailleurs dénoncé comme illégale cette opération. Cette arrivée des Chinois permettra également à l’Etat guinéen de faire pression sur les investisseurs étrangers – Rusal, Rio Tinto, Alcoa… – pour augmenter sa part de la rente minière.
Les commentaires sont modérés du côté de l’Etat chinois. « La coopération Chine-Guinée appartient à la catégorie Sud-Sud et obéit toujours aux règles du marché et à la pratique internationale. La coopération économique et commerciale entre les deux pays se développe sans heurt », a commenté Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Soulignant que la politique de coopération de la Chine avec les pays africains vise à développer l’économie et le bien-être des populations dans des pays amis, il a toutefois prudemment rappelé que China International Fund est une société internationale basée à Hong Kong. Pays en voie de développement, la Chine base ses rapports avec les autres pays en développement sur la base des principes d'égalité et d'intérêts mutuels, s’interdisant de commenter la politique intérieure de ses partenaires.
Source : L'usine nouvelle
ça commence à donner le tournis , les sommes investies , mais comme les migrants chinois comme les investisseurs chinois ne visent pas une parcelle de souveraineté, ne veulent pas prendre part au pouvoir politique dans les pays.....et bien grosso modo , ça va marcher...avec des hauts et des bas ici et là mais globalement la mayonnaise prendra .
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Article
''La Chine creuse son sillon en Guinée''
Le 15 octobre 2009 par Daniel Krajka
Un fonds chinois prépare des investissements colossaux dans les infrastructures chinoises. Un programme qui lui donnera accès à son riche sous-sol.
Le gouvernement militaire guinéen a confirmé à l’AFP les informations, rapportées par le Financial Times, sur de massifs projets d’investissements dans les ressources naturelles du pays par un fonds chinois. « Nous avons signé samedi avec la China International Fund (une société enregistrée à Hong Kong) et la Sonangol (la compagnie pétrolière appartenant à l’Etat angolais) », a confirmé le ministre des Mines, Mahmoud Thiam, depuis Conakry, dans un entretien téléphonique réalisé par l'AFP à Dakar. « Il y aura des investissements dans des projets d'infrastructures dans le pays, cela varie entre 7 et 9 milliards de dollars sur les cinq prochaines années, cela dépendra de la taille des projets », a-t-il ajouté à l’agence. Des sommes considérables en comparaison des 4,5 milliards de dollars de PIB du pays.
« Barrages hydroélectriques, autoroutes, chemins de fer, habitats sociaux, habitats à loyer modéré, production d'électricité, accroissement de la distribution d'eau dans le pays et bien entendu écoles, cliniques, hôpitaux, etc. », à en croire le ministre, les investisseurs chinois vont transformer l’un des plus pauvres pays africains en pays de cocagne, du moins en pays moderne. Il est vrai que la Guinée détient des réserves considérables de minerais. Premier exportateur mondial de bauxite, son sous-sol regorge de minerai de fer, d’or et d’uranium. En échange de ses massifs investissements dans les infrastructures, le fonds chinois deviendra « un partenaire stratégique » dans le développement minier du pays, n’a pas caché Mahmoud Thiam.
Cet accord était à l’étude depuis plusieurs mois, a précisé Mamadi Kallo, le secrétaire d’Etat en charge des travaux publics. Toutefois, l’accord n’a été signé que le week-end dernier, plus de deux semaines après la sanglante répression qui a fait au moins 150 morts, sans compter les viols et les blessés. L’annonce de ce nouveau partenariat tombe à pic pour la junte au pouvoir alors que non seulement les pays occidentaux, mais également les pays voisins, appellent à des sanctions. L’opposition a d’ailleurs dénoncé comme illégale cette opération. Cette arrivée des Chinois permettra également à l’Etat guinéen de faire pression sur les investisseurs étrangers – Rusal, Rio Tinto, Alcoa… – pour augmenter sa part de la rente minière.
Les commentaires sont modérés du côté de l’Etat chinois. « La coopération Chine-Guinée appartient à la catégorie Sud-Sud et obéit toujours aux règles du marché et à la pratique internationale. La coopération économique et commerciale entre les deux pays se développe sans heurt », a commenté Ma Zhaoxu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Soulignant que la politique de coopération de la Chine avec les pays africains vise à développer l’économie et le bien-être des populations dans des pays amis, il a toutefois prudemment rappelé que China International Fund est une société internationale basée à Hong Kong. Pays en voie de développement, la Chine base ses rapports avec les autres pays en développement sur la base des principes d'égalité et d'intérêts mutuels, s’interdisant de commenter la politique intérieure de ses partenaires.
Source : L'usine nouvelle