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Existe- t-il en Algérie une filière pour le ramassage des ampoules à basse consommation. (En effet, leur dangerosité liée au mercure est un fait reconnu mais peu divulgué) ?
Dali Kamel. Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie en Algérie« Les lampes ne présentent aucun danger pour la santé »
Pour les avantages d’ordre environnemental, ce type d’éclairage permet une réduction considérable des gaz à effet de serre, le CO2 et les Nox. Durant sa durée de vie, une lampe à basse consommation d’énergie permet une réduction de GES de l’ordre 0,73 tonne équivalent de CO2. Les lampes à basse consommation ont besoin d’une petite quantité de mercure pour produire de la lumière. Cette quantité de mercure contenue dans ces lampes a été ramenée à sa valeur la plus réduite, elle varie entre 1,5 et 5 mg de mercure par lampe, elle est inférieure au cinquième de celle d’une pile de montre courante. Tout le mercure d’une lampe à basse consommation est contenu dans le tube sous forme de vapeur ou a été absorbé dans les parois de la lampe, aux extrémités métalliques de celle-ci ou dans d’autres composants de l’ampoule.
Au terme de la durée de vie de cette lampe, très peu de mercure est susceptible de se dégager dans l’environnement. Par comparaison aux autres instruments et matériels utilisés dans la vie courante, la lampe économique est celle qui contient le moins de mercure comparativement aux piles 25 mg, au thermomètre à mercure qui contient entre 500 mg à 2 g de mercure et enfin l’amalgame dentaire utilisé dans le plombage des dents qui lui contient en moyenne 500 mg de mercure, de là, on voit qu’ il faudrait poser de 100 à 400 lampes fluorescentes compactes pour obtenir la même quantité de mercure dans une maison.
Pour ce qui est de la récupération des lampes, je tiens à vous informer qu'en Algérie dans le cadre du programme eco-lumière, les lampes distribuées sont garanties deux ans et que l’ensemble des lampes défectueuses sont récupérées et échangées, donc toutes les lampes défectueuses ou présentant une anomalie quelconque sont récupérées et sont stockées dans nos magasins en attendant de les restituer au fournisseur.
Pour les autres lampes à basse consommation d’énergie commercialisées il n’existe pas pour le moment de service de récupération mais la généralisation de ce type d’éclairage va conduire à une réglementation sur la collecte et la récupération des lampes usagées, comme cela est le cas dans les pays européens à travers la réglementation européenne DEEE qui impose à chaque distributeur de reprendre les anciennes ampoules à basse consommation lorsqu’on lui en achète une neuve
- Sinon, est-il envisagé d’en créer une ? Quelles solutions préconisez-vous pour protéger l’environnement mais également le citoyen d’un contact avec ces ampoules ?
Je tiens à rappeler et à préciser que ces lampes ne présentent aucun danger pour l’utilisateur que ce soit à leur contact ou bien à leur utilisation, donc le citoyen peut les utiliser dans tous les endroits de sa maison sans encourir le moindre risque sur sa santé. La très faible voire minime quantité de mercure contenue dans ces ampoules les rend presque sans danger sur la santé même lorsqu’elles se brisent ; le plus grand risque pour la santé serait de se couper avec un éclat de verre comme c’est le cas aussi pour les incandescences. Donc en cas de casse, bien aérer la pièce où l’ampoule vient d’éclater, nettoyer les débris de verre et déposer les morceaux dans un sac en plastique. Je tiens encore une fois à rassurer le citoyen algérien sur la non-nocivité de ces lampes car elles ne présentent aucun danger sur la santé que ce soit lors de leur manipulation ou de leur usage. Aussi, je profite de cette occasion pour rappeler que beaucoup de pays ont interdit ou vont interdire l’usage des lampes à incandescence, alors que d’autres ont engagé des programme très ambitieux de diffusion de lampes à basse consommation d’énergie : je citerais le Maroc avec un programme de 5 millions ainsi que la Tunisie qui prévoit aussi l’interdiction des lampes à incandescence à partir de l’an 2010, l’Argentine avec un programme de 25 millions de lampes économiques et enfin je citerai l’interdiction des lampes à incandescence dans les pays relevant de la communauté européenne à partir de l’année prochaine, bien que dans certains pays européens, l’interdiction est déjà opérationnelle comme au Portugal et aux Pays Bas.
- Pensez-vous faire une campagne d’information ?
Je ne pense pas et je ne vois vraiment pas l’intérêt de communiquer sur une problématique qui n’existe même pas car comme je l’ai dit plus haut, les lampes à basse consommation ne présentent aucun danger sur la santé des citoyens, que ce soit à la manipulation ou bien à l’usage, rassurez-vous si la lampe présentait le moindre petit danger sur la santé de la population nous n’aurions jamais fait sa promotion.
- En attendant, quels conseils donneriez-vous aux Algériens ?
Si j ai un conseil à donner aux Algériens, c’est de s’équiper en lampes à basse consommation d’énergie, ce qui leur permettra de réduire leur facture énergétique et de contribuer ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de notre environnement et de notre planète pour les générations futures. Comme dit le proverbe indien, « la terre ne nous a pas été léguée par nos ancêtres, elle nous a été prêtée pas nos enfants . » Alors de grâce préservons-là.
Par El Watan
Dali Kamel. Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie en Algérie« Les lampes ne présentent aucun danger pour la santé »
Pour les avantages d’ordre environnemental, ce type d’éclairage permet une réduction considérable des gaz à effet de serre, le CO2 et les Nox. Durant sa durée de vie, une lampe à basse consommation d’énergie permet une réduction de GES de l’ordre 0,73 tonne équivalent de CO2. Les lampes à basse consommation ont besoin d’une petite quantité de mercure pour produire de la lumière. Cette quantité de mercure contenue dans ces lampes a été ramenée à sa valeur la plus réduite, elle varie entre 1,5 et 5 mg de mercure par lampe, elle est inférieure au cinquième de celle d’une pile de montre courante. Tout le mercure d’une lampe à basse consommation est contenu dans le tube sous forme de vapeur ou a été absorbé dans les parois de la lampe, aux extrémités métalliques de celle-ci ou dans d’autres composants de l’ampoule.
Au terme de la durée de vie de cette lampe, très peu de mercure est susceptible de se dégager dans l’environnement. Par comparaison aux autres instruments et matériels utilisés dans la vie courante, la lampe économique est celle qui contient le moins de mercure comparativement aux piles 25 mg, au thermomètre à mercure qui contient entre 500 mg à 2 g de mercure et enfin l’amalgame dentaire utilisé dans le plombage des dents qui lui contient en moyenne 500 mg de mercure, de là, on voit qu’ il faudrait poser de 100 à 400 lampes fluorescentes compactes pour obtenir la même quantité de mercure dans une maison.
Pour ce qui est de la récupération des lampes, je tiens à vous informer qu'en Algérie dans le cadre du programme eco-lumière, les lampes distribuées sont garanties deux ans et que l’ensemble des lampes défectueuses sont récupérées et échangées, donc toutes les lampes défectueuses ou présentant une anomalie quelconque sont récupérées et sont stockées dans nos magasins en attendant de les restituer au fournisseur.
Pour les autres lampes à basse consommation d’énergie commercialisées il n’existe pas pour le moment de service de récupération mais la généralisation de ce type d’éclairage va conduire à une réglementation sur la collecte et la récupération des lampes usagées, comme cela est le cas dans les pays européens à travers la réglementation européenne DEEE qui impose à chaque distributeur de reprendre les anciennes ampoules à basse consommation lorsqu’on lui en achète une neuve
- Sinon, est-il envisagé d’en créer une ? Quelles solutions préconisez-vous pour protéger l’environnement mais également le citoyen d’un contact avec ces ampoules ?
Je tiens à rappeler et à préciser que ces lampes ne présentent aucun danger pour l’utilisateur que ce soit à leur contact ou bien à leur utilisation, donc le citoyen peut les utiliser dans tous les endroits de sa maison sans encourir le moindre risque sur sa santé. La très faible voire minime quantité de mercure contenue dans ces ampoules les rend presque sans danger sur la santé même lorsqu’elles se brisent ; le plus grand risque pour la santé serait de se couper avec un éclat de verre comme c’est le cas aussi pour les incandescences. Donc en cas de casse, bien aérer la pièce où l’ampoule vient d’éclater, nettoyer les débris de verre et déposer les morceaux dans un sac en plastique. Je tiens encore une fois à rassurer le citoyen algérien sur la non-nocivité de ces lampes car elles ne présentent aucun danger sur la santé que ce soit lors de leur manipulation ou de leur usage. Aussi, je profite de cette occasion pour rappeler que beaucoup de pays ont interdit ou vont interdire l’usage des lampes à incandescence, alors que d’autres ont engagé des programme très ambitieux de diffusion de lampes à basse consommation d’énergie : je citerais le Maroc avec un programme de 5 millions ainsi que la Tunisie qui prévoit aussi l’interdiction des lampes à incandescence à partir de l’an 2010, l’Argentine avec un programme de 25 millions de lampes économiques et enfin je citerai l’interdiction des lampes à incandescence dans les pays relevant de la communauté européenne à partir de l’année prochaine, bien que dans certains pays européens, l’interdiction est déjà opérationnelle comme au Portugal et aux Pays Bas.
- Pensez-vous faire une campagne d’information ?
Je ne pense pas et je ne vois vraiment pas l’intérêt de communiquer sur une problématique qui n’existe même pas car comme je l’ai dit plus haut, les lampes à basse consommation ne présentent aucun danger sur la santé des citoyens, que ce soit à la manipulation ou bien à l’usage, rassurez-vous si la lampe présentait le moindre petit danger sur la santé de la population nous n’aurions jamais fait sa promotion.
- En attendant, quels conseils donneriez-vous aux Algériens ?
Si j ai un conseil à donner aux Algériens, c’est de s’équiper en lampes à basse consommation d’énergie, ce qui leur permettra de réduire leur facture énergétique et de contribuer ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de notre environnement et de notre planète pour les générations futures. Comme dit le proverbe indien, « la terre ne nous a pas été léguée par nos ancêtres, elle nous a été prêtée pas nos enfants . » Alors de grâce préservons-là.
Par El Watan