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Le travail des enfants prend de l’ampleur en Algérie

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  • Le travail des enfants prend de l’ampleur en Algérie

    Ceux qui les regardent ou qui les font travailler oublient que le travail des enfants est proscrit par la loi en Algérie.
    Cette pratique est pourtant très courante, particulièrement dans nos villages. A plein temps ou à temps partiel, qu’importe, pourvu qu’ils aient la force d’accomplir les tâches auxquelles on les destine ! On les recrute souvent pour de petits boulots mais toujours pour de petits salaires.

    Ravis de gagner leur argent de poche, ces petits hommes mettent souvent, du cœur à l’ouvrage. Les plus chanceux, “bricolent” comme on dit, dans des magasins alors que d’autres “cherchent leur destin” sous le soleil ou la pluie.

    Nous les avons rencontrés en ville, notamment chez les marchands ambulants. Leur recrutement ressemble à une action caritative. D’autres, sous prétexte de leur apprendre le métier, les “prennent jeunes” dans les ateliers où ils exécutent les mêmes “corvées” que les grands. Ils sont, généralement, issus de milieux pauvres. Pour certaines familles, les quelques sous gagnés par le fils sont les bienvenus, ne serait-ce que “pour lui acheter quelques vêtements”. Les employeurs vous diront que c’est par compassion qu’ils rendent “service aux parents du gosse, en l’occupant et lui éviter ainsi, de mauvaises fréquentations”. Cependant, cette “pitié” feinte ne parait nullement, lorsqu’il s’agit de travail.

    Le boulot c’est à des heures indues, du jour ou de la nuit, au moment où les enfants de leurs âges sont encore au lit. Ils sont affectés à toutes sortes de besognes que les adultes rechigneraient à accomplir.

    On ne se gêne pas pour faire d’eux des manutentionnaires sans aucun égard à leur frêle condition physique. “Il doit s’aguerrir et apprendre que la vie ne fait pas de cadeaux”, disent les “maâlem”, comme pour justifier “cet esclavagisme” déguisé.

    Pire encore, un petit retard ou une tâche mal exécutée par “l’apprenti” entraîne une pluie de brimades. Tout est permis au patron qui leur verse ce salaire de misère dont personne n’en parle.

    Plié en deux sous le poids d’une caisse de légumes, un jeune garçon venu “d’ailleurs” se fraie difficilement, le chemin au milieu de la foule du marché.

    Vêtu de guenilles, signes de son appartenance sociale, il se fait un point d’honneur à se montrer à la hauteur de la tâche, “comme les grands”.

    Il ne rechigne pas à l’effort de peur de perdre la face dans ce monde où les muscles s’exhibent comme un trophée.

    Si dans certaines villes d'Algérie , il existe des associations qui peuvent avoir un œil sur les mineurs, au nom des droits de l’enfant, dans les contrées montagneuses où les villages reculés, personne n’ose s’immiscer dans les affaires (ou plutôt les excès) des autres.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Le travail des enfants prend de l’ampleur en Algérie
    c'est un scandale, ceux qui sont en âge de travailler jouent aux dominos!
    Mr NOUBAT

    Commentaire


    • #3
      C tré normal é logik

      c'est trés normale et logique
      Avec cette crise SOCIALE !


      En plus du travail, n'oublie pas leur souci, meme les bébés, LA HORGA ! au meme temps que la hogra par leurs professeurs et enseigants

      Commentaire

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