Stéphane Bussard
(Le Temps - 16/10/2009)
Depuis l’opération «Plomb durci» à Gaza l’hiver dernier, les relations se sont détériorées
Le courant ne passe plus entre Israël et la Turquie. Lundi, Ankara a en effet refusé de voir l’aviation de l’Etat hébreu participer à un exercice de l’OTAN dans son espace aérien. Cette décision a entraîné l’annulation de la participation aux exercices de plusieurs autres forces aériennes. Mais, dans la foulée, l’armée turque a annoncé qu’elle organiserait d’autres manœuvres, terrestres celles-là, avec les forces syriennes.
Les relations entre Tel-Aviv et Ankara ont commencé à se détériorer à la fin de l’opération «Plomb durci» (l’invasion de la bande de Gaza par l’armée israélienne fin décembre dernier). Choqués par les images en provenance du territoire palestinien, les responsables turcs – qui jouaient pourtant les intermédiaires afin de pousser Israël et la Syrie à reprendre leurs négociations de paix – ont dénoncé les agissements de l’armée de l’Etat hébreu. Durant le sommet de Davos, le président Shimon Peres et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan se sont d’ailleurs invectivés en public à ce propos, et les relations entre les deux pays ont perdu leur qualité d’antan.
Jeudi, elles se sont encore détériorées à la suite de la diffusion par la chaîne de télévision turque TRT1 du premier épisode d’un téléfilm intitulé Séparation et montrant entre autres des soldats israéliens assassinant des Palestiniens de sang-froid. Choquée, la presse de l’Etat hébreu a aussitôt dénoncé cette «mystification sanglante». Quant au ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, il a convoqué le chargé d’affaires turc à Tel-Aviv pour exiger l’arrêt de la diffusion de ce «brûlot».
(Le Temps - 16/10/2009)
Depuis l’opération «Plomb durci» à Gaza l’hiver dernier, les relations se sont détériorées
Le courant ne passe plus entre Israël et la Turquie. Lundi, Ankara a en effet refusé de voir l’aviation de l’Etat hébreu participer à un exercice de l’OTAN dans son espace aérien. Cette décision a entraîné l’annulation de la participation aux exercices de plusieurs autres forces aériennes. Mais, dans la foulée, l’armée turque a annoncé qu’elle organiserait d’autres manœuvres, terrestres celles-là, avec les forces syriennes.
Les relations entre Tel-Aviv et Ankara ont commencé à se détériorer à la fin de l’opération «Plomb durci» (l’invasion de la bande de Gaza par l’armée israélienne fin décembre dernier). Choqués par les images en provenance du territoire palestinien, les responsables turcs – qui jouaient pourtant les intermédiaires afin de pousser Israël et la Syrie à reprendre leurs négociations de paix – ont dénoncé les agissements de l’armée de l’Etat hébreu. Durant le sommet de Davos, le président Shimon Peres et le premier ministre Recep Tayyip Erdogan se sont d’ailleurs invectivés en public à ce propos, et les relations entre les deux pays ont perdu leur qualité d’antan.
Jeudi, elles se sont encore détériorées à la suite de la diffusion par la chaîne de télévision turque TRT1 du premier épisode d’un téléfilm intitulé Séparation et montrant entre autres des soldats israéliens assassinant des Palestiniens de sang-froid. Choquée, la presse de l’Etat hébreu a aussitôt dénoncé cette «mystification sanglante». Quant au ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, il a convoqué le chargé d’affaires turc à Tel-Aviv pour exiger l’arrêt de la diffusion de ce «brûlot».
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