Il s’agit notamment de Marsa Maroc et de Maroc Telecom
· Depuis 1993, 107 opérations ont généré 87,6 milliards de DH
4 milliards de dirhams. C’est le montant attendu des privatisations. Le processus sera relancé durant 2010. Crise économique oblige, celles-ci ont été stoppées en 2009, une période durant laquelle aucune entreprise publique n’a été cédée ni en totalité ni en partie.
Selon des responsables au ministère des Finances, l’année 2010 serait propice aux privatisations puisque les opportunités existent toujours et les signes de reprise sont perceptibles. De plus, le marché boursier de Casablanca a été à l’abri des grandes turbulences.
Au total, dix sociétés sont sur la liste des entreprises à privatiser. Certaines comme la Société des sels de Mohammédia (ndlr: des investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt), la Société chérifienne des sels ou encore la Cotef, ont bouclé leur audit et évaluation. D’autres comme Sococharbo et Biopharma ou encore la Sonacos sont toujours en cours d’audit. Sur la liste des privatisables l’on retrouve aussi Maroc Telecom, dans laquelle l’Etat détient encore 30% du capital, et Marsa Maroc. La banque d’affaires sera connue d’ici la fin de l’année.
Généralement, le processus nécessite du temps, car, avant de procéder à toute opération de privatisation certaines procédures sont nécessaires. La première étape à franchir est le pré-transfert durant lequel l’audit et l’évaluation de la société sont menés. Le schéma de transfert et le prix minimum de cession sont fixés à ce moment. Vient par la suite l’étape du transfert proprement dit. Celui-ci s’opère via un appel d’offres ou via le marché financier à travers une offre publique de vente ou par une attribution directe. Tout dépend de l’entreprise. Dans le cas d’activités sensibles, l’Etat peut choisir de garder le contrôle et ouvrir une partie du capital seulement. Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, pencherait pour cette option.
L’opération de privatisation ne s’arrête pas au transfert, un suivi est réalisé sur une durée de 5 à 10 ans. Il permet de contrôler les engagements contractuels de l’acquéreur en matière notamment d’investissements et de sauvegarde de l’emploi.
Sur les 15 dernières années, soit depuis 1993, 47 sociétés et 26 établissements hôteliers ont été transférés au secteur privé et ce, à travers 107 opérations de privatisation. Ce qui a engendré une manne de plus de 87,6 milliards de dirhams. Le pic est enregistré en 2001 avec 23,3 milliards de dirhams. Ce qui correspond à la cession de 35% de Maroc Telecom à Vivendi Universal. Un deuxième pic est également constaté en 2003 avec des recettes qui ont totalisé 14,1 milliards de dirhams. A l’origine, la cession de 80% du capital de la Régie des Tabacs à Altadis.
Khadija MASMOUDI
· Depuis 1993, 107 opérations ont généré 87,6 milliards de DH
4 milliards de dirhams. C’est le montant attendu des privatisations. Le processus sera relancé durant 2010. Crise économique oblige, celles-ci ont été stoppées en 2009, une période durant laquelle aucune entreprise publique n’a été cédée ni en totalité ni en partie.
Selon des responsables au ministère des Finances, l’année 2010 serait propice aux privatisations puisque les opportunités existent toujours et les signes de reprise sont perceptibles. De plus, le marché boursier de Casablanca a été à l’abri des grandes turbulences.
Au total, dix sociétés sont sur la liste des entreprises à privatiser. Certaines comme la Société des sels de Mohammédia (ndlr: des investisseurs ont déjà manifesté leur intérêt), la Société chérifienne des sels ou encore la Cotef, ont bouclé leur audit et évaluation. D’autres comme Sococharbo et Biopharma ou encore la Sonacos sont toujours en cours d’audit. Sur la liste des privatisables l’on retrouve aussi Maroc Telecom, dans laquelle l’Etat détient encore 30% du capital, et Marsa Maroc. La banque d’affaires sera connue d’ici la fin de l’année.
Généralement, le processus nécessite du temps, car, avant de procéder à toute opération de privatisation certaines procédures sont nécessaires. La première étape à franchir est le pré-transfert durant lequel l’audit et l’évaluation de la société sont menés. Le schéma de transfert et le prix minimum de cession sont fixés à ce moment. Vient par la suite l’étape du transfert proprement dit. Celui-ci s’opère via un appel d’offres ou via le marché financier à travers une offre publique de vente ou par une attribution directe. Tout dépend de l’entreprise. Dans le cas d’activités sensibles, l’Etat peut choisir de garder le contrôle et ouvrir une partie du capital seulement. Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, pencherait pour cette option.
L’opération de privatisation ne s’arrête pas au transfert, un suivi est réalisé sur une durée de 5 à 10 ans. Il permet de contrôler les engagements contractuels de l’acquéreur en matière notamment d’investissements et de sauvegarde de l’emploi.
Sur les 15 dernières années, soit depuis 1993, 47 sociétés et 26 établissements hôteliers ont été transférés au secteur privé et ce, à travers 107 opérations de privatisation. Ce qui a engendré une manne de plus de 87,6 milliards de dirhams. Le pic est enregistré en 2001 avec 23,3 milliards de dirhams. Ce qui correspond à la cession de 35% de Maroc Telecom à Vivendi Universal. Un deuxième pic est également constaté en 2003 avec des recettes qui ont totalisé 14,1 milliards de dirhams. A l’origine, la cession de 80% du capital de la Régie des Tabacs à Altadis.
Khadija MASMOUDI
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