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Documentaire de Georg Misch (France/Autriche, 2008). 95 mn. Inédit.
DIFFUSIONS
ARTE SAMEDI 17 OCTOBRE 2009 DE 23H05 À 0H35 (90')
Rediffusions :
Mardi 20 octobre 2009 : ARTE 09h55
Né juif en 1900, dans l'ancien empire austro-hongrois, Leopold Weiss est mort musulman en 1992, sous le nom de Muhammad Asad. Le tournant de son existence est survenu lors d'un séjour en Palestine, effectué à l'âge de 22 ans. La découverte émerveillée de la culture arabe et de sa spiritualité l'amènera quatre ans plus tard à se convertir à l'islam, poussant l'expé*rience de l'altérité jusqu'à y mettre en jeu son identité même.
Georg Misch est parti sur ses traces à travers le monde pour évoquer la trajectoire singulière de cet homme qui traduisit, commenta le Coran, et contribua à la création de l'Etat du Pakistan, dont il fut même l'ambassadeur aux Nations unies dans les années 1950. Reconnu dans le monde arabe comme un guide spirituel, Muhammad Asad sut mettre sa culture du débat au service d'un islam débarrassé de ses archaïsmes et d'interprétations trompeuses menant au fanatisme. De son Ukraine natale à l'Andalousie, où repose sa dépouille, en passant par la Palestine, l'Arabie saoudite et le Maroc, Un chemin vers l'islam honore la mémoire d'un passeur. S'il ne manque pas d'intérêt, ce documentaire assez peu structuré souffre de son caractère très allusif, supposant chez le spectateur des connaissances insuffisamment partagées.
François Ekchajzer
Télérama
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ARTE SAMEDI 17 OCTOBRE 2009 DE 23H05 À 0H35 (90')
Rediffusions :
Mardi 20 octobre 2009 : ARTE 09h55
Né juif en 1900, dans l'ancien empire austro-hongrois, Leopold Weiss est mort musulman en 1992, sous le nom de Muhammad Asad. Le tournant de son existence est survenu lors d'un séjour en Palestine, effectué à l'âge de 22 ans. La découverte émerveillée de la culture arabe et de sa spiritualité l'amènera quatre ans plus tard à se convertir à l'islam, poussant l'expé*rience de l'altérité jusqu'à y mettre en jeu son identité même.
Georg Misch est parti sur ses traces à travers le monde pour évoquer la trajectoire singulière de cet homme qui traduisit, commenta le Coran, et contribua à la création de l'Etat du Pakistan, dont il fut même l'ambassadeur aux Nations unies dans les années 1950. Reconnu dans le monde arabe comme un guide spirituel, Muhammad Asad sut mettre sa culture du débat au service d'un islam débarrassé de ses archaïsmes et d'interprétations trompeuses menant au fanatisme. De son Ukraine natale à l'Andalousie, où repose sa dépouille, en passant par la Palestine, l'Arabie saoudite et le Maroc, Un chemin vers l'islam honore la mémoire d'un passeur. S'il ne manque pas d'intérêt, ce documentaire assez peu structuré souffre de son caractère très allusif, supposant chez le spectateur des connaissances insuffisamment partagées.
François Ekchajzer
Télérama